Pour éviter un gouvernement monocolore, certains proposent l’amendement de la Constitution. D’autres estiment que la restitution des partis Uprona et Fnl à leurs anciens patrons débloquerait la situation.
« Un gouvernement d’union nationale sera mis en place », rassure le Cndd-Fdd. Selon le parti présidentiel, l’équipe gouvernementale sera constituée à partir des formations politiques ayant participé aux différents scrutins. En outre, seront associés d’autres Burundais ayant manifesté la bonne volonté de construire le pays. Cependant, le Cndd-Fdd souligne que tout se fera dans le strict respect de la Constitution.
« Le pouvoir ne va pas s’imposer des partenaires ou les créer», rétorque Agathon Rwasa.Pour lui, dans la gestion du pays, il faut des gens visionnaires et non des hommes et des femmes facilement manipulables. Au lendemain de la « mascarade électorale », Agathon Rwasa estimait que le pouvoir devrait se rendre à l’évidence pour choisir de véritables partenaires politiques, ceux qui ont la légitimité populaire. M. Rwasa ne doute pas que le Fnl et l’Uprona indépendants, qui forment la coalition Amizero y’Abarundi, sont représentatifs sur le terrain.
Amizero y’Abarundi : l’unique recours ?
Associer d’autres Burundais au gouvernement, comme le souhaite le parti présidentiel, constitue une violation de la Constitution en vigueur. Elle détermine les conditions dans lesquelles on entre au gouvernement. Pour le cas d’espèce, le Cndd-Fdd est l’unique parti politique qui a obtenu plus de 5% des voix exprimées, Amizero y’Abarundi étant une coalition d’indépendants.
La mise en place du gouvernement cause aussi un problème au plus haut sommet de l’Etat, en ce qui est de la nomination des vice-présidents de la République. Selon l’article 124 de la Constitution, ces derniers appartiennent à des groupes ethniques et des partis politiques différents. Leurs formations doivent, en outre, avoir obtenu plus d’un vingtième des votes conformément à l’article 129 de la loi fondamentale. Dans les circonstances actuelles, seul le parti présidentiel a le privilège de présenter son candidat. Et partant, il manquera au président de la République un vice-président pour contresigner le décret portant nomination des ministres.
Un consensus pour réviser la Constitution
L’Assemblée nationale compte aujourd’hui 121 membres : 86 du Cndd-Fdd, 30 d’Amizero y’Abarundi, 2 de l’Uprona et 3 de la communauté Batwa. Or, l’article 300 de la Constitution prévoit que l’amendement est adopté à la majorité des 4/5 soit 97 députés. Sans l’aval des députés d’Amizero, il est impossible de réviser la Constitution.
Faut-il procéder à la révision de la Constitution ?
Elle ne s’impose pas. Compte tenu des résultats des législatives, l’autre vice-présidence revient à la coalition des indépendants de l’Espoir. Celle-ci regroupe le Fnl et l’Uprona, deux formations politiques historiques, mais non reconnues par le ministère de l’Intérieur. Pour avoir accepté de siéger à l’Assemblée nationale – ce qui arrange le pouvoir -, Rwasa est en position de force pour réclamer la restitution de son parti. Certes, Jacques Bigirimana fera feu de tout bois pour la contrecarrer.
En restituant à Rwasa et Nditije leurs partis d’origine, le pouvoir aura prouvé à la communauté tant nationale qu’internationale qu’il est disposé à normaliser la situation avec ses partenaires.
nku murundi y ipfuza amahoro nta pasikari nyabenda ata diplomatsi afise igihe yavuga ko ex-misistre de la défense ataco afise kandi ataco ajejwe mu gihugu, avuga iyubahirizwa ry`amasezerano y`i Arusha n`~ibwirizwa Nshingiro, le chef d`état major ivyo yavuzwe navyo birazwi, les deux ntaco bavuga kandi nta wuzi iyo bari, rwasa nawe ariko arakina inkina mico. bira mwerera na petero nkurumbi.
Turikumwe n`abarundi bipfuza amahoro.
Amizero est un partenaire crédible. Il faut les associer au gouvernement et cela ne violera pas la Constitution.
