Plus de quatre mois viennent de passer, sans aucune assistance aux rapatriés de la Tanzanie. L’Administration lance un cri d’alarme à leur faveur.
Croupissant devant les bureaux de la commune Rugombo, 17 ménages composés de 47 rapatriés vivent dans la désolation totale.
Un rapatrié raconte : « Nos biens sont restés en Tanzanie et nous sommes jusqu’à ce jour sans assistance. » Cet octogénaire ajoute qu’ils n’ont aucun moyen pour survivre. Quand il pleut, poursuit-il, nous sommes obligés de nous tenir debout, et le froid menace nos enfants. Et d’ajouter : « Ils sont attaqués par les maladies respiratoires et diarrhéiques. »
Jeannette Niyonzima a été séparée de son mari et ses trois enfants. Elle ne connaît pas l’origine exacte de ses parents : « Ils nous ont racontés que leur origine Cibitoke. Mais on ne connaît ni la colline, ni la commune. » Pour survivre, ils sont obligés de travailler dans les champs des résidents.
Ils demandent l’assistance du gouvernement et tout bienfaiteur.
La commune est incapable de les assister
Béatrice Kaderi, administrateur communal de Rugombo, dit que sa commune est incapable de supporter ces rapatriés. Elle reconnaît qu’ils vivent dans de mauvaises conditions, mais que la commune est dans l’impossibilité de les assister : « Pas de terrains encore moins les moyens financiers pour satisfaire leurs besoins. » Par ailleurs, elle précise que ces rapatriés sont à la cause de perturbation de certains services communaux.
La Commune de Rugombo de même que celle de Rumonge sont les communes les plus convoitées.
je ne comprends pas comment l’Administrateur peut ainsi répondre devant de telles situations!
Ou est le fameux SERAPIYO avec sa fameuse CNTB. Il pourrait foutre dehors quelques BASANGWA pour installer ces rapatriés puis le tour est joué. Maintenant qu il a une commission et un tribunal sans appel rien qu a lui. C est devenu simple.
Mais il me semble que la question de la terre est plus profonde que lui et ses patrons ne l imaginent. Pour dire que leur haine en vers les BASANGWA et leurs compagnons d infortune ne suffira pas pour faire le bonheur de tous leurs préférés. La solution ne se trouve peut – être pas dans leurs gesticulations divisionnistes mais dans les propositions sages de ceux-là que leur haine les empêche d écouter. Ndaciwe ndagiye.
Il ne faut pas etre extremiste jusqu’ à qualifier serapion yumuntu akeney kurenganya aho usanga abiwanyu harayo banyaze ko mutari bwabivuge menya ivyanyu avant de juger les autres
A Iwacu: quelle est au juste la stratégie de rapatriement des réfugiés Burundais? Notre pays a demandé à plusieurs pays abritant des exilés Burundais de les faire rentrer n’est-ce pas? Et après?? Beaucoup de ces exilés avaient un toit et de quoi se nourrir à l’étranger, mais voilà que nous même n’avons pas assez au pays mais les dirigeants continuent à solliciter le rapatriement? Drôle et incompréhensible!
Nukubwira Nkurunziza akaja arubaka amashure n’amavuriro en prévoyant aussi des locaux/hangars supplémentaires en annexes pour des sinistrés ou des gens/familles mal pris comme ces rapatriés canke abasenyegwa n’imvura. Ni catastrophes nyinshi zishika abantu batiteguye. Ces locaux vacants sur des sites stratégiques nk’amashure, paroisses, centres communautaires, zoheza zigafasha mu bitari bikeya. Sinon abo bana des rapatriés sans abris et qui n’ont rien à mettre sous la dent barabajana dans des orphelinats publics ou privés en attendant que leurs parents respectifs trouves des logis décents…