La visite de l’envoyé spécial du Royaume des Pays-Bas dans la région des Grands-Lacs au Burundi est arrivée à son terme ce vendredi 8 juin. Ce diplomate a profité de son séjour pour se rendre au Groupe de Presse Iwacu. Le temps de donner son point de vue sur les questions de l’heure.
«En dépit des difficultés actuelles que traverse le Burundi, les Pays-Bas restent un partenaire à ses côtés et surtout prêts à continuer leur engagement, notamment en poursuivant leur appui dans les secteurs comme la santé et la sécurité alimentaire», a tenu à rappeler d’emblée cet envoyé spécial.
Il a indiqué que son pays tout comme l’Union européenne, a pris note de divers incidents, plus que tout du climat de peur qui a prévalu durant la campagne référendaire, y compris les arrestations et quelques attaques envers les opposants à la réforme de la Constitution.
Selon lui, c’est une situation dont les seules conséquences ne seraient que de raviver les tensions au sein de la population. Pour ce, il appelle le gouvernement burundais à permettre l’ouverture de l’espace politique durant même cette phase post-référendaire.
Avant de réaffirmer le soutien du Royaume des Pays-Bas au dialogue inter-burundais conduit par la Communauté d’Afrique de l’Est. Selon lui, c’est le seul moyen le plus durable et viable de sortir de la crise politique que traverse le pays.
Quant à l’Accord d’Arusha, signé en 2.000, l’envoyé spécial du Royaume des Pays-Bas dans la région des Grands-Lacs reste convaincu qu’il reste la pierre angulaire pour la stabilité du pays. «Tout dialogue, toute réforme politique ou action menée au Burundi devrait reposer sur les principes et l’esprit de ces solides bases établies par les présidents Nyerere et Mandela».
Et d’appeler tous les acteurs à s’abstenir de toute violence et à respecter pleinement les droits de l’Homme.