Samedi 23 novembre 2024

Économie

Rumonge : la conservation du poisson frais, un casse-tête

31/08/2017 6

Faute de chambres froides et une machine à glaçons fonctionnelles, le poisson frais s’abîme.

Des ouvriers étalent du poisson sur des claies de séchage faute d’une chambre froide.

La semaine passée, de grandes quantités de poisson ont été pêchées dans le lac Tanganyika au niveau des communes de Rumonge et Nyanza-lac. Les commerçants ont manqué un marché d’écoulement et le poisson a pourri. En effet, la chambre froide construite avec l’appui du projet Prodap, fermé, ne fonctionne plus et la machine à glaçons produit de petites quantités de glaces.

Jumaïne Kayumbu, responsable de cette machine, indique que dans les conditions normales, elle produisait 6 tonnes de glaces par jour lorsqu’il n’y a pas de coupures de courant électrique. Aujourd’hui, elle en produit 20% à causes des coupures répétitives du courant.

La Regideso priée d’éviter les coupures électriques

Il souligne qu’ils ont une grande demande en glaçons de la part des Burundais, des Congolais et des Tanzaniens qu’ils n’arrivent pas à honorer suite à ce problème de courant électrique.

D’après Kayumbu, cette machine est un don du Pays de la Loire aux pêcheurs de Rumonge. Il précise qu’avec 6 tonnes de glaçons, ils peuvent satisfaire les demandes des gens de Kigoma, ceux du Sud-Kivu et les demandes des Burundais. Il demande à la Regideso d’alimenter régulièrement cette machine en courant électrique afin que les consommateurs puissent avoir du poisson de bonne qualité.

Il fait savoir que des gens tombent souvent malades après avoir consommé du poisson avarié. Et de demander au ministère ayant la pêche dans ses attributions de trouver une solution durable à ce problème.

Avec l’appui du projet « Prodab » qui a fermé ses portes en 2011, une chambre froide avait été donnée à une association des femmes commerçantes de poisson. Mais celle-ci n’a jamais fonctionné.

Cette chambre froide était une réponse aux problèmes de conservation du poisson frais. Les commerçants et consommateurs demandent avec insistance que cette chambre soit réparée afin de pallier ce problème de conservation de poisson.

Il faut dans l’immédiat installer des chambres froides sur les différents ports de pêche afin que les gens consomment du poisson de bonne qualité.

Forum des lecteurs d'Iwacu

6 réactions
  1. Adamond Christian

    Sankara Thomas: »Notre pays produit suffisament de quoi nous nourrir,nous pouvons depasser meme notre production,malheureusement PAR MANQUE DE L’ORGANISATION nous sommes encore obliges de tendre la main pour demander les aides alimentairs,… »! Et puis Burkinafaso=pays des hommes integres=un homme integre ne peut pas mentir,voler,tuer,torturer,…!Les autorites burundaises mentent bcp et sont mal organisees!Comment voulez-vous que la machine fonctionne sans electricites?Et Come Manirakiza ministre il a bcp mentir sur l’eletricite son president Nkurunziza admire les menteurs!
    https://www.youtube.com/watch?v=5dIqWzNQiaw

  2. Rurihose

    Décidement il n y a que de mauvaises nouvelles qui viennent de la république bananière

    • Bakari

      @Rurihose
      Il semble que les congolais et les portugais parviennent, depuis longtemps à conserver du poisson durant plusieurs mois grâce au sel et au séchage (les délicieux makayabu).
      Il ne nous reste qu’à nous y mettre (vive le makayabu) en attendant une bonne fourniture en électricité, qui apparemment n’est pas pour demain.

      • i

        Le poisson frai n’a pas d’égal par rapport au poisson fumé. Si non, le fumage reste toujours une pratique de recours en périodes de bonnes prises.-

    • Ramazani

      @ rurihose
      C’est la faute à l’opposition ???? suivez vous mon regard?

      • Banzubaze

        @Ramazani
        La conservation du poisson dans ces régions pose des soucis depuis longtemps.
        Je le voyais déjà il y a 40 ans (des caisses de poisson pourrissant rejetées dans l’eau). Pour dire qu’il n’y a pas eu beaucoup d’évolution depuis lors. Majorité et opposition ne faisaient pas encore partie du vocabulaire burundais.

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