Samedi 23 novembre 2024

Économie

Rumonge : le poisson burundais aux Etats-Unis et au Canada

11/04/2014 27

Le poisson sec est régulièrement envoyé, par voie postale, aux ressortissants  burundais basés dans ces pays. Un business qui attire.

Colis de poisson envoyé aux Etats-Unis ©Iwacu
Colis de poisson envoyé aux Etats-Unis ©Iwacu

La demande n’est pas moindre. Une moyenne 30 kg par jour est reçue à la poste de Rumonge. Composé essentiellement de Ndagala sec et Mukeke sec, le poisson est bien emballé dans des colis au niveau de la poste et acheminé vers Bujumbura. « La poste centrale se charge à son tour de l’envoyer vers l’Amérique et le Canada », explique James Miburo James, un Burundais rencontré à la poste de Rumonge pour expédier son colis vers le Canada. Il indique que la demande vient essentiellement des Burundais réinstallés par le HCR qui vivaient dans les différents camps de réfugiés en Tanzanie.
Certaines sources précisent que des gens commencent à vivre de ce business car la demande est forte dans ces pays à cause de la bonne qualité du poisson pêché dans les eaux du lac Tanganyika.

Les Burundais d’Australie font aussi la demande. Mais …

L’Australie n’autorise par l’entrée sur son territoire des produits alimentaires. Les vendeurs du poisson à Rumongo ne sont pas contents de cette situation : « La demande est forte chez les Burundais qui ont été réinstallés dans ce pays par le HCR. Si l’Australie acceptait l’entrée des produits alimentaires sur son territoire, nous en profiterions énormément. »
Toutefois, les consommateurs locaux se plaignent. « Le prix du poisson ne cesse de grimper sur le marché. Un Burundais ordinaire ne peut plus consommer du poisson à sa satiété », s’indigne un consommateur rencontré au port de Rumonge.
Signalons que le poisson burundais est aussi vendu au Rwanda et en RD Congo.

Forum des lecteurs d'Iwacu

27 réactions
  1. Ntihebuza Gilbert

    Nivyo indagala n’imikeke vyumye turabironka aha muri Amerika ariko ntituzirya ngo nuko zoba ziryoshe ni nkukwiyibutsa iyo twaje tuva ahandi ho dusa nabamaze kwibagira imfungurwa z’iwacu,ikindi turonka kenshi ni agaswage gakorerwa ino ariko ntikaryoshe kuko kava mu myumbati itarura.
    Ikiro c’indagala tukigura amadolari mirongo ine kandi sikirenga bivanye nayo abantu bahembwa.Imana ihezagire Uburundi n’abarundi.

  2. Safari

    Je peux parier que le lac Tanganyika est moins pollué que les océans, lacs et rivières des pays mieux nantis. Rajoutez si vous voulez aussi l’air et l’environnement. Ni nde mwumvise mu Burundi yishwe na cancer parce qu’il se nourrit du poisson ou ndagala du Lac Tanganyika? Nos poissons et ndagala se nourrissent d’une fâçon naturelle donc soumis à un régime alimentaire biologique. De plus, nous avons une façon toute naturelle de les conserver sans faire recours aux produits chimiques. Nous allons jusqu’à les vendre même frais à l’air libre ku masoko kurya kw’inyama et aussi mushikaki mu birabo, mugabo nta numwe zica. Allez faire la même chose en Europe, en Amérique, en Océanie avec du poisson ou viande vendus localement et vous me direz la suite… Revenant sur le cas des pays qui n’autorisent pas l’entrée sur leur territoire du poisson fumé ou ndagala du Burundi, c’est à notre Gouvernement de jouer son rôle de représentant et négociateur principal dans ce dossier pour faciliter l’exportation de cette denrée rare mu yandi makungu.

