Peur, colère, découragement. L’employée qui aurait subi, selon le président de la CNIDH, une « tentative de viol » par un commissaire raconte ce qui s’est passé. Aujourd’hui, elle vit dans la peur et craint pour sa vie. Un témoignage accablant.
Par Fabrice Manirakiza
C.M. est aujourd’hui une femme terrorisée. Emportée par le tourbillon d’une affaire qui la dépasse. C.M. est une simple nettoyeuse. L’histoire remonte au début du mois de février dernier. Une équipe de la CNIDH, la Commission nationale indépendante des droits de l’homme se trouvait en province Cibitoke pour un atelier. C.M raconte : « C’était un jeudi. J’étais au comptoir de l’hôtel Momo avec deux autres employés de la CNIDH. On était descendu dans cet hôtel. Nous partagions un verre avant d’aller dormir. » Les deux autres employés sont D.N. un chargé d’études, et E.N secrétaire au secrétariat permanent de la CNIDH.
A 22 h, un commissaire de la CNIDH est entré dans l’hôtel. Il était avec un membre de la société civile qu’on surnomme Folucon. Lorsqu’il nous a vus, le commissaire a dit : “My friends, vous êtes dans cet hôtel ?” Ce commissaire lui logeait dans un autre hôtel. Jovial, il leur a proposé un verre. “E.N a accepté. Moi, je ne pouvais rien dire devant un commissaire, car c’est quelqu’un qu’on respecte. Lui et Folucon ont aussi commandé et ils se sont assis dans notre groupe. Par après, Folucon a aussi fait une tournée, mais je n’ai pas voulu prendre un autre bock et j’ai pris un coca.”
La soi-disant “tentative de viol”
“Vers 23 heures, j’ai dit à E.N que je vais aller dormir. Mais, il m’a suggéré d’attendre un peu pour qu’eux aussi terminent leurs verres.” Quelques minutes après, le commissaire a voulu aller se soulager. Il voulait aller dans une latrine des employés de l’hôtel. “E.N mon collègue de la CNIDH lui a proposé d’aller dans une de nos chambres. E.N m’a confié qu’il ne pouvait pas lui donner la clé de sa chambre puisque tout l’argent de la logistique était chez lui. Il m’a dit de lui donner l’accès à ma chambre.” C.M n’a trouvé aucune raison de ne pas donner sa clé à un collègue, commissaire de surcroît. “Je me rappelle bien qu’il a eu des difficultés pour ouvrir la porte. Comme ma chambre se trouvait tout près du comptoir, on pouvait voir la scène. Je suis allée lui ouvrir la porte et je suis revenue m’asseoir. De retour de ma chambre, il m’a dit qu’il n’était pas arrivé à fermer la porte. Je lui ai répondu qu’il n’y avait pas de souci, car de là où j’étais assise, je pouvais voir la porte de ma chambre. Quelques minutes après, nous avons dit au commissaire que nous allions dormir. Il a voulu nous offrir un autre verre, mais nous avons refusé. Je suis entrée dans ma chambre et je me suis endormie.” C.M ignorait que ceci allait déclencher le tourbillon que l’on sait.
Le temps des rumeurs
Le lendemain, C.M est partie à l’endroit où se tenait l’atelier. Et là, stupeur : un chargé d’études à la CNIDH, J.N. est venu lui poser une question : “C’est vrai qu’hier, le commissaire (il lui a cité le nom) a tenté de te violer ?” C.M est tombée des nues. “Je lui ai demandé où il a entendu cela et il m’a répondu que c’est ce qui se chuchote dans la salle où se tient l’atelier. Je lui ai dit que ce sont des mensonges et il est parti.”
A 15 heures ce vendredi, ils sont repartis sur Bujumbura après la clôture de l’atelier. Le lundi suivant, les rumeurs ont enflé. A la CNIDH, les collègues lui posaient des questions sur cette “tentative de viol”. Mais beaucoup le disaient sous forme de blague et la taquinaient en disant que c’est “la chérie du commissaire X.”
La jeune dame ne trouvait pas cela très drôle. “Je me sentais mal et j’étais en colère. Je répondais que cela n’a jamais eu lieu.”
Le mardi suivant, le président de la CNIDH, M. Sixte Vigny Nimuraba, l’a convoqué dans son bureau. “Il m’a demandé pourquoi je n’ai pas signalé une tentative de viol. Je lui ai demandé d’où il tirait ces informations. Il m’a demandé de confirmer ou d’infirmer. J’ai répondu que ce sont des mensonges, que rien ne s’est passé. Il a insisté et je lui ai suggéré d’interroger les membres de la CNIDH présents, notamment E.N. et D.N.”