Birashika kenshi aho nibaza ko Abarundi badakomeye mu mitwe. Iyo abari imbere y’abandi ari impumyi kurusha abandi, none mushaka ngo bigende gute?
Ikibazo kihari none nta Barundi intègres et intelligents bakibaho? Baroye hehe? Abo tubona ubu nibo les meilleurs des meilleurs Uburundi bufise? Ni vyaba ari uko Uburundi burahenuka. Reke gushira imbere y’abandi impumyi ku mutima no mubwenge? Rondere Abarundi bogirira akamaro igihugu. Nta mpumyi irongora igihugu. Ico ikora igita mu manga.
Vyaribonekeje kuva Uburundi buba Uburundi, abafise cécité intellectuelle et d’esprit, iyo bashikanye igihu. None karashize ingani bibandanye gutyo? Gushika ryari?
Ahandi mu bindi bihugu barondera abafise ibo bashobora gutambutsa abandi bakaba aribo baja imbere y’abandi, mu Burundi on fait le contraire.
Ou sont partis les commentateurs? La champagne anti- 3ieme Mandat est fini? Leur projet maccable a ete dejoue? Siegneur, pardonne tes enfants.
Mon cher Pepe,
Je reponds present a ton appel: La campagne n’est pas finie. Preuve: le champagne a eu un sort macabre en ce debut du mois d’Aout. Suis pas sûr que tu piges.
La suite, discuter sur qui entre au gouvernement et qui n y entre pas, je crois que c’est indécent…Faut plutôt se demander qui apporte quoi au peuple à travers ses actions au gouvernement..La corruption par exemple, comment la combattre? Cela fait des années que j’entends l’OLUCOM crier mais je n’ai jamais entendu l’OLUCOM proposer…Or, dans un pays où les loyers des maisons sont supérieurs aux salaires, comment vivre si on ne « s’arrange pas autrement » ?
Exemple 1: une bière coûte Fbu 2000. Si on en boit une par jour, cela fait Fbu 60000 par mois. Que peut-on s’attendre à un policier qui règle la circulation et qui gagne à peine 60000 Fbu par mois? La corruption sans doute.
Un enseignant qui n’a pas de logement et qui gagnerait Fbu 150000.- Le calcul est vite fait. Loyer 50000 Fbu s’il a la chance… que qut-on s’attendre de lui si ce n’est ranconner les parents de ses élèves en vue des points achétés?
Vos discussions et rerflexions chers présidents de l’AN sont futiles!
Toi tu t’attends en premier lieu à ce que ce soit l’Olucome qui propose des stratégie de lutte contre la corruption mu burundi? Burya nawe nk’abandi benshi ngira urabona ko ata leta dufise kuko tu ne privatiserais une questiom aussi importante sinon.
Tu es impossible kabisa ! L’OLUCOME a donné les chiffres, les noms des voleurs, les entreprises nationales et internationals impliquées dans des cas de corruption. Il a cité les magistrats qui bloquent l’avancement et l’étude de certains dossiers. L’OLUCOME a mené des enquêtes, les a publié (voir http://www.olucome.bi ). On a tué son v-president Ernest, et tenté de tuer son president au moins 3 fois. Son travail des 10 dernières années est énorme et est à saluer. Les propositions ont été faites, des colloques se sont organisées, et des lois ont été votées. La BM et le FMI ont salué les progrès, MAIS un groupe et un système que Peter a mis en place a circuité toute possibilité à lutter contre la corruption à la tête du pays. Toi tu demandes que faire ??? Es-tu aveugle ou quoi ? Même un jeune de 12 ans peut te dire que c’est le système DD qu’il faut chasser pour voir un début de changement. NOUS SOMMES FATIGUÉS
Tout de même …! ne faites pas référence à l’achat d’une bouteille de bière, mais parlez plutôt du coût d’un kg de haricot, ou de bugari…..la bière est un luxe pour les pauvres burundais qui sont la majorité et les policiers corrompus font aussi face à la problématique de nourrir leurs familles…
Associer d’autres Burundais au gouvernement, comme le souhaite le parti présidentiel, constitue une violation de la Constitution en vigueur…..
