Les travaux sur la RN7, reliant la capitale aux provinces du sud du pays, devraient être terminés, se poursuivent. Pour cause : la lenteur dans la fourniture de gabions.
Vers 14 h 30 de ce lundi 18 juillet, à Kamesa, à quelques kilomètres de la sortie de la ville de Bujumbura en passant par la zone Musaga, sur la route Bujumbura-Ijenda (RN7), les maçons, les aide-maçons et autres manœuvres s’activent.
Certains préparent du gravier pour le béton afin de construire des caniveaux pour la canalisation les eaux des pluies vers la bise qui passe en dessous de la partie en cours en réhabilitation.
Des pierres sont entassées au milieu de la route. C’est pour la construction des caniveaux et des gabions qui soutiendront la route. « Les travaux de réhabilitation viennent de durer environ deux mois », témoignent les aide-maçons sur place.
Les premiers gabions sont déjà construits et d’autres continuent d’être construits sous la surveillance des ingénieurs de l’Agence routière du Burundi. Construits à partir du pied d’une montagne, ils se rapprochent pour le moment du niveau de la route.
Interrogés pour savoir à quand la fin des travaux, le directeur général de l’Agence Routière du Burundi (ARB) avoue qu’ils enregistrent un retard. «Les travaux devraient se terminer au mois d’avril. Mais ce n’est pas le cas, faute de gabions ».
Régis Mpawenayo explique que la fourniture des gabions est très lente, et cela fait que la date de la fin des travaux ne soit pas sûre. « Le fournisseur promet de les rendre disponibles dans 15 jours. Mais apparemment, c’est par ce qu’il voit qu’il subit notre pression. Il a peur des pénalités », regrette le directeur général de l’ARB.
D’après lui, les travaux vont se poursuivre jusqu’au compactage qui sera suivi par le goudronnage. La réhabilitation de cette partie de la RN7 suit d’autres travaux sur le pont reliant les quartiers Musaga et Kamesa en passant par la même route. Les travaux sont en cours depuis septembre 2021, le pont est déjà praticable.
Naho twanka abakoloni, gerageza murungike nka ba ingeniyeri batatu b-amabarabara mu ntara ya Hautes-Alpes françaises hari ingorane k-umabarabara nkuko kw-i Burundi barabe inyishu batora mugusanura amabarabara. Erega bohatorera akenge kenshi hanyuma Leta Vyeyi igaca ibaha uburyo bagarutse amabarabara agakomera.
Oyaya!!!!
Mbe ayo ma millioni bariko barata mur’uyo mwonga!!! Waouw, nibarabe ko bocisha iryo barabara ahandi. Kenshi muri construction, hako uguma uhoma wongera usanura, wotuma utangura rushasha.
Nibaricishe ahandi, kuko aho bashira ayo ma gabions siho hatuma ribomoka; kuko aho bariko bashira papier collant kuri fissure!
« Des pierres sont entassées au milieu de la route. C’est pour la construction des caniveaux et des gabions qui soutiendront la route. »
Si l’on regarde la charge du trafic que va devoir supporter cette route, on peut bien se poser la question de savoir si la solution par les gabions est la plus adaptée. Combien de temps tiendra-t-elle? Un mur de soutènement en béton armé aurait été plus approprié comme cela se fait ailleurs; les gabions ne devraient être qu’une solution provisoire.
Les coupures des routes ont lieu et auront lieu au vu du relief yacu. La question est de savoir le temps qui est mis pour la réactivité dans la réhabilitation des réparations pour ne pas paralyser l’économie. Leta niziganirize amahera yico gikorwa.