La jeune femme a dit “qu’elle ne voulait pas charger quelqu’un pour une chose qu’il n’a pas faite.” Le président de la CNIDH lui a dit qu’il allait faire ses propres enquêtes.
Ensuite, l’histoire est retombée dans l’oubli. C.M. était soulagée. “Je pensais que cette histoire était derrière moi.”
Début décembre, une note du président de la CNIDH au chef de l’Etat va relancer l’affaire. M. Nimuraba évoque dans le point N° 6 de sa note, le cas d’une “tentative de viol par un commissaire qui a été réglée à l’amiable”.
Le calvaire commence
Pour C.M., dix mois après, le calvaire commence. “Le vendredi 2 décembre, j’ai reçu un appel d’une personne qui s’est présentée comme un employé de l’Assemblée nationale. Il m’a dit de me sentir à l’aise, qu’il veut juste me poser une question. La question était : est-ce que tel commissaire t’a violé lorsque vous étiez à Cibitoke ?”
C.M. prend peur. Elle se demande pourquoi cette histoire sordide revient sur le tapis. Elle ignore tout de la note du président de la CNIDH au chef de l’Etat. Elle ne comprend rien. “Je lui ai demandé ce qu’il me veut, comment il est au courant de cette affaire vieille de huit mois, et il a répondu que quelqu’un est venu leur raconter cela à l’Assemblée nationale. Je lui ai dit que désormais je vais porter plainte contre quiconque continuera à me poser des questions sur ça. Ce monsieur a continué à me dire qu’il ne me voulait aucun mal. Moi j’étais terrorisée.” C.M. a noté le numéro d’appel de cette personne. Un téléphone fixe.
Le mardi 6 décembre dernier, une autre personne a écrit un message à C.M : “Je veux discuter avec toi. N’ayez pas peur, il n’y a pas de problème.” C.M lui a demandé de décliner son identité. Son interlocuteur n’a pas répondu. Elle a encore noté le numéro d’appel.
Et les appels n’ont pas arrêté. “J’ai reçu beaucoup de coups de téléphone de gens inconnus. J’ai dû changer de numéro. Ces coups de fil me font peur. Comment je me retrouve dans une correspondance adressée au président de la République du Burundi. Moi je suis une simple nettoyeuse. Je n’ai jamais été violée. Je n’ai jamais porté plainte. Ce viol n’a jamais eu lieu. A l’hôtel Momo de Cibitoke, il y avait des témoins. Je n’ai pas porté plainte contre qui que ce soit. Pourquoi l’on utilise cette histoire fausse, tout cela me traumatise.”
Prête à témoigner pour la vérité
C.M. craint même pour sa sécurité. Aujourd’hui, elle veut que la vérité éclate, elle est prête à témoigner. “Qu’on m’appelle pour que j’explique une fois pour toutes qu’il ne s’est rien passé, des collègues sont témoins. Je suis une femme mariée et cela entache mon intégrité.”
C.M. se sent très seule, perdue. Depuis que cette histoire a éclaté, ni le président de la CNIDH ni le commissaire cité, personne ne l’a encore appelé. Elle se demande pourquoi ce sont des gens extérieurs à la CNIDH qui l’appellent. La jeune femme se dit terrorisée, dépassée, étrangère à ces histoires où elle est mêlée. “Si ce sont des règlements de comptes entre les grands de la CNIDH, je ne veux pas y être mêlée”.
La révélation
Dans son article du 9 décembre 2022, Iwacu avait révélé l’existence d’une note que le président de la CNIDH, Sixte Vigny Nimuraba, a envoyé « aux plus hautes autorités du pays » où il évoque une « tentative de viol » d’une employée par un commissaire. D’après lui, l’affaire a été réglée « à l’amiable ». Ce qui a laissé pantois plus d’un.
Contacté par Iwacu, Sixte Vigny Nimuraba a dit que : « Personne ne reconnaît cette tentative entre les deux ». Une tentative que lui-même rapporte pourtant dans sa note aux hautes autorités.
A la question de savoir comment une « nettoyeuse » se retrouve à Cibitoke pour un atelier de la commission, l’explication donnée est que « l’employée participe parfois aux descentes en province de la commission où elle aide pour « la logistique ».
Cette tentative de viol d’une employée de la CNIDH a-t-elle été classée sans suite ? Dans sa note, le président de la CNIDH a évoqué un règlement à l’amiable. A Iwacu, il a indiqué qu’il faut « des enquêtes impartiales sinon on va fausser ces dernières. »
La question ethnique semble s’être invitée dans le traitement de cette grave affaire. D’après toujours M. Nimuraba, l’affaire de « la nettoyeuse de la CNIDH a été réglée, mais aussi ethniquement, car C.M est Tutsi, sous la protection de la vice-présidente qui coordonne les réunions et les stratégies des Tutsi pour chercher leur couverture. »
Difficile de comprendre le lien entre l’ethnie de la nettoyeuse, la tentative de viol et la protection de la vice-présidente de la commission.
Une lutte pour le positionnement
Dans cette note, Sixte Vigny Nimuraba tire à boulets rouges sur certains collègues. Il accuse un des commissaires du CNIDH de tout faire pour que M. Nimuraba ne soit pas « reconduit. » Selon lui, il se vanterait d’être « en contact direct avec le président de l’Assemblée nationale et qu’il lui donne des rapports régulièrement. Il a ajouté aussi qu’il s’est bien positionné chez le vice-président du parti CNDD-FDD et qu’il le soutiendra dans toutes les situations. »
M. Nimuraba n’y va pas par le dos de la cuillère en accusant certains commissaires. Il parle « d’absentéisme », de « lobbying inquiétant auprès des certaines ambassades », de commissaires qui tiennent des « propos incendiaires » et même d’ivresse d’un commissaire qui risque d’endommager des véhicules, car « il conduit en état d’ivresse ». Une ambiance délétère.
Le viol et la loi
Iwacu a interrogé un spécialiste pour mieux comprendre ce que c’est un viol devant la loi et que risque une personne coupable de « dénonciation calomnieuse ».
1. Que dit le code pénal ?
Le code pénal burundais définit le viol comme étant une atteinte sexuelle avec pénétration commise sans le consentement de la victime (art 555 al1).
La tentative de viol étant alors définie comme un commencement d’exécution d’un viol interrompue par une cause extérieure.
Si la victime parvient à s’enfuir, il y a tentative de viol. De la même manière, si l’agresseur est contraint de laisser partir sa victime car il est pris sur le fait, il y a tentative de viol. Mais si l’agresseur lui-même est pris de remords et décide de laisser partir la victime, il n’y a pas tentative de viol mais plutôt une agression sexuelle.
Un homme qui drague une femme de manière trop poussée, désagréable, qui lui touche les fesses, ce n’est pas une tentative de viol mais une agression sexuelle.
Une tentative de viol pourrait ne plus être un crime si la victime est majeure et change son fusil d’épaule et dit qu’il ne s’est rien passé.
2.Quid du cas de la CNIDH sur le plan légal
Pour ce cas de la CNIDH, il n’y a ni viol ni tentative de viol au sens juridique du terme.
3.Que risque l’auteur de la note au président ?
Sur le plan juridique, le président de la CNIDH est considéré comme « dénonciateur ». Il risque des poursuites judiciaires pour « dénonciation calomnieuse », une infraction réprimée par le code pénal burundais en son article 422.
ANALYSE | « Vignygate » ?
Par Antoine Kaburahe
On dirait le scénario d’un film. Un viol présumé d’une nettoyeuse dans une grande institution. Le président de l’institution qui accuse sans preuve un de ses collaborateurs et écrit une note au chef de l’Etat. Le début, mais pas la fin d’un scandale.
Selon plusieurs sources, l’histoire du viol date de la première semaine de février 2022. Tout a commencé par une alerte lancée par le président de la CNIDH de retour d’une mission de travail à Cibitoke.
D’après lui, un commissaire aurait tenté de « commettre un viol sur la nettoyeuse de la CNIDH. »
L’accusation est grave. Mais apparemment, les membres de la CNIDH sont restés très réservés. L’inimitié entre le président de la CNIDH et le commissaire accusé était un secret de polichinelle à la commission. Ils ont soupçonné un règlement de compte.
Une commission spéciale mandatée par l’Assemblée nationale a été chargée d’enquêter sur la situation qui prévaut à la CNIDH, car entretemps l’information avait fuité. Une réaction qui a été appréciée par les membres de la commission.
Avec discrétion, cette commission d’enquête va beaucoup travailler, interroger tous les commissaires pour trouver finalement qu’il n’y a jamais eu de « tentative de viol » et qu’il s’agit d’un conflit ouvert entre le président et un commissaire depuis un certain temps.
De leur côté, les commissaires de la CNIDH ont approché la présumée victime, Mme C.M., et la dame a nié