Le rendez-vous trimestriel des porte-parole des institutions burundaises s’est tenu au chef-lieu de la nouvelle province du Burundi ce vendredi 10 juin 2016, à l’hôtel Tanganyika Lodge. Une conférence de presse très intéressante sur certaines questions.
La question des jeunes filles amenées en Oman et en Arabie Saoudite par la société Royal Services a été la plus intéressante de cette conférence de presse. Le porte-parole du ministère de l’Intérieur a avoué ne pas reconnaître cette société parmi celles agréées par son ministère, ce qui a étonné l’assistance. Un journaliste a voulu savoir pourquoi des documents de voyage sont octroyés en grand nombre à ces filles, et le porte-parole du ministère public a indiqué qu’il suffit qu’elles soient en ordre. Le même porte-parole, parlant cette fois au nom de la police, a rappelé que cette dernière a déjà arrêté certaines de ces filles mineures avec de faux papiers. « C’est un vaste réseau qui implique des gens d’autres pays, et on ne peut pas empêcher à des citoyens en règle de partir. Nos ambassades essaient de suivre les cas de maltraitance dans les pays de destination, et nous collaborons avec Interpol quand nous recevons des cas de détresse », a ajouté Pierre Nkurikiye.
Le porte-parole du président de la République, Gervais Abayeho, est intervenu pour demander à tous les ministères concernés de vérifier si la société Royal Services est réellement agréée et de la poursuivre le cas échéant.
« Les élèves de Ruziba seront aussi poursuivis… »
Les autres questions ont concerné la carence du sucre. Pour le porte-parole du ministère du Commerce, ce sont les commerçants qui le renchérissent. Il demande à la police et l’administration de traquer ces commerçants pour qu’ils soient punis. « Ce sont des gens qui veulent saboter le gouvernement, comme certains vendeurs de carburant l’ont fait », l’a appuyé le porte-parole du gouvernement, qui promet que de tels individus seront sérieusement combattus. Le porte-parole du ministère du Commerce a promis du sucre en suffisance à la fin de ce mois de juin.
Sur le dialogue en cours sous la médiation de l’ancien président Benjamin Mkapa, Philippe Nzobonariba est revenu sur la position du gouvernement : « Il n’est pas question de s’assoir avec des terroristes ! » Pour Bujumbura, si le médiateur rencontre le Cnared, il n’est pas mandaté par le gouvernement du Burundi.
Un autre journaliste a voulu savoir pourquoi, dans l’ « affaire des gribouillis », les élèves du lycée Ruziba ont été renvoyés, alors que certains du lycée Muramvya ont été emprisonnés. « A Ruziba, la police poursuit les enquêtes, et quand les dossiers seront soumis au parquet, il y aura des poursuites », a répliqué Agnès Bangiricenge, porte-parole de la Cour suprême.
D’ici la fin du mois, le sucre sera disponible! Est-ce vrai que le stock a la Sosumo est deja epuise, et que cela donc n’a rien a voir avec des commercants saboteurs….Et puis, la majorite de ces commercants etant faite par de puissants militants DD, qui saboterait qui? Theorie de complot permanent a l’oeuvre? Bon, y ajouter de nouveaux venus: chefs policiers et militaires inseres dans la liste pour la recompense « au travail bien fait ». Pas facile de gerer ces derniers une fois arrives sur la frontiere avec leurs produits… Sucre burundais exporte illegalemet vers la RDC, est ce une speculation sur la valeur de la monnaie Congolaise… et sucre congolais importe illegalement vers le Burundi a un prix exhorbitant pour les locaux?
De très bonne idées mais cette phrase « Et puis, la majorité de ces commerçants étant faite par de puissants militants DD, qui saboterait qui? » est une affirmation gratuite et qui est mal intentionnée!En tant que burundais nous devons apprendre à éviter de faire des procès d’intention envers les un des autres! Faisons quand des recherches viables et appuyons nos arguments par des résultats de ces recherches:
Je ne veux pas défendre cette société mais les sociétés privées ne sont pas agréées par le Mininter plutôt par l’API et le Tribunal de Commerce. Il est donc normal que cette société ne soit pas sur la liste des institutions reconnues par ce Ministère. Ce qu’il faudrait vérifier c’est la loi. Y-a-t-il des restrictions pour ce genre de business?
« Le porte-parole du président de la République, Gervais Abayeho, est intervenu pour demander à tous les ministères concernés de vérifier si la société Royal Services est réellement agréée et de la poursuivre le cas échéant. » Pour dire que si cette société était agréée, elle ferait ce traffic humain sans problème! Il faut faire un effort de voir si ce qu’on dit est en phase avec le sujet traité!