C’est un jeune homme, son cadavre se trouvait ce mardi 15 septembre vers 7 heures du matin à la jonction de l’avenue Muyinga et de l’avenue Kunkiko dans le quartier Rohero II. Il y avait trop de sang autour de ce cadavre, la tête était littéralement fracassée. «Son sang est encore frais, probablement qu’il a été tué vers 6 heures du matin ou un peu avant », souligne un passant rencontré sur les lieux.
«Il y a par terre un clignotant brisé et cela laisse penser qu’il aurait été renversé par un véhicule», avance un témoin. D’autres témoins affirment que cette personne est un jeune marié, il est originaire de Mutaho dans la province de Gitega. «C’était un taxi-vélo, on l’appelait affectueusement Kiryeko, mais chose bizarre son vélo est introuvable.»
Le coordonnateur de l’association Onelop-Burundi (Observatoire national des élections et des Organisations pour le progrès), Gilbert-Bécaud Njangwa s’est arrêté sur les lieux. Il a discuté avec les policiers qui bloquaient cet axe. Il a vite tiré quelques conclusions : «Il ne faut pas que les gens aillent raconter partout que c’est un cadavre qui a été jeté là par des inconnus alors qu’il s’agit visiblement d’un accident», a-t-il averti.
Mais d’autres passants avaient d’autres versions des faits. Par les temps qui courent, racontent-ils, rien n’est moins sûr. «Quand des cadavres sont découverts chaque jour dans les quartiers, on peut penser que ce corps sans vie est celui d’une personne exécutée ailleurs puis jetée à cet endroit. Et pour brouiller les pistes, les bourreaux mettent à côté un clignotant brisé pour faire croire qu’il s’agit d’un accident de roulage.»
Dans le pays où j’habite, en Occident, 1000 jeunes meurent chaque année d’accident de roulage, càd 20 par weekend. Cela donc peut arriver qu’un taxi véloman au Burundi meure sur la route. Pour la politique, cet homme est insignifiant (il ne prétend pas aux postes); donc il faut exclure un mobile politique. Pour la sécurité et la justice au contraire, il faut chercher absolument le pirate de la route qui l’a tué, le traduire en justice et lui donner la punition qu’il mérite. Parce que devant la vie, il n’y a personne qui est plus grand qu’un autre.
Donc d’après ce Gilbert y a pas besoin d’investigations? Faut plutôt commencer par lui.
GILBERT, la caisse de raisonance du pouvoir.
Na opposition itagira ico itanga irafise caisses de raisonance (la soi-disant « société civile » à l’instar des Vital et Paci), pouvoir niyo yobura.
Mayugi, regrettons quand même cette vie perdue, que Dieu ait son âme.