Le Burundi occupe la 160ème place dans le classement de Reporters sans frontières (RSF) sur la liberté de la presse de 2017. Cette organisation fait savoir qu’il ne fait pas bon exercer la profession de journaliste depuis la tentative de coup d’Etat de mai 2015.
«Les journalistes peinent à travailler librement et sont régulièrement harcelés par les forces de sécurité, encouragés par un discours qui associe les médias non alignés à des ennemis de la nation.» Et de fustiger que « l’essentiel des radios indépendantes demeurent fermées. »
Selon Innocent Muhozi, président de l’Observatoire de la presse burundaise (OPB), il n’est pas surprenant que le Burundi recule de quatre places dans ce classement. «Le respect des droits, dont celui de la liberté de presse, n’est pas possible au moment où le droit à la vie, fondement de tous les autres, est enfreint.»
Gabriel Bihumugani, vice-président du Conseil national de communication (CNC), fustige ce rapport. Il soutient que ce rapport a été rédigé sur base de fausses informations. «RSF n’a considéré que les événements de 2015 et la disparition de Jean Bigirimana, journaliste à Iwacu. Sauf ce cas, les journalistes ne sont pas maltraités au Burundi.»
M. Bihumugani affirme que l’organe de régulation de la presse n’a ménagé aucun effort pour retrouver Jean Bigirimana : «Le CNC a fourni des efforts, en vain. Nous ne pouvions qu’interpeller des responsables habilités pour des éclaircissements. Chaque institution agit en fonction des moyens dont elle dispose.» Et de soutenir que son institution fait de son mieux pour garantir la liberté de la presse.
Signalons que la place du Burundi fait de lui le dernier dans la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est. Il est talonné par le Rwanda (159ème), le Soudan du sud occupe la 145ème position, l’Ouganda 112ème, le Kenya 95ème et la Tanzanie 83ème.
Le Burundi dans le classement mondial de la liberté de la presse (RSF)
Sans se mentir, les gens qui font ces classements le font aussi pour des mobiles politiques!
Le burundi est un des pays en Afrique où la liberté d’expression est assurée. Avant la crise de 2015, les journalistes disaient ceux qu’ils voulaient. Quand je vois ce que certains journalistes osaient écrire au Burundi , ils n’auraient jamais pu le faire ailleurs, comme au Rwanda.
D’ailleurs on peut se poser la question de pourquoi certains journalistes burundais qui tiennent tant à la liberté d’expression ont choisi de fuir au Rwanda, pays où la liberté d’expression des journalistes et de toute la population d’ailleurs est très très très limitée. C’est assez bizarre.
Après la crise de 2015, c’est normal que les choses aient un peu changé. Certains journalistes sont devenu journaleux, des politiciens, prenant position pour les putchistes. Pire, certains ont même trempé dans le putsch.
Alors que voulez-vous? Qu’on vous donne la même confiance qu’avant? Impossible.
Regagnez notre confiance et on verra bien.
« Regagnez notre confiance et on verra bien. » Plus arrogant que vous, on meurt! Qui êtes-vous pour lancer des âneries de ce genre? Avec des gens comme vous, on est certain d’aller droit dans le mur.
plus arrogant on meurt!?, neni! la vérité ai-je appris est plurielle! Donc si je mens je meurs! L, a liberté d expression qu on voit au Burundi est vraiment remarquable!
Reste qu’ à perfectionner la langue de Shakespeare pour nos compatriotes partis pour mieux diffuser leurs commentaires anti 3èm mandat! Mais attention plongée dans la complainte cette frange contestataire ne voit pas que l heure tourne… Et, bientôt pourquoi le 4eme mandat,?