Des filles dont d’âge varie entre 13 ans et 17 ans sont régulièrement arrêtées dans des hôtels et maisons de passage de la ville de Rumonge par la police en train de se prostituer. Les organisations engagées dans le domaine de l’enfance tirent la sonnette d’alarme.
La majorité de ces fillettes ne sont pas originaires de Rumonge. La plupart étaient avant travailleuses dans les ménages avant de se reconvertir dans la prostitution. D’autres sont des enfants abandonnées ou issues des parents divorcés ou victimes du phénomène de proxénétisme qui prend de l’ampleur indiquent.
N.A, 15 ans, est originaire de la province de Karusi. Elle indique qu’elle travaillait ans un ménage depuis deux ans dans la ville de Rumonge. Selon ses propos, c’est lorsque sa patronne l’a chassée l’accusant d’avoir volé de l’argent qu’elle s’est mise à pratiquer la prostitution.
H.F, 17 ans est originaire de la commune de Songa, province de Bururi. Elle raconte qu’une femme l’hébergeait à Rumonge où elle étudiait dans une école. D’après elle, un jour cette femme lui a obligé de coucher avec des hommes et c’est cette femme qui percevait de l’argent.
Après une certaine période, elle s’est révoltée et la femme l’a chassée. « Dès lors, je me suis adonnée à ce vieux métier du monde. »
Elle interpelle d’autres fillettes à dénoncer des femmes proxénètes. Cette fillette demande aussi aux associations qui militent pour la protection et la promotion des droits de l’enfant à documenter des cas de proxénétisme et d’encadrer les victimes de ce phénomène.
Des défis à surmonter pour l’année 2017
Les associations engagées dans la défense des droits de l’enfant en province de Rumonge qui sont Oideb, Fvs-Amade, Terres des hommes, ACPDH et le coordonateur du Cdfc dans cette province se sont rencontrés à la fin de la semaine passée et ont relevé les grands défis à la protection et la promotion des droits de l’enfant.
Il s’agit de la traite et le trafic des êtres humains dont les enfants, la prostitution infantile, le non enregistrement des naissances, le travail des enfants, les enfants en situation de rue et la réinsertion des enfants en conflits avec la loi une fois libérés.
Ces défis ont été mis dans le plan d’action 2017 et des solutions à ces problèmes ont été envisagées.
Les responsables de ces organisations ont déploré que la province de Rumonge soit un couloir de traite et du trafic humain dans cette sous-région. Surtout qu’une dizaine d’enfants congolais provenant du sud Kivu ont été interpelés ces derniers jours avec un trafiquant alors qu’ils se rendaient au Malawi en passant par le Burundi et la Tanzanie.
y aurait il un rapport avec le fait que le pays est devenu le plus pauvre du monde?
C’est immoral!!!! on ne doit pas se contenter d’arrêter seulement ces jeunes filles mineures…elles sont les vraies victimes…..on doit arrêter surtout leurs clients pédophiles ainsi que les proxénètes!!!!
Je vous dis merci monsieur Casimir. Vous avez raison.
Je m’excuse , Si il y a offre, il y a demande.
Soigner c’est bien mais prévenir c’est encore mieux.
– D’où vient ce problème social : les causes…
– Comment enrayer ces causes : mise en place des mécanismes de protection : paix, emplois décents pour une grande majorité,…
– Les sanctions.
Bon week-end tout de même.
Je suis d’accord qu’il faut combattre ce fléau sans pitié mais une question subsiste: Par où commencer? Quelle est la racine du problème? Tout est enraciné dans la pauvreté qui gangrène le pays. Pauvreté matérielle chez ces filles qui n’ont pas de ressources pour manger, s’habiller, vaquer aux activités dignes comme les études ou travail légalement rémunéré. Pauvreté également chez les proxenètes et autres trafiquants illégaux mais ici la pauvreté est tentaculaire: la pauvreté matérielle doublée de celle de coeur, de dignité, d’éthique et de morale. Autrefois, un homme coupable de rapports sexuels avec une fillette encourait une prison de 25 ans minimum. Aujourd’hui un directeur d’école viole avec ruse ses écolières et n’est pas inquiété. C’est sûr que les proxenètes corrompent la police pour pouvoir s’adonner à ce commerce honteux. Qui est responsable et coupable au bout du compte? C’est l’administration à savoir le gouverneur de province, l’administrateur communal et ses subalternes ainsi que la police qui ne s’acquitte pas de ses devoirs d’arrêter les criminels. En définitive, c’est le gouvernement qui a démissionné de ses fonctions élémentaires. Maintenant, il ne faut pas demander aux affamé(es) ou aux « sans-coeurs » de résoudre ce problème; c’est au gouvernement de terminer les vacances et de travailler sérieusement.
Es-tu vraiment sur de tes affirmations?
C’est un fléau qu’il faut combattre énergiquement et sans pitié!
Il faut faire une analyse approfondie avant de penser à ta position