Usage de faux diplômes, enseignants fictifs, corruption dans l’octroi des mutations, monnayage des points, non-respect des règles dans l’attribution des marchés. Telles sont les formes de corruption qui s’observent dans le domaine de l’éducation.
Selon Juvénal Bigirimana, gouverneur de Rumonge, certaines formes de corruption sont encore visibles en milieu scolaire dans sa province. Il l’a souligné à l’ouverture d’un atelier de lutte contre la corruption en milieu scolaire organisé par la Brigade spéciale anticorruption avec le soutien financier du PNUD à l’intention des différents partenaires de l’éducation, du 19 au 20 septembre. Jeanine Ihorihoze, directeur général de l’enseignement fondamental et post fondamental a indiqué que désormais il sera créé à chaque école, un club anti-corruption pour combattre différentes formes de corruption qui s’observe en milieu scolaire. Selon elle, ces infractions s’observent dans le recrutement, le remplacement et la réintégration du personnel enseignant et dans la gestion du mouvement du personnel.
Des surestimations des heures prestées par les enseignants vacataires, des fraudes dans l’attribution des marchés publics, des fraudes dans l’authentification des diplômes, dans l’agrément des écoles privées, dans l’orientation de fin de cycle, dans les évaluations scolaires, dans la surfacturation des vivres.
Retoucher la loi anti-corruption
D’après elle, le ministère a commencé à prendre des mesures pour combattre la corruption en milieu scolaire. Il s’agit notamment de la transparence dans le recrutement, des affectations, des mutations et des transferts. C’est aussi le traitement urgent des dossiers endéans 48 heures, l’amélioration d’un système d’accueil et d’orientation des demandeurs de services et des sanctions des cadres et agents qui se rendent coupables d’actes de corruption et de malversations économiques. Elle a parlé aussi de la mise en place des boîtes à suggestion au niveau des directions communales et provinciales de l’enseignement.
Les participants ont indiqué que la loi actuelle anti-corruption présente des lacunes et ont demandé que cette loi soit vite retouchée afin que la brigade générale anti-corruption puisse poursuivre toute personne qui se rend coupable d’actes de corruption et de malversations économiques. Il faut que cette loi puisse réprimer les infractions comme l’enrichissement illicite.
Le commissaire général de la brigade anti-corruption a indiqué que ces ateliers visent à sensibiliser les directeurs provinciaux et communaux de l’enseignement, les directeurs d’écoles, les comités des parents et les comités de gestion des écoles pour qu’ils participent à la lutte contre la corruption en milieu scolaire. Ces ateliers vont se tenir dans toutes les provinces.
Wahereye ahatariho nyakubahwa.wariguhera muri ba ministres ,aba generaux,polices,na documentations nayo aba bamwarimu biba ingwa.Emwe ndazi ko wigiza nkana aba sibo batuna tuba aba mbere kwisi muri corruption .