Une telle affirmation est gratuite. La constitution fixe le pourcentage requis pour entrer au gouvernement mais par contre, si le parti vainqueur décide de céder leurs portefeuilles aux autres, cela n’est pas anticonstitutionnel..Et par ailleurs, il faut, à mon avis procéder ainsi en confiant les postes aux hommes et femmes compétents et non aux militants « ba ganza sabwa ». Après tout, du cndd-fdd, à l’uprona, en passant par je ne sais quoi, tout le monde chante la même chose sauf que l’on ne concrétise rien.
Je postule par exemple pour le ministère de la reforme agraire et voici mon programme:
1. Promotion de l’autosuffisance alimentaire par la promotion d’ une agriculture moderne avec la mécanisation agricole. Au vu de notre système consistant au morcellement indéfini de la terre cultivable, le prochain génocide ne sera plus entre hutu et tutsi mais entre frères, entre ceux qui auront mangé et les affamés….on ne peut pas continuer comme ça! Dans mon programme,
1. quelle région produit quels produits
2. dégager les espaces cultivables en promouvant un système d’habitats groupé,
3. mécaniser l’agriculture car à mon avis, l’exploitation agricole au moyen de la houe est révolu..
4. au préalable, prohiber l’extension de la ville de Bujumbura qui grignote les espacés fertiles, fermer le cimetière de Mpanda qui est une catostrophe et obliger que les gens soient enterrer chez eux,
5. ainsi l’on pourra:
– produire suffisament et dégager de qoui exporter,
– créer un revenu,
– épargener, et puis vivre decememt:
Les questions de surpopulation ne se poseront plus car , plus on a un revenu, plus on a envie de faire autre chose que les enfants, qui sont plus une charge qu’autre chose…parce qu’après tout s’il faut aller visiter le Rwanda par exemple, on a meilleurs temps de ne pas trnailler 10 gamins derrière car ca coute…
Et voilà, l’on ne battra plus pour des postes politiques futiles car on aura un revenu autre que ceux de la fonction publique…et le tutsi ne tuera plus le hutu pour avoir son poste, et le hutu ne tuera plus le tutsi pour ces mêmes raisons , le hutu aura besoin d’un tutsi capable de faire les affaires avec et non un hutu , parce qu’il a la même forme de nez et le même indice de Pignet .
Toute cette littérature pour vous dire chers compatriotes que l’on ne sait pas résoudre les problèmes. Pour avoir fait mes études en occident, voilà, ce que j’ai pu observer et ce que Dr Ir Gervais Rufyikiri aurait pu apporter à la nation durant les 10 ans par exemple…
Je vous salue et vous aime
J’allais dire que c’est l’histoire de l’arroseur arrosé mais j’oubliais en même temps que nous sommes au Burundi où le pouvoir en place sait en général comment violer les textes et les lois règlementant la mise en place des institutions. L’instabilité politique actuelle en est un des résultats les plus probants, je crois… ! Nta Murundi w’umutima azovyibagira…!
s’ubwoko bwica hica intwaro mbi.
« En restituant à Rwasa et Nditije leurs partis d’origine, le pouvoir aura prouvé à la communauté tant nationale qu’internationale qu’il est disposé à normaliser la situation avec ses partenaires. » Quel piège? Si le pouvoir actuel s’aventure à cet acte, demain on dira qu’il se mêle dans les activités des partis politiques. Les premiers à dénoncer seront vous les médias. Imigambwe ba nyeneyo nibo bazi ivyo bapfuye kandi nibo bategerezwa kugira ubwigoro bakaja hamwe bakereka Reta ko bashoboye.
Reta ntigwe mur’uwo mutego ngw’igiye gusubiza imigambwe ba nyeneyo. Iyo niyo ngorane muri Africa dufise, umugambwe ugizwe n’abantu benshi kandi nta n’umwe aca agira umugambwe nk’uburiri canke agatongo kiwe. Ninaco gituma abantu bamwe bashitse ku butegetsi badashaka kubuvako bakavuga ko aribo bonyene bashoboye gukora ibi na biriya.
Raba mu Burundi, mu Rwanda, Uganda, Sud Soudan, Congo Brazza, RDC, Zimbabwe abo bose bibaza ko batariho igihugu kitotera imbere ari naco gituma baca banambira kubutegetsi.