Au sommaire de cette revue de la presse consacrée à cette région :
- Après le Sommet de Riyad, l’Arabie Saoudite compte débloquer des fonds pour financer différents projets en Afrique,
- Washington appelle Kigali et Kinshasa à la désescalade des tensions à leurs frontières
- L’opposition congolaise compte présenter un candidat commun, pour les élections de décembre, des échanges sont en cours
12 pays africains vont bénéficier d’un prêt de 580 millions $ de la part de l’Arabie Saoudite
L’Angola, le Burkina Faso, le Bénin, le Burundi, le Cap-Vert, la Guinée, le Malawi, le Mozambique, le Niger, le Rwanda, la Sierra Leone et la Tanzanie vont bénéficier d’un prêt d’une valeur de 580 millions de dollars de la part de l’Arabie Saoudite.
Ces fonds que s’apprêtent à débloquer l’Arabie Saoudite, sont destinés aux secteurs clés tels que la santé, l’éducation, l’eau et les transports, visent à stimuler le développement durable sur le continent.
Parmi les initiatives notables figurent la construction d’internats secondaires pour filles au Niger (28 millions de dollars), la création d’un collège supérieur et d’une école secondaire scientifique au Bénin (40 millions de dollars). Aussi, il y a la réhabilitation du Centre Hospitalier Régional de Manga au Burkina Faso (17 millions de dollars).
Signalons que le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye a pris prend part au Sommet Arabie Saoudite-Afrique du 10 novembre à Riyad, sous les auspices de sa Majesté le Roi d’Arabie Saoudite par l’entremise de Son altesse le Prince Héritier.
Les États-Unis appellent Kigali et Kinshasa à la désescalade des tensions à leur frontière
Les États-Unis ont récemment lancé un appel à la désescalade des tensions à la frontière entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC), écrit l’agence, africapresse.com.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a eu des entretiens séparés avec le président rwandais Paul Kagame et le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi. Ces discussions ont porté sur la situation volatile à la frontière entre les deux pays et la détérioration de la crise humanitaire qui y prévaut. Au cœur de ces préoccupations se trouvent les combats entre l’armée congolaise et leM23, soutenue par le Rwanda selon des rapports onusiens.
Les tensions entre le Rwanda et la RDC existent depuis longtemps, mais elles ont été ravivées ces deux dernières années par le retour en force de la rébellion M23, qui, selon plusieurs rapports de l’ONU, bénéficie du soutien du Rwanda voisin. Les combats se sont intensifiés récemment dans la région du Nord-Kivu, à l’est de la RDC, notamment aux abords de la ville de Goma.
La situation est devenue critique, et il y a un an, le M23 s’est approché dangereusement de la capitale du Nord-Kivu, provoquant la fuite de milliers de Congolais.
Les États-Unis appellent désormais les deux pays à prendre des mesures pour apaiser la situation, y compris le retrait des troupes de la frontière. Il est essentiel de résoudre ces conflits de manière diplomatique pour éviter une escalade.
Les États-Unis ont durci leur position envers le Rwanda au cours des derniers mois, exigeant la fin de son soutien à la rébellion M23. Cette position s’appuie sur plusieurs rapports de l’ONU confirmant le soutien du Rwanda, tant matériel que logistique, à cette rébellion.
En réponse, les États-Unis ont restreint leur coopération militaire avec le Rwanda et ont imposé des sanctions, notamment en limitant les ventes d’armes et de matériel militaire.
RDC/Présidentielle de décembre : vers une candidature unique de l’opposition
Après la publication par la Cour constitutionnelle des candidats retenus pour la présidentielle de décembre prochain, l’heure est aux préparatifs dans les quartiers généraux des candidats.
Si le président sortant, Félix Tshisekedi, est assuré d’un large soutien au sein de l’Union sacrée, notamment celui des poids lourds comme Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe ou encore Bahati Lukwebo, écrit le site d’information, adiac-congo.com, l’opposition avance encore en ordre dispersé.