    • Buterere

      Je m’excuse de cette réaction:
      1° Il existe une législation sur les marchandises et spécialement les aliments, sur leur qualité. Normale pour un pays qui veut assurer et protéger sa population.
      Témoignage: J’ai déjà vu Indagala à Bruxelles mais aussi, j’ai déjà vu les policiers à l’aéroport de Bruxelles (Zaventem) jetaient à la poubelles des quantités énormes de Ndagala.
      Conseil: Il faudrait que le Burundi fasse toute les démarches pour d’assurance qualité et certification pour, par la suite pouvoir vendre notre poisson à l’étranger en toute quiétude.
      Cependant, faudrait-il exporter ce produit alors que même les Burundais sur places (dont les Babo) ne sont pas assez bien servis?
      2° Pollution du lac Tanganyika: Notre lac (deuxième réservoir mondial d’eau douce) est déjà menacé par la pollution. Mais, aujourd’hui, cette pollution est encore localisée (sauf la pollution par érosion) au niveau ou près des centres urbain essentiellement dans la ville de Bujumbura.
      Reka ahubwo turwanire ko iki kiyaga cacu ni intabonwa, gishobora kuduha amafi meshi cane kandi aryoshe.
      Ikibabaje, menshi ntakiboneka, ntakiboneka aha hafi iwacu kuruhande rw’Uburundi.

      • Safari

        @Buterere

        Tu n’as pas à t’excuser pour ta réaction du moment où elle corrobore l’idée maîtresse de mon commentaire.

  3. Mutu

    None ko jewe mba muri Canada, uwo mukeke twowukura he ?

    • borntomakelovenotwar

      Tanga adresse tukurungikire, bakudeporeza iwawe muhira aho uba. Kandi ushobora kubikurikira kuri site ya ukabona évolution chaque aho bigeze, avec le code international ya transfert de colis. Mon adresse : [email protected]

  4. Racso69

    Je partage en gros le point de vue des internautes, mais je voudrais rappeler que le lac n’appartient pas qu’au Burundi; je pense donc que toute mesure de régulation de la pêche doit être mise en oeuvre en concertation avec la R.D.C et la Tanzanie voire la Zambie. Deuxièmement je ne suis pas un spécia liste du poisson mais je doute que les espèces endémiques du lac puissent être élevées dans des étangs pour en augmenter la production, et de toutes façons du point de vue gustatif le poisson d’élevage n’a rien à voir avec le sauvage. Enfin, il y a sans doute des mesures à prendre en amont pour éviter les éboulements des collines et le déversement des déchets qui modifient l’écosystème du lac.

    • Buterere

      Il existe au CNDPA une espèce qui est en cours de domestication. Est ce que les résultats de le recherche seront concluants? Croisons les doigts.

  5. Mugamba

    Je salue l’apport de Karimanzira et lui souhaite bon courage! C’est bien difficile de changer les mentalités, mais il faut oser un jour! Ailleurs, on s’engage en politique pour faire carrière! chez nous nous c’est un gagne-pain! M. Karimanzira, un peuple responsable est un peuple éduqué au patriotisme et l’amour du travail bien fait. Notre peuple souffre du manque d’encadrement et d’éducation civique car ses dirigeants se souviennent d’eux quand ils vont leur quémander les voix pour se maintenir au pouvoir. Notre peuple est créatif, contrairement à ce que pensent beaucoup d’entre nous. Dans les années 2000, un jeune avait créé une station de radion dans le centre et les faubourgs de Gitega, comment les dirigeants ne l’ont pas aidé d’aller de l’avant? Dernièrement, sur ce site figurait la photo d’un camping car à la burundaise, qu’en faisons-nous? Iwacu umuntu adukorera ama radios ntiyahonyoye mw’ishure, ubu naho akora amasaha n’ama phones! nk’uwo ntawumuvuga, pour ne citer que ceux-là! Umuganda twoterera benewacu b’abanyagihugu-ntiturindire abatwara- tubigishe kandi twunganire uwo tuboinye ari oimbere y’abandi mukwitunganya!!!! Encore une fois merci Karimanzira.

  6. Karimanzira

    Comment expliquer le fait qu’un Burundais/se préfère porter des bagages des fois énormes sur sa tête et ne pense pas à améliorer sa situation? D’autres peuples ont imaginé l’utilisation des animaux pour le transport et le travail des champs. D’autres ont pensé aux motoculteurs et d’autres encore au tracteurs. Si au moins le Burundais n’est pas capable d’inventer » la poudre », c’est déjà fait au moins il peut imiter les autres peuples qui ont chercher à améliorer la vie. Si j’avais le pouvoir, je commencerais par sensibiliser les gens sur ces petites choses: au Burundi, nous n’avons pas le minimum de suivie, ça ne vaut pas la peine de chercher d’aller sur la lune, je caricature. Il faut d’abord une politique de nourriture pour tous et de bien être. cela passe par l’instruction et la recherche. Les gouvernements des pays qui se sont développés ont beaucoup investi en la formation (école) et en recherche. Quel est le budget annuel alloué à la recherche au Burundi?

