Ni leur pays d’origine, ni le Burundi ne reconnaît la communauté omanaise résidant à Rumonge comme ses citoyens. Elle demande la collaboration de ces pays.
Ils sont plus de 180 Omanais résidant à Rumonge. La majorité est née à Rumonge ; leurs arrières grands- pères y sont arrivés en 1848 en passant par la côte indienne, au même moment que Khalfan Bin Mohamed dit Rumariza.
Selon Sulthan Salum et Bédar Sarahani qui représente cette communauté, le sultanat d’Oman n’a pas encore reconnu les Omanais du Burundi comme des citoyens. De même ils ne sont pas reconnus comme Burundais. Ils indiquent qu’ils n’ont pas de papiers, par conséquent ils ne peuvent pas voyager. Certains ont un permis de séjour provisoire qui prendra fin à la fin de cette année.
Inquiétude
Ils indiquent qu’ils risquent de devenir des apatrides si le gouvernement du Burundi, le HCR et le Sultanat d’Oman ne collaborent pour clarifier le leur statut. Toutefois, ils veulent retourner dans leur pays et recouvrer la nationalité omanaise car certains y ont laissé des terres et d’autres biens.
Jean-Bosco Nduwimana, coordonnateur de l’Office nationale pour la protection des réfugiés et apatrides (ONAPRA) précise que le Burundi se prépare à adhérer à la convention sur l’apatridie avant la fin de cette année. Par conséquent, poursuit-il, leur statut sera clarifié. Il ajoute que la communauté omanaise résidant au Burundi est estimée à 1225 personnes.