Pour la saison agricole A qui commence, les semences de pomme de terre ne seront pas disponibles à l’Isabu. Une annonce faite par cet Institut des sciences agronomiques du Burundi, une branche du ministère de l’Environnement, l’Agriculture et de l’Elevage lors de sa rencontre avec le premier ministre, Gervais Ndirakobuca. La cause est liée à la perturbation climatique.
Les intrants sont préparés pendant la saison B pour être distribuées aux multiplicateurs la saison suivante, l’Isabu s’explique. « Cet institut de recherche a aussi été victime de ce manque de précipitations comme cela a été le cas chez les agriculteurs durant la dernière saison culturale A ».
120 tonnes est la quantité de semences que compte l’Isabu actuellement. D’après le spécialiste des pommes de terre à l’Isabu, ce rendement est très faible. « Si rien ne change, la saison B est assurée. Sur une superficie de 40 ha, nous espérons avoir 400 tonnes. Cette saison culturale A est la seule à être touchée ».
L’Isabu dit avoir à sa disposition une autre variété de semence des pommes de terre de longue durée mais les agriculteurs ne la préfèrent pas car elle se reproduit à plus de 4 mois. Alors que les semences appelées Ndindamagara et Victoria poussent en trois semaines à un mois.
L’Isabu lance un appel aux agriculteurs d’adopter d’autres cultures telles que le maïs, le manioc, la patate douce, etc. « Les semences de ces produits sont prêtes », annonce-t-il. C’est pareil pour le haricot, excepté le soja. Ce dernier perd son pouvoir génératif six mois après la récolte.
« Les marchés sont inondés de productions de pommes de terre qui ont été cultivées dans les marais ce qui nous empêche d’avoir des instants au cours de cette saison A qui débute avec septembre et se clôture avec décembre », regrette le spécialiste des pommes de terre à l’Isabu.