Un hippopotame pris dans une fosse près de l’embouchure de la rivière Buzimba à Rumonge fait objet de polémiques. Certains cultivateurs n’ont plus accès à leurs champs, les bouchers convoitent sa viande. Le responsable du bureau de l’Office burundais pour la protection de l’environnement promet de sauver cet animal.
Sabin Ntomoka, chef de colline Busebwa en commune de Rumonge indique qu’il a été alerté par des pêcheurs qu’il y a un hippopotame qui est tombé dans une grande fosse près de l’embouchure de la rivière Buzimba sur sa colline depuis vendredi de la semaine passée.
Ces pêcheurs ont indiqué que cet hippopotame est un danger public s’il reste dans cette fosse ou qu’il peut être la cible des braconniers.
Selon cet administratif à la base, il est rendu sur les lieux pour vérifier cette information et affirme que cet hippopotame ne peut pas s’extirper de cette fosse. D’après lui, personne n’ose approcher cet animal de peur d’être blessé.
Il a directement informé le responsable du bureau de l’OBPE, l’Office burundais pour la protection de l’environnement en province de Rumonge pour la gestion de ce problème.
Aujourd’hui certains cultivateurs ne vaquent plus à leurs occupations champêtres à cause de la présence de cet hippopotame dans leurs champs et demandent que cet animal soit retiré de cette fosse afin qu’ils aient accès à leurs champs.
« L’hippopotame est tombé dans un piège »
Obède Ntineshwa, responsable du bureau de l’office l’OBPE en province de Rumonge indique qu’un hippopotame est tombé dans un piège tendu par des braconniers près de l’embouchure de la rivière Buzimba, il y a quelques jours.
Cet animal ne peut pas se déplacer car il s’est retrouvé coincé, pris dans un piège tendu au fond de cette fosse. Cet animal passe tout le temps à pousser des cris, il est souffrant, une de ses pattes est immobilisé et il ne peut pas s’extirper de cette fosse.
Le responsable du bureau de l’office l’OBPE à Rumonge indique qu’ils sont en train de tout faire pour retirer cet hippopotame de cette fosse afin qu’il puisse retourner dans le lac Tanganyika.
Il met en garde des personnes qui s’adonnent aux activités de braconnage que la loi pour réprimer cette infraction est claire. Il précise qu’une enquête est en cours pour identifier ceux qui ont tendu le piège à cet hippopotame. Ce responsable fait un clin d’œil aux personnes qui cultivent dans la zone tampon que cela est interdit et qu’elles s’exposent aux sanctions.
Les bouchers demandent à l’office burundais pour la protection de l’environnement de vendre cet animal afin qu’il soit abattu afin que la population ait de la viande et que cet argent soit versé dans le trésor public. Ces bouchers demandent que cet hippopotame leur soit vendu avant qu’il ne meure car aujourd’hui cet animal ne mange presque pas.
Certains cultivateurs indiquent qu’ils n’ont plus accès à leurs champs à cause de la présence de cet hippopotame à proximité de leurs champs. Ils demandent que cette bête soit retirée de cette fosse qu’elle soit abattue afin qu’ils puissent vaquer quotidiennement à leurs occupations champêtres.
La marine burundaise surveille de près cet hippopotame à l’aide d’une vedette dans le lac Tanganyika afin qu’il ne soit la cible des braconniers ou d’autres malfaiteurs.
Quelques spécialistes approchés, dont un ancien garde forêt en Tanzanie, suggèrent d’inoculer à cet hippopotame, à distance, un produit pouvant l’endormir afin qu’il soit retiré de cette fosse pour être soigné.
Signalons qu’il y a 6 mois, un autre hippopotame a trouvé la mort après avoir fait une chute dans une fosse septique près du quartier Kanyenkoko dans la ville de Rumonge.
Tous ceux qui préconisent d’abattre l’animal doivent aussi réaliser que l’inverse est possible donc abattre aussi ces humains pour la paix de l’animal.Sachez qu’une vie humaine ne vaut pas plus que celle d’un animal quel qu’il soit.Elles sont toute crée par le créateur sans discrimination.Maintenant si l’humain se multiplie plus rapidement que les hippopotames la faute à l’humain.Mais n’abattez pas l’hippotame pour encore faire de l’espace à des humains sans conscience d’autres vies avec lesquelles ils doivent cohabiter.Il faudrait penser à réduire le nombre d’humains burundais parce que bientôt il n’y aura plus d’hippopotames à manger et nous nous abattrons pour nous manger entre nous.
Signé: Avocat de l’hippotame en question.