  7. Karimanzira

    Merci Mr/ Mme Sérieusement.
    En fait c’est depuis des années que je cherche à comprendre le problème burundais. J’essaie de voir comment les autres peuples s’en sortent et je me demande pourquoi au Burundi on n’avance pas. Je ne parviens pas à comprendre pourquoi on meurt de faim dans un pays où tout pousse ou presque. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi une personne au Burundi qui a de l’intelligence et qui a des bras… par l’instinct de survie n’arrive pas à se dire comme cela se fait chez les autres, je vais trouver un moyen pour sortir de la pauvreté.
    Au lieu de travailler, on guette une personne qui réussit dans une famille et c’est cette personne qui doit faire vivre tous les cousins, cousines, tantes, oncles…Le personne qui émerge au nom de la fausse solidarité familiale est obligée de donner le peu qu’il gagne et pour finir, il n’arrivera jamais à réaliser un projet. Tout le monde de la famille pompe la personne et en fait de compte tout le monde reste dans la pauvre.
    Je me rends compte que seul l’Africain en général et le Burundais en particulier n’a pas encore compris que la vivre est une compétition(dans le sens positif du mot) et c’est par le travail et l’imagination qu’on arrive à survivre. Il faut absolument un changement de mentalité . Voilà Mr ou Mme Sérieusement, ce que je voudrait ajouter. On peut continuer les échanges avec les autres aussi qui seraient intéressé par un sujet pareil.

    • Pour ne pas donner l’impression d’occuper tous les terrains, j’écris rarement sur ce forum que je lis avec plaisir.

      Mais je ne peux pas résister pour réagir au commentaire de « Karimanzira », tellement il est juste ! Oui, nous sommes très peu créatifs,on n’ose pas on se copie les uns les autres (regardez les salons de coiffure, maintenant la mode est au nettoyage à sec). Il parle aussi de cette solidarité, que l’on subit souvent et que l’on accepte pour ne pas être taxé d’insociable. Une sagesse chinoise dit que « l’on peut se noyer parce que l’on ne sait pas nager mais aussi parce que trop de gens s’accrochent sur vous. »
      Antoine Kaburahe

      • Misaga

        C’est vraiment difficile de ne pas réagir positivement a un bon commentaire comme ça, puisque de telles idées peut inspirer pas mal d’entre nous. S’il y avait moyen de créer un forum, ou on échangerait sur les différentes perspectives pour que le Burundi sorte de cette pauvreté ça serait très bien, puisque il y aura plusieurs idées et certains ayant le pouvoir de décider pourront s’en inspirer ou même ça peut aider chaque Burundais a s’améliorer puisque « au choc des idées jaillit la lumière » . Mais je rêve d’un forum qui ne sera pas oriente vers la politique mais plutôt sur les aspects économiques ( par ex comment le Burundi peut améliorer l’agriculture, comment pouvons parier au déficit énergétique, quel secteur pouvons développer pour stimuler notre économie et comment?, quelles sont les lois qui limitent la croissance,etc), puisque si on parle de la politique au vrai sens du terme,il y aura bcq des divergences interminables et hélas sans résultats.

    • Nzobandora

      Je suis partant pour les échanges à ce sujet. J’ajouterai aussi quelques exemples:
      Deux jeunes personnes qui veulent se marier doivent se trouver des millions à bousiller en moins de 24h juste pour <>.

      Certains diront que seules les familles aisées le font mais visiblement même ceux qui sont moins aisés mettent aussi leurs finances dans le rouge pour des festivités pour ne rien garder pour le développement familial.
      Le mauvais caractère des burundais est combiné à leur paresse
      Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il ya toujours des insaku plus des coups bats dans les milieux qui payent généralement bien.
      Je termine aussi par notre eternel démon ‘’Akabare’’ qui appauvrissent les familles car même si certains ne seraient peut pas d’accord avec moi mais le bar quotidien plombe sérieusement le budget des burundais.

