« Cette restriction de l’espace d’expression et d’information ne fait que confirmer le virage autoritaire du gouvernement burundais qui se coupe de toute perspective différente de la sienne et isole encore plus la population burundaise, déjà privée de presque toute source d’information objective », a déclaré Cléa Kahn-Sriber, responsable du bureau Afrique de RSF, mercredi 26 octobre.
Pour RSF, la criminalisation des journalistes et associations incarnant les forces vives de toute société est inadmissible. Cette organisation de défense de la liberté de la presse rappelle l’arrestation, le 23 octobre, de la journaliste américaine Julia Steers, de Gildas Ihundimpundu, collaborateur de la BBC et journaliste de Bonesha Fm et leur chauffeur, l’interpellation de Fidélité Ishatse, deux semaines plutôt, à Bukemba, province Rutana et la disparition de Jean Bigirimana journaliste d’Iwacu, il y a plus de trois mois, etc.
Le Burundi perd onze places dans le classement 2016
RSF revient également sur la radiation et la suspension provisoire par le ministère de l’Intérieur de certaines organisations de la société civile dont l’Union Burundaise des journalistes (UBJ). Cléa Kahn-Sriber rappelle que ce syndicat de journalistes n’a cessé de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse depuis le déclenchement de la crise en mai 2015.
Elle se dit également inquiète par les récentes mesures du Conseil national de la Communication (CNC) interdisant, par exemple, l’émission « Karadiridimba » de la radio Isanganiro, pour une période d’un mois. « Cette émission donnait la parole aux Burundais de la diaspora », précise RSF. Cette dernière appelle les autorités burundaises à prendre leurs responsabilités politiques et démocratiques. RSF signale que le Burundi a chuté de onze places, depuis 2015, dans le classement mondial de la liberté de la presse, (156ème place en 2016).
Personnellement je ne suis contre les médias mais :
– Quand les médias animent les manifestations comme un match de football jusqu’à même changer leur ligne éditorial, que cela veut dire?
– Quand le journalisme se détourne de sa mission d’informer et se tourne d’une mission de critiquer et s’attaquer d’une partie vous appellerez ça un droit!
– N’est-il pas interdit dans votre déontologie de diffuser une accusation contre quelqu’un sans avoir vérifier cette information et/ou sans avoir invité l’accusé à démentir? Mais bcp de journalistes burundais font ça?
– N’est-il pas interdit dans votre déontologie de diffuser l’information sur la vie privée de quelqu’un mais certains médias ne font que ça?
– N’est-il pas interdit dans votre déontologie de diffuser une information qui peut porter atteinte à la sécurité de quelqu’un ou d’un État mais certains média font ça?
– N’est-il pas recommandé dans votre déontologie qu’un journaliste digne de son métier travaille avec neutralité et sans partialité mais certains média font régulièrement le contraire!
Bcp de recommandations de votre propre déontologie sont régulièrement violées mais je n’ai jamais entendu ou lu dans vos rapports où vous condamnez ceux qui violent votre charte, là je ne mentionne pas expressément ceux qui violent la loi (parce que pour les journalistes aucune loi de la presse n’est parfaite). Comprenez-moi, je ne parle pas seulement ceux qui se montrent contre le gouvernement car même ceux qui sont pour font la même chose. C’est pourquoi, moi je suis tjrs contre un « DROIT » sans « DEVOIR » car nous avons tous de respecter les droits des autres mais, dans ce monde, nombreux son ceux qui préfèrent défendre ou lutter pour leurs droits en mettant de côté leurs devoirs envers l’autrui! Uhagaririwe n’ingwe nawe akama yivomera! Fin de citation!
Je voulez dire « nous avons tous le DEVOIR de respecter les droits des autres
Et tu as quel devoir envers les droits des journalistes?
@BURKA,
Je le devoir de respecter leur métier, de les encourager et de leurs apporter mes contributions pour qu’ils agissent avec professionnalisme et sagesse!
@ fofo, vous delirez tout simplement. Vous ne savez pas ce que vous dites
« Ministère de l’Intérieur et de la Formation Patriotique ».
Tout est dit, les intentions sont claires et toute dissidence invitée à des séances de « formation patriotique ». Quel ravissant euphémisme !
Cher Roger,
Si vous avez bien suivi les événements de ces derniers temps et surtout le putch manqué de l’année dernière, ce sont les radios privées qui ont servi d’organe de propagande aux putchistes. Sous contraintes ou par contraintes « volontaires » ou par force? Je n’ai pas d’opinion mais en tout que je ne sais pas comment réagirait la Belgique si la RTBF et ses journalistes devaient pactiser avec des putschistes!
Ports-toi bien
Si mes souvenirs sont exacts, la population de Bujumbura a manifesté un joyeux soutien à ces putschistes et allant danser dans les rues.
Sous la contrainte des médias privés ? Les manifestatons de soutien au régime en place n’ont jamais connu cette ampleur …
Et puis un putch populaire a échoué…!
Et ce sont les mêmes ( non, mais les mêmes proportions) qui ont accueilli triomphalement le rescapé du putch. Allez-y comprendre quelque chose. Vous me direz qu’ils étaient téléguidé. Je ne l’espère pas!
Bon week-end
Et Rema a joué quel rôle? tu apprécies son rôle dans tout ce qui s’est passé depuis le 26 avril?
et puis entre info, intox, militantisme et ragots, il y a de quoi se questionner quant à nos « informateurs »! l’info n’est pas que ce qui ne va uniquement, c’est aussi informer sur ce qui va. Il en va de la déontologie cher ami. Donc ton humour selon laquelle » toute dissidence invitée à des séances de « formation patriotique » » est un peu noire!
Vouivoui – on peut également parler de ce qui va : la Bujumbura officielle souligne la sécurité rétablie, et des enquêtes de terrain montrent la relativité de cette sécurité, et les craintes de la population ainsi que les réticences à témoigner. Donc, tout baigne, mais …
Le gouvernement fait assez bien son devoir « d’information patriotique », secondé par les médias officiels ou iDDolâtres – aux médias indépendants d’épicer un peu la sauce.
Attendez Monsieur, là on entre dans un débat digne de la cour de récréation. Arrêtons-nous là!
Monsieur Crettol, je voudrais vous informer que les Africains sont devenus intelligents. A cet effet, le renversement des Gouvernements Africains en passant par une clique de personnes qui se declarent de la societe civile n’est plus possible.
@ H. Jeremy
« Monsieur Crettol, je voudrais vous informer que les Africains sont devenus intelligents. » Si l’intelligence dont vous parlez est matérialisée par ce que vous dites, eh bien, les Africains ne sont pas encore intelligents. Mais laissez de côté les Africains puisqu’il ne faut pas prendre en otage tout un continent sous peine de verser dans la globalisation, et soyez spécifique en mentionnant clairement le public intéressé par vos dires et en traçant la courbe d’évolution de cette intelligence. J’ai peur que vous trouviez une petite boucle, souvenez-vous de la réflexivité?
« Les Africains sont devenus intelligents ». Incroyable!
Si l’intelligence des Africains correspond à ce que Hima Jérémie nous décrit, je me demande si nous faisons partie de ceux-là.
@HIMA Jeremy
Où était parti se promener l’intelligence des africains avant qu’elle retourne au bercail?
Vous m’apprenez quelque chose et je vous en remercie; en plus on apprend toujours!
J’ai toujours cru que l’intelligence était innée!