Le volontarisme de la Belgique dans l’appui au développement de l’économie burundaise est exigeant. La preuve par le discours de l’Ambassadeur Jozef Smets…
<doc3170|left>Tout en reconnaissant « les efforts qui sont faits pour améliorer le climat des affaires », l’Ambassadeur de Belgique au Burundi est longuement revenu sur des indicateurs qui permettront de confirmer la tendance à l’assainissement. Dans la bouche d’un diplomate, certains mots sont durs… Peut-être s’agit-il de souligner l’expression de l’urgence des changements appelés, comme :
{- la mise en œuvre sans compromis de la Stratégie Nationale de Bonne Gouvernance et de Lutte contre la Corruption
– le renforcement de la loi existante de lutte contre la corruption, comme annoncé dans le plan d’action 2012 du Ministère de la Bonne Gouvernance
– le suivi scrupuleux des rapports – tellement importants – de l’Inspection Générale de l’État
– le respect des procédures dans les grands dossiers de privatisation, des appels d’offres ou encore d’octroi des marchés
– l’appui aux efforts continuels de l’OBR, notamment à l’étape actuelle – et délicate -, le renforcement de la transparence des services douaniers
la poursuite de la réforme du secteur de la justice (tellement important pour chaque entrepreneur national ou expatrié)
– l’avancement des dossiers qui ont trait à des entreprises belges victimes dans le passé du mauvais fonctionnement de l’état de droit au Burundi. Certains ont avancé en 2011, mais d’autres semblent bloqués.}