Elles étaient dans différents hôtels de la place. Le procureur de la République indique qu’une décision sera prise, en collaboration avec l’administration provinciale.
L’opération a eu lieu jeudi 6 août à l’aube. Ces prostituées dont la tranche d’âge varie entre 20 ans et 28 ans sont originaires des différentes provinces du pays. Elles indiquent qu’elles s’adonnent à la prostitution pour survivre car certaines sont orphelines, d’autres ont des enfants à nourrir.
Aline Murekerisoni, originaire de Kirundo, précise que quelques fois leurs «anciens clients » leur apporte de quoi manger » mais déplore qu’elles n’ont pas encore été interrogées par un officier de police afin de savoir l’infraction pour laquelle elles sont poursuivies.
Contacté, Désiré Nyandwi, procureur de la République à Rumonge indique que la prostitution commence à prendre des dimensions inquiétantes, certains hôtels et certaines maisons de passage sont en train de se transformer en véritables bordels. « Les autorités administratives et policières sont en train de prendre des mesures pour protéger la société. »
Il précise que des mesures à l’encontre de ces prostituées vont être prises en collaboration avec les autorités provinciales.
Des pêcheurs comme clients
Des observateurs avisés indiquent que le phénomène de prostitution commence à prendre une dimension inquiétante dans les centres urbains et semi urbains.
Le proxénétisme est une réalité à Rumonge où il y a des femmes qui hébergent des jeunes en disant que ce sont des parentés. Au juste, ces jeunes filles sont livrées à des hommes qui couchent mais l’argent est perçu par ces femmes.
Ils demandent à la police de mener des enquêtes pour décourage ces pratiques en punissant ces proxénètes.
Signalons que la prostitution s’observe dans la ville de Rumonge lorsqu’il y a une bonne prise car selon elles leurs « clients » sont souvent des pêcheurs.
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• Au moment où nous mettons sous presse cet article, nous apprenons que les 15 prostituées ont été libérées après avoir payé une amende de 10 mille Fbu.
Les autorités administratives leur ont demandé d’abandonner la prostitution et de regagner leurs communes et provinces.