Certains enfants vivant dans les villages de paix de la commune de Rumonge présentent des signes de malnutrition. Leurs parents demandent que des centres nutritionnels thérapeutiques soient placés dans ces villages … et souhaitent avoir accès à la terre.
Dans les trois villages de paix que compte la commune de Rumonge, Busebwa, Buzimba et Mutambara, 80% des personnes qui y résident sont des rapatriés et 20% sont des personnes vulnérables dont des Twa, des orphelins chefs de ménage, des démobilisés et des veuves. Et la majorité, dans ces milles ménages et quelques, vivent dans ces villages de paix construits par le gouvernement du Burundi avec l’appui des partenaires n’ont pas eu accès à la terre alors que plus de 98% sont des agriculteurs.
A Mutambara 2, Juma Rubada, le chef de village indique que des enfants souffrent des maladies de malnutrition, même si "de temps en temps, et merci à eux, le ministère à la Solidarité nationale ainsi que des églises et autres ONGs leur donnent de quoi manger, des semences et même du petit bétail …"
Afin d’enrayer la situation, il appelle à la création des centres nutritionnels, ou l’introduction des programmes de nutrition dans les formations sanitaires qui se trouvent près de ces villages.
Un appel relayé par Nyamweru Théofride, de Busebwa, qui salue, elle, l’introduction des cantines scolaires au sein de certaines écoles car des enfants ne parvenaient plus à suivre les cours à cause de la faim : "Mais la solution durable pour tous reste l’octroi des terres et la multiplication des activités génératrices de revenus."