      • JEAN PIERRE

        Mr. Nzobandora,
        Je ne suis pas d’accord avec toi sur certains points. Tout d’abord les burundais n’ont pas de la paresse comme beaucoup le disent, mais plutot, nous manquons a faire parce que nous n’avons pas de capitaux et ressouces (umutahe) mais ceux qui ont la chance d’en avoir, ils travaillent plus de 8h par jour (le temps que travaillent les occidentaux). Ex. Les chauffeurs de bus et de taxis, les petits et grands commercants, les coiffeurs, les menuisiers, soudeurs, mecaniciens, etc… et surtout sans oublier nos chers mamans des collines et villages qui travaillent 14 h par jour. Une autre preuve est que quand les burundais arrivent en Europe ou aux USA, ils travaillent durs.
        Quand aux fetes et surtout la fete de mariage, tout le monde souhaite faire un mariage une seule fois dans la vie (sauf en cas de deces de l’epoux (se) ) et je comprends bien pourquoi on fait tout le possible pour celebrer cette journee de mariage. Tous les autres peuples le celebre en leur maniere, mais le resultat et les depenses sont presques les memes (ex. les occidentaux le font dans des places tres chers comme plages, restaurant de high standing, hotel,…).
        Bref, nous les burundais, nous avons de la volonte et de la force pour travailler, mais nous manquons la terre a cultiver, les ressources et les capitaux pour faire du business, et un climat economique et social stable pour pouvoir se developper.
        Nous essayons toujours et un jour nous y arriverons. S’il y a quelqu’un qui puissent nous aider surtout en action, il est le bienvenu et Dieu le benira.

    • Karimanzira

      Mr KABURAHE, je suis très touché par votre appréciation positive de mon commentaire, c’est gratifiant pour moi. Il est vrai que la première étape d’une guérison d’une malade c’est d’abord l’identifier. Ici je souligne une parce que le problème burundais est une équation à plusieurs inconnues il reste alors à trouver un remède, une solution. J’ai entre autres proposé dans un message qui précède celui-ci:
      -la formation
      -la recherche
      -la politique de nourriture pour tous
      -la politique de bien être.
      NB: Je lance souvent ce que je pense sur ce site que je consulte plusieurs fois pas jour.
      Je voudrais être complété ou critiqué. Peut être que la contribution des uns et des autres peut toucher l’un ou l’autre lecteur. C’est de cette manière qu’on peut avancer parce que nous ne pouvons pas continuer à vivre comme si on était au 21ème siècle avant Jésus-Christ.

      Encore une fois merci pour votre appréciation et bonne continuation

  8. Kimonoko

    Les lacs sont pollués c’est pourquoi certains pays n’acceptent pas l’entrée des poisons toxiques harya natwe nukwiyahura en mangeant ses indagara

  9. Karimanzira

    Mais c’est simple chers Burundais, si la demande est forte, il faut augmenter la production. Le mal burundais, c’est de se contenter de peu. Comment voulez-vous satisfaire tout le monde avec vos petits pirogues? Comment voulez-vous nourrir toute une population avec une houe comme outil de travail?
    Personne n’a pensait à changer la houe et nous nous étonnons de mourir de faim. Il faut l’avouer, nous sommes fainéants. Nous sommes beaucoup à penser comme cette personne du Burundi qui se plaignait de la misère dans laquelle elle est . Quand on lui posa la question s’elle s’est posé la question pourquoi elle est pauvre et comment en sortir, elle ne savait quoi dire. Sa seule réponse est qu’elle n’est pas seule à être pauvre. Voilà le problème burundais entre autre: une amnésie du cerveau et le fainéantise. Entre temps on guette ceux qui réussissent, on les vole ou on les tue pour avoir leurs biens.
    Tout le monde veut aller en politique parce que c’est là où on trouve de l’argent facile(corruption, détournement…). Si on pouvait améliorer d’autres secteurs et en vivre convenablement, on ne s’entretuerait pas pour être administrateur, gouverneur, ….

    • Serieusement

      @Karimanzira
      ton commentaire est le plus pertinent que j’ai vu sur ce forum depuis des années !

      • JP-K

        MOT DU JOUR: « Personne n’a pensait à changer la houe et nous nous étonnons de mourir de faim »
        @ Karimanzira, merci beaucoup. Iyo nja muri politique ico nico cari kunjana. Voir que nos braves paysans utilisent encore cet outil du moyen âge au 21e siècle et 50 ans après l’indépendance ça fait pleurer. Et on leur demande en plus de produire ! Gwiza umwimbu banyagihugu ! Foutaise.

        Je pense que Bagaza avait essayé d’introduire la mécanisation agricole … que Buyoya, préoccupé par l’unité, a vite fait d’oublier. Comme si on ne pouvait pas marcher en mâchant de la gomme !

      • Misaga

        Tres bon commentaire vraiment. il faut une forte sensibilisation,afin d’éveiller notre conscience et changer notre manière de pensées . Nous devons accepter notre pauvreté et chercher ensemble comment s’en sortir sans se jeter des torts. Au lieu de parler seulement de la politique ,dont apparemment même la plupart les auteurs( que ça soit cote pouvoir ou cote opposition) ne savent pas ou aller ,quoi faire,quoi proposer de concrets, il faut échanger des idées,être solidaire pour nous sortir de cette pauvreté et améliorer au moins nos conditions de vie. Bravo encore Karimanzira for your comment.

      • Ntiwihebure

        Très bien notre ami karimanzira, vous parlez mal du bon Français pour de bonnes idées. Si prendre la parole revient à prendre le risque, en tout cas je vous encourage. Continuez à réveiller nos amis de tous horisons, qu’ils sachent où centrer le regard au lieu de se regarder toujours aux nez, projeter aux orteilles et espérer remplir les poches après avoir précarisés leurs futures descendants.

        • Mutu

          «…vous parlez mal du bon Français pour de bonnes idées…de tous horisons…se regarder toujours aux nez, projeter aux orteilles et espérer remplir les poches après avoir précarisés leurs futures descendants…»
          En bref, tu as pris plus de risque que lui en écrivant en français.

    • Nzobandora

      Karimanzira
      Votre commentaire est exmplaire.
      Chapeau!

    • MNF

      Karimanzira,
      Merci de tes commentaires; je me suis retenu mais je me retrouve dans l`obligation de réagir.
      Tu a beau rever, mais tu risque de te grater la tête jusqu`à la fin de ta vie si on se refère à l`état actuel des choses au Burundi.
      Pour se développer, il y a les préalables: la stabilité politique, la vision politique, l`esprit d`entreprenariat, etc … etc… .
      Pour ne pas faire des commentaires inutiles , donnez-nous, un seul exemple d`un pays qui a pu se développer avec des Dirrigeants aussi irresponsables tel qu`on en a connu au Burundi, depuis l`Indépendance ou même avant !
      A mon avis, la Politique et le développement ( économique, social, mental, …) vont de paire; dissocier les deux et avancer au 21 ème siècle serait un miracle de Dieu.
      Merci et bonne lecture.
      MNF

    • Alice Ka

      Donc, on ne s’attaque pas a la maladie on change juste de thermometre… Merci ca fait du bien votre commentaire, surtout en ce moment. Komera!

  10. Nzobandora

    Depuis l’entrée du pays dans L’EAC il était prévisible que des produits comme le poisson, huile de palme, fruits, sucre allaient être plus rare et de plus en plus cher sur le marché.
    Maintenant si le poisson est vendu aux USA et Canada il va progressivement disparaitre sur le marché local.
    Néanmoins l’exportation mieux organisée pourrait permettre de créer de l’emploi, accroitre les revenus de la population et de l’Etat au lieu de la confier à des individus qui vont certes s’enrichir mais sans bénéfice réel pour le pays.
    L’état devrait aussi prendre des mesures visant à limiter les effets de l’exportation des produits de qualité (hausse des prix sur le marché locale) en limitant par exemple les quantités à exporter et ainsi permettre aux nationaux de jouir des produits locaux car à titre d’exemple, l’essence ne se vend pas plus cher dans les pays du Golf exportateurs du pétrole mais plutôt c’est le contraire et c’est possible aussi chez nous.

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