Des ampoules mobiles alimentées par une batterie remplacent les lampes à pétrole dont les pêcheurs se servaient dans la pêche depuis bien des années. Les pêcheurs s’en réjouissent.
Benoît Ruvumwa, un pêcheur qui vient de passer 45 ans dans le métier est aux anges : « Fini le cauchemar d’allumer des lampes à pétrole, fini les dépenses exorbitantes de pétrole et les difficultés d’éclairer le fond du lac. » Il estime que les dépenses sont aujourd’hui minimes car il faut 5 mille Fbu par jour pour charger ces deux batteries alors qu’avant il fallait plus de 100 mille fbu par jour pour acheter du pétrole à mettre dans les lampes
Ce pêcheur indique que ça fait deux mois que cette nouvelle technique de pêche est introduite au Burundi après être utilisée en Tanzanie.
Selon Bénoît Ruvumwa sur un catamaran ( 2 pirogues de pêches liées), il faut deux batteries mobiles qui alimentent 20 ampoules pour voir le fond du lac Tanganyika. Avec cette nouvelle technique, poursuit-il, il est facile de localiser l’endroit où il y a beaucoup de poissons, contrairement à l’ancienne technique d’éclairage avec des lampes qui ne donnaient pas assez de lumière. La qualité du poisson va aussi s’améliorer car quelques gouttes de pétrole se versaient dans le poisson.
« Un syndicat des pêcheurs est nécessaire »
Les défis dans le secteur de pêche ne manquent pas, malgré des avancées sur le point technologique. D’après Benoit Ruvumwa, les pêcheurs n’ont pas un cadre approprié pour discuter de leurs propres problèmes. Il trouve alors qu’un syndicat des pêcheurs est nécessaire.
Avant d’ajouter : « Jusqu’aujourd’hui, d’autres personnes réfléchissent à notre place et prennent des décisions sans nous consulter. »
Il interpelle le ministère ayant la pêche dans ses attributions ainsi que d’autres organisations de la société civile de les aider à former leur syndicat.
L’insécurité dans les eaux du lac Tanganyika les préoccupe. Pour cela, il demande le renforcement de la sécurité dans les eaux du lac.
Signalons que les consommateurs apprécient cette nouvelle technique de pêche car, selon eux, la quantité du poisson pêché augmente de plus en plus.
Absolument, les prix du poisson devraient baisser consequemment sur le marche.
Rero dushobora kwizera ko n’ibiciro vy’isamaki bigiye kugabanuka!!!
« Il interpelle le ministère ayant la pêche dans ses attributions ainsi que d’autres organisations de la société civile de les aider à former leur syndicat. » Les pauvres !!! Il faut vous organiser vous-mêmes chers pêcheurs !! Si non vous serez dépendants…jusqu’à vous obliger peut-être à prendre des cartes des partis !!!!