Autour des kiosques en bois, près du parking de Rumonge, qui faisaient office de restaurants et buvettes, rien ne bouge suite à la fermeture de ces kiosques par l’administration communale.
Les restaurants et buvettes se trouvant près de ce parking ont été fermés par l’administration en vue de mettre en application l’arrêté du Premier vice-président de la République portant réglementation des débits de boissons, restaurants et autres établissements ouverts au public.
Des braseros avec du mukeke grillé étaient visibles près de la RN 3, un endroit prisé par les passants, notamment les touristes qui apprécient le goût du Mukeke frais grillé du lac Tanganyika.
Rose Ntiranyibagira, une veuve qui tenait un restaurant et une buvette, confie qu’elle n’a pas d’autre ressource de revenu pour entretenir sa famille. Elle demande que les autorités administratives puissent lever cette décision pour ne pas sanctionner les touristes et les voyageurs qui constituent la majorité de sa clientèle.
Nyandwi Ramazani, un chauffeur de bus, qui fait régulièrement Bujumbura-Makamba, indique que les passagers sont aujourd’hui mécontents parce qu’ils ne peuvent pas trouver du Mukeke grillé et du Chikwange. Il signale qu’il faisait escale à cet endroit pour que ses passagers puissent manger du poisson. Il demande que cet arrêté soit modifié afin de ne pas sanctionner les voyageurs.
Contacté, Gérard Ndikumana, administrateur communal de Rumonge, affirme qu’il n’a fait qu’appliquer l’arrêté portant réglementation des débits de boissons, restaurants et autres établissements ouverts au public. « C’est aussi pour protéger la population contre le choléra qui a réapparu en commune Rumonge, il y a deux semaines. »
Des dizaines de jeunes gens se retrouvent ainsi au chômage. Des observateurs sur place craignent une recrudescence du banditisme.
Cette mesure est mal avisée autant du point de vue administratif qu’économique et social. Je ne crois pas que l’alcoolisme soit devenu un problème de santé ou de sécurité publique pour justifier la prohibition. Souvenez-vous de l’époque de la prohibition aux USA dans les années 30. Ça n’a rien donné à part l’augmentation de la contrebande et du crime organisé. J’espère que les différents intervenants directement concernés vont faire appel à la Cour constitutionnelle pour invalider cette mesure. Autrement, tout le monde est perdant.
Quelle mesure impopulaire! tout simplement, j’apprécie la bravoure de l’administrateur CARAZIWE de NGOZI qui a d’abord consulté tous les intervenants; c’est-à-dire, les administratifs et les commerçants de sa circonscription avant de prendre une décision consensuelle d’ajuster les heures d’ouverture et de fermeture.
Que les autres suivent ce bon exemple, en commençant par Mr le Maire SAIDI JUMA.
Certains responsables administratifs ne cachent plus leur envie de passer outre cet arrêté suite au ras-le-bol de la population et effets négatifs sur le plan économique; dalleurs celui de la commune Ngozi a déjà publiquement refusé de l’appliquer.
Mise à part l’autorité du VP qui se trouve égratigné l’on peut simplement penser s’il a vraiment des conseils économique et juridique bize amashure (touchant des salaires, exonérations, charroi zéro etc.,) pour lui avoir laissé prendre une mesure insensée sur tous les plans.
Mais bon il faut que berekana yuko bariko barakora un peu…..
Hahahaha ewe UproDD ya Concilie !!!
Ni ingingo yo gushimira kuko uwayifashe arazi icatumye ayifata kandi si ikijuju!!
Ngira ni wewe uyishima wenyene kuko uzi ivyo les communes,les commercants ainsi que les familles bahahombera par rapport yivyiza wibaza yuko bivamwo wobonye yuko ataco imaze nagato. sinon ivyuko yoba ari ikijuju c’est toi qui le dis.
Mahoro,
Pour t’aider à comprendre ;
Sur le plan économique, niwaba uzi ingene des zones comme Bugarama, Jenda, Rumonge, Kanyaru,Kobero, les plages ,etc… aho hantu bakoze ayo masaha gusa bohakura iki ?Urabona abanywera i Bugarama 20h ?Bangahe par rapport yo kumurango ? Bamwe badandaza ibifungurwa bobo ntibahahombera ?Turi muci avec des vacanciers et touristes tukababuza l’occasion de dépenser l’argent bazanye wumva Bazombanza ahunguka iki ?
Hanyuma ngo abarundi bakure amaboko mumpuzu bakore. None ushaka bakore iki ubabujije gukora mugihe taxes et impots zozo ziguma ziduga?
Puis, sur le plan juridique, womenyera afise ububasha bwo kwandika arreté à effet immédiat sur la vie du pays (prérogative du parlement), agashiramwo amendes et peine de prison ?Wumva afise abafasha bazi ico bakora ?
Merci au responsable communal de Ngozi qui a compris yuko itunga rya commune ariryo ryohaguye, ino naho ico bazorikoza ntawukiyobewe (ibiturire) mugabo ikiri sure ridakuwe officiellement rizogenda ririkura bukebuke.
None ibi vyose bizoba vyamaze iki ? Amoins qu’on vise indirectement leur participation financière soit disant pour »financer les élections ».
Wait and see!!!!
Certains responsables administratifs ne cachent plus leur envie de passer outre cet arreté suite au ralebol de la population et effets negatifs sur le plan economique;d;ailleurs celui de la commune Ngozi a deja interdit l’application de cette mesure.
Mise à part l’autorité du VP qui se trouve egratigné l’on peut simplement penser s’il a vraiement des conseils economique et juridique (touchant des salairs,exonerations,charroi zero etc,) pour lui avoir laissé prendre une mesure insensée sur tous les plans.
Mais bon il faut
On ne peut pas être contre la vertu: nous sommes tous d’accord avec les articles concernant les boissons prohibées parce que dangereuses pour la santé de la population.
Cependant, de quel droit ce 1er V-P peut-il empêcher un homme ou une femme en vacances ou en dîner d’affaires de prendre son verre de vin ou de bière pour accompagner son repas dans un établissement agréé et qui paie ses taxes et impôts à l’État ? Le Burundi serait-il en train de devenir un Arabie saoudite de l’Afrique centrale ? J’espère que les hommes et femmes de lois de ce pays vont introduire des recours sans tarder contre cette mesure prohibitionniste!!!