La police a arrêté, ce mercredi 10 septembre, 4 agents du service d’Etat-civil pour avoir falsifié le registre de mariage d’un certain Ngendakuriyo qui venait de contracter un second mariage.
Gérard Ndikumana, administrateur communal de Rumonge, indique avoir reçu une plainte d’une certaine Espérance Ndayishemeze selon laquelle son mari venait de contracter un second mariage officiel. Il a constaté que la feuille du registre de mariage où était enregistré cette femme et son mari été déchirée. Et qu’un certain Ngendakuriyo de la colline Gatete a contracté un mariage officiel avec Fidiose Iteriteka, le 22 août dernier.
L’administrateur a alors porté plainte contre ce personnel du service d’Etat-civil pour falsification du registre, ce qui est une faute grave.
Il a précisé que la seconde union va être annulée. Il demande à la population de passer de temps en temps à la commune pour voir la publication des bans afin d’aider les autorités communales à débusquer des fraudes et autres irrégularités.
Ces 4 agents d’Etat-civil sont détenus au cachot de la police où des enquêtes ont commencé afin de déterminer celui qui a déchiré cette feuille.
Les organisations féminines de Rumonge se réjouissent de cette action et demandent au conseil communal de Rumonge de vérifier d’autres cas d’irrégularités qui sont signalés.
Louis Bakanibona, ex-agent de la commune de Rumonge, aujourd’hui à la retraite, demande aussi au conseil communal de Rumonge de mener des enquêtes pour retrouver un registre des propriétaires des propriétés foncières de la commune de Rumonge, un registre qui a disparu en 2008.
Des observateurs avisés demandent au gouvernement d’appuyer les communes pour l’informatisation du service d’Etat-civil, car « c’est un service très sensible pour l’avenir d’une nation. »
Abo bagabo bata ingo birukira abamaraya ni ukubahagurukira
« Ukutakubita imbwa bigwiza imisega », gerageza mukingire igihugu!
Dites-moi si au Burundi les gens n’ont plus le droit de divorcer et de se remarier avec qui ils (elles) veulent (sans devoir falsifier des registres évidemment) ? M. Nivyo ou plutôt Sivyo, connaissez-vous cette dame nommée Fidiose pour la traiter de « pute » ?