En effet, les leaders de l’opposition ayant postulé à la Présidence donnent l’impression d’évoluer chacun de son côté. Et pourtant, ils sont astreints à fédérer leurs forces, à renforcer leur unité afin d’augmenter leurs chances de succès. C’est dans ce contexte que l’idée de la désignation d’une candidature commune de l’opposition tombe à point nommé.
À moins de deux semaines du début de la campagne électorale, la démarche vaut le coup. D’après des sources concordantes, la majorité des candidats de l’opposition adhèreraient à l’idée et seraient prêts à trouver un compromis pour faire avancer leur cause.
Il est prévu, d’après des sources, des pourparlers dans le cadre de la préparation des prochaines élections au niveau de l’opposition. C’est en Afrique du Sud et sous l’égide d’une ONG sud-africaine ’’In Transformation Initiative’’ que les candidats leaders de l’opposition entendent échanger. Selon les termes proposés par l’ONG aux participants, les discussions permettront « d’explorer les possibilités de collaboration entre l’opposition ».
La perspective d’avoir un candidat commun de l’opposition et une plate-forme électorale commune sont envisagées au cours de cette rencontre, apprend-on. Ce conclave de trois jours pourrait être éclaté en deux séances, primo, une réunion entre deux délégués de chacun des candidats engagés dans ce processus. Secundo, une autre censée réunir les principaux concernés pour trancher sur les options retenues préalablement par leurs lieutenants. Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Denis Mukwege et Matata Ponyo Mapon devaient être en Afrique du Sud, pour défendre la cause de l’opposition.
Insolite : Un adolescent tabasse son père pour avoir engrossé sa mère
La nouvelle fait le buzz au Kenya : un jeune homme âgé de 15 ans a passé son père à tabac parce qu’il a mis sa mère enceinte dans le comté de Busia, à l’ouest du Kenya.
Cet adolescent, ainé de sa famille qui compte déjà 8 personnes, aurait été en colère contre son père pour avoir ajouté à la fratrie un autre enfant. C’est au moment où ce père de famille maque de moyens pour offrir 2 repas par jour à ces 8 personnes.
Ce père de famille est dans un état critique et a été admis à l’hôpital de référence du comté de Busia.
Les États-Unis appellent Kigali et Kinshasa à la désescalade des tensions à leur frontière.
Ces propos pathétiques et misérables sont la preuve manifeste du mépris du Président des USA et ses collaborateurs en l’endroit des Congolais.
Monsieur Blinken aurait dû avoir l’outrecuidance d’observer la décence et la compassion humaine la plus élémentaire à l’endroit des Congolais de Kishishe et ailleurs et des milliers de jeunes rwandais qui sont enterrés dans les fosses communes et/ou mangés par les animaux en RDC.
Pourquoi ce ministre américain n’appelle-t-il pas le Premier Ministre de l’Etat Hébreux d’arrêter les massacres des Palestiniens, hommes, femmes et enfants de tous âges, la destruction des hôpitaux et des infrastructures publiques indispensables et nécessaires à l’existence des Palestiniens? Seules les Juifs font-ils partie de l’humanité?
Ces genres de propos montrent à l’évidence le cynisme de leurs auteurs et ceux qu’ils sont effectivement à l’égard des Congolais, Noirs Africains. Ils ne méritent pas de commentaires détaillés. Les autorités congolaises doivent prouver au Président USA que son mépris et son cynisme à l’égard du Peuple Congolais sont inopérants et ce, en tout état de cause. Ces gens sont sans foi ni loi. Plus de 12 millions de morts congolais au vu et au su de Blinken,ancien conseiller au Département d’Etat sous Klinton et Obama. Qu’a-t-il fait? Les USA ont activement oeuvré pour que le Rapport Mapping soit enterré. Leurs macabres agissements ont été mis en échec par le Journal le Monde.