Les activités commerciales sont paralysées, depuis ce lundi 11 août, au port de Rumonge : « Nous ne pouvons pas payer les redevances à l’Autorité maritime, portuaire et ferroviaire, car le port de Rumonge ne remplit pas les conditions minimales d’un port”, lance une commerçante rencontrée au port de Rumonge.
Elle soutient que c’est l’OBR qui a la mission de faire payer les taxes et impôts au Burundi. Et de préciser que les conséquences de ces taxes devenues exorbitantes s’abattent sur le petit consommateur.
Le responsable du port de Rumonge affirme que la loi est claire: les commerçants doivent payer le droit de passage de leurs marchandises à ce port ainsi que les droits d’accostage des bateaux à l’embarquement comme au débarquement.
Les commerçants du port de Rumonge demandent une réunion avec les ministères des Transports, des Finances et de l’Intérieur pour clarifier cette décision. Ils précisent qu’aucun service n’est octroyé aux commerçants de ce port par l’Autorité maritime. Et que les bateaux en provenance de la Tanzanie et de la RDC n’ont pas encore déchargé leurs marchandises.
Signalons que l’agence japonaise de développement a terminé l’étude pour la construction d’un port moderne à Rumonge. Des dizaines de petits commerçants et dockers exercent leurs activités sur ce port de Rumonge. Pour eux, la vie de leur famille est en danger à cause de la paralysie de leurs activités.
Certains observateurs conseillent ces commerçants de se réunir en association ou en syndicat pour mieux revendiquer leurs droits.
Le port de rumonge n’a pas d’infrastrures comme les entrepôts. Il n’est pas amenage et les marchandises sont étalés à l’air sous le soleil. Si la pluie tombe, les marchandises sont mouillées. OBR a érigé une clôture pour faire payer les taxes. Maintenant cette AMPF veut percevoir sans avoir rien investie.