« Le gouvernement et le Parlement doivent mettre en place rapidement la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) et le Tribunal Spécial pour le Burundi (TSB) afin que les victimes des différentes crises qu’a connues le Burundi puissent être réhabilitées », tel est le contenu de la déclaration sortie ce jeudi, 21juin, par les participants à une journée d’échanges d’expérience sur la place, le rôle et la responsabilité des victimes dans les mécanismes de justice transitionnelle organisée par le Réseau Femmes et Paix (RFP), à Bujumbura.
Ils demandent à ces institutions de prendre toutes les dispositions nécessaires pour une protection efficace des victimes et des témoins des auteurs de crimes. Cela, mentionnent-ils, leur permettront d’aller témoigner sans peur devant la CVR et le TSB. « Il faut penser à un système efficace de réparation répondant aux préoccupations et aux besoins des victimes », insistent-ils.
Aux partenaires financiers, les participants à cette journée d’échanges demandent de continuer à soutenir le Burundi, dans ses démarches visant à mettre en place la CVR et le TSB. Dans cette déclaration, ils mentionnent la nécessité d’une mobilisation des fonds nécessaires pour la création d’un compte de réhabilitation et de cohésion sociale des victimes.
En outre, ils s’engagent à renforcer les chaines de solidarité qui sont, selon eux, un outil de rapprochement social et de restauration de l’unité.
Les participants à ces échanges sont originaires des provinces de Cibitoke, Gitega, Muyinga et Bujumbura-Mairie.