Les rebelles du M23 ont déclaré qu’ils se retireraient ce 5 janvier de Rumangabo, un camp militaire à Rutshuru, au Nord-Kivu, qu’ils avaient occupé, conformément aux appels à un cessez-le-feu dans le cadre régional. Cela deviendra le deuxième territoire occupé que le groupe cède en quinze jours à la force régionale créée par la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), écrit The East African.
« Le M23 reste déterminé à mettre en œuvre les résolutions du mini-sommet de Luanda et soutient les efforts de la région pour trouver la paix en RDC. Il s’est bel et bien retiré de Kibumba et remettra le camp militaire de Rumangabo à la force de l’EAC à la date prévue », a indiqué le groupe rebelle dans un communiqué sorti ce 4 janvier.
Le 23 décembre dernier, ils se sont retirés de Kibumba, à environ 25 kilomètres de la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Cependant, le M23 s’est emparé de Kisharo, une grande ville commerciale à 100 km au nord-est de Goma ce 2 janvier. Le lendemain, des coups de feu ont de nouveau été entendus dans la région, provoquant de nouveaux déplacements de civils.
Selon The East African, des affrontements entre l’armée congolaise et le M23 ont conduit ce 4 janvier à la prise de la ville de Nyamilima au Nord-Kivu.
« Le M23 gagne du terrain 10 jours après l’annonce de son « vrai-faux » retrait de Kibumba », titre le journal Politico.CD.
Selon ce quotidien congolais, les rebelles du M23 ont conquis, ce lundi 2 janvier, 3 villages dans le groupement de Binza. La société civile indique que dans le village de Kisharo, les rebelles du M23 ont pillé les biens de la population civile et se sont dirigés vers la localité d’Ishasha : « La société civile alerte sur la progression du M23 vers la frontière de Ishasha. A kisharo, ils ont pillé tous les biens de la population ».
Selon Politico.CD, ce renforcement des positions arrive quelques jours après l’annonce par l’EAC du retrait des rebelles du M23 de la cité de Rumangabo et de Kishishe ce 5 janvier.
Pour Actualité.CD, le M23 annonce le retrait d’un côté et lance des offensives de l’autre côté.
Les rebelles du M23 se sont engagés cette semaine à se retirer d’une position stratégique dans l’est de la République démocratique du Congo alors qu’ils poursuivent leur offensive dans d’autres secteurs de la région, faisant planer l’incertitude sur la suite d’un conflit en cours depuis plus d’un an, écrit le journal Actualité.CD.
Soudan du Sud : Kiir et Machar s’affrontent suite au limogeage du président de l’Assemblée du Jonglei
Le président sud-soudanais Salva Kiir et son vice-président, Riek Machar, se sont affrontés à propos du limogeage d’un haut responsable de l’Etat régional, révélant d’anciennes fissures dans leur gouvernement de coalition.
Selon The East African, la mésentente est survenue après que le président Kiir a décidé de suspendre le président de l’Assemblée de l’Etat de Jonglei, Amer Ateny, membre du parti de Machar, le Mouvement de libération du peuple soudanais (SPLM-IO).
Le directeur des relations publiques et de l’information du parti de Riek Machar, Puok Both, a qualifié cette décision de « violation flagrante » de l’accord de paix négocié en 2018 : « La décision prise ce 3 janvier soir par le président Salva Kiir de révoquer la nomination d’Amer Ateny, président de l’Assemblée de l’Etat de Jonglei, est unilatérale ».
Mme Amer Ateny avait été nommée dans le cadre du gouvernement de coalition conformément à l’accord de paix signé en 2018.
Au mois de décembre dernier, elle avait critiqué le gouverneur de Jonglei et son adjoint lors d’un service religieux, affirmant qu’ils abusaient des ressources publiques et ne donnaient pas de services fiables à la population.
Le limogeage de Mme Ateny par décret présidentiel intervient deux jours seulement après que le président Salva Kiir a rencontré le gouverneur de Jonglei, Chagor, et son adjoint Dengdiit, écrit The East African.
L’Etat de Jonglei subit actuellement une série de conflits surtout des vols de bétail, d’enlèvements d’enfants et d’inondations.
Rwanda : Le gouvernement obtient 37 millions d’euros pour la digitalisation des services publics
Le gouvernement rwandais a obtenu jeudi 5 janvier un prêt de 37 millions d’euros (environ 41 milliards de francs rwandais) de l’Agence française de développement (AFD) pour la digitalisation des services publics et le développement de l’industrie des drones du pays, confie The New Times.
Outre l’amélioration des services publics qui sont encore entravés par les anciens réseaux informatiques locaux au niveau de l’administration centrale et locale, le prêt aidera également le pays à exploiter le potentiel d’utilisation des données géospatiales, des informations enregistrées conjointement avec des indicateurs géographiques.
« Cela permettra à débloquer le développement du secteur privé des drones et à soutenir la conception, le suivi et l’évaluation des politiques dans l’ensemble du gouvernement. Il soutiendra également l’innovation et le développement économique basés sur des bases de données géospatiales et générés par des drones », a expliqué Uzziel Ndagijimana, le ministre rwandais des Finances et de la Planification économique.
Il a indiqué que le prêt servira à financer la construction d’un centre d’excellence pour les opérations de drones, dans le district de Huye. Ce dernier sera un lieu pour l’opérationnalisation d’un hub géospatial (GeoHub), d’une infrastructure et de services de données géospatiales centralisées.
« Ce projet contribuera à réduire l’écart d’accès entre la capitale et le reste du pays. Cela rendra également le pays plus attractif et créera des opportunités économiques dans le district de Huye grâce au soutien à l’industrie des drones », a noté Arthur Germond, directeur de l’AFD au Rwanda.
Au Rwanda, des drones sont utilisés pour soutenir l’agriculture de précision, inspecter les lignes électriques, effectuer une cartographie aérienne des terres et, plus récemment, pour lutter contre les moustiques, fait savoir The New Times.
Kenya : La retraite du gouvernement pour évaluer 100 jours au pouvoir
Le président William Ruto dirige une retraite gouvernementale de 4 jours, depuis ce 5 janvier, pour passer en revue les étapes franchies par l’administration de la coalition Kenya Kwanza en 100 jours depuis son entrée en fonction.
Selon The Star, au menu des échanges dans cette retraite se trouvent des stratégies pour assurer la sécurité alimentaire durable, relancer l’économie en difficulté le plus rapidement possible, créer de nouveaux emplois pour des millions de Kényans sans emploi, améliorer les services gouvernementaux, améliorer la sécurité et, surtout créer un environnement propice à la prospérité des Kényans.
Selon Nation, l’ordre du jour de cette retraite est d’évaluer la performance de son administration depuis sa prise de fonction le 13 septembre 2022.
D’après le Premier secrétaire du Cabinet, Musalia Mudavadi, cette retraite vise à créer une synergie pour réaliser les projets du président Ruto, comme promis lors des campagnes électorales. Il a appelé tous les responsables au gouvernement à se concentrer sur la prestation de services.
« Notre mandat principal est de nous concentrer sur l’offre du meilleur aux Kényans plutôt que de trop parler. Nous sommes ici pour nous évaluer sur nos performances en tant que gouvernement par rapport au programme que nous avons présenté aux Kényans ».
Il a également exhorté les Kényans à donner à l’administration de William Ruto le temps de relancer l’économie et de remplir toutes ses promesses : « Nous avons rempli diverses promesses visant à relancer l’économie. Toutes les promesses ne peuvent pas être tenues en un jour et c’est pourquoi nous sommes ici pour planifier ».
Le problème dans ce merdier ou bourbier est juste une question de Bonne gouvernance.
Les ogres qui ont dirigé ont instrumentalisé une notion qui ne devrait même pas exister.
Tutsi et Hutu : c’est le même dang, même cordon ombilical
Une question qui demeure pour moi sans réponse: Comment dans un pays de plus de 300 ethnies une seule ethnie se sent toujours menacée? Il est vrai qu’au Rwanda et au Burundi Ies tutsi sont minoritaires mais il n’est pas de meme en RDC parce qu’en RDC il plusieurs ethnies plus minoritaires que les tutsi. Par aillieurs, avant le genocide Rwandais, au Zaire il n’y avait pas d’ethnie tutsi et Hutu tous etaient etaient considerés comme formant une seule ethnie « congolais rwandophones ». Paradoxelement, jusqu’a present on ne distingue pas tjr les hutu-tutsi parmi les congolais burundophone pourtant bien etabli au Congo avec leur Rois Ndabagoye depuis plusieurs siecles. Est-ce la question hutu-tutsi parmi les congolais rwandophones etablis en RDC n’est ce pas une instrumentalisation ou le deplacement du conflict rwandais en dehors de see frontieres?
@africa oyee
Il y a toujours une chose qui m’étonne chez les Burundais lorsqu’ils se mettent à répéter moutonnement les conneries que le colonisateur nous a perfusées en disant que les Tutsi sont minoritaires et les Hutu majoritaires ? À mon avis il n y a jamais eu de recensement ethnique ni au Burundi ni au Rwanda . Alors mettez entre guillemets vos citations et cessez de colporter ces contresens
@Janvier Ruhwa
« Il y a toujours une chose qui m’étonne chez les Burundais lorsqu’ils se mettent à répéter moutonnement les conneries que le colonisateur nous a perfusées en disant que les Tutsi sont minoritaires et les Hutu majoritaires ? »
Je te comprends! A mon tour il y a quelque chose qui m’énerve chez les rwandais et les burundais et que le colonisateur les a inoculé: c’est le suprémacisme éthnique! Qu’en dis-tu?
@Janvier Ruhwa, je ne suis pas emtrain de confirmer ces statistiques des hutu-tutsi. Moi meme je ne crois meme pas a cette affaire de hutu-tutsi parce qu’aucun hutu out tutsi burundais ni rwandais ne m’a jusqu’a present ne m’a jamais tracé leurs origines.
Mais ce que je crains est que la notion hutu-tutsi risque de s’internationaliser.
Une question qui demeure pour moi sans réponse: Comment dans un pays de plus de 300 ethnies une seule ethnie se sent toujours menacée? Il est vrai qu’au Rwanda et au Burundi Ies tutsi sont minoritaires mais il n’est pas de meme en RDC parce qu’en RDC il plusieurs ethnies plus minoritaires que les tutsi. Par aillieurs, avant le genocide Rwandais, au Zaire on il n’y avait pas d’ethnie tutsi et Hutu tous etaient des congolais rwandophones. Paradoxelement, jusqu’a present on distingue la question hutu-tutsi parmi les congolais burundophone pourtant bien etabli au Congo avec leur Rois Ndabagoye. Est-ce la question hutu-tutsi parmi les congolais rwandophones etablis end RDC n’est ce pas une instrumentalisation ou le deplacement du conflict rwandais en dehors de see frontieres.
@ tous,
Il y a une chose qui m’étonne quant à l’attitude de certains Burundais quand quelqu’un fait mine de questionner la représentativité ethnique dans leur pays. On dirait qu’ils prennent le mords aux dents comme on dit. Le numerus clausus inhérent aux accords d’Arusha est-il un dogme, quelque chose de non-questionnable, moulé dans le bronze, figé dans le temps et pour l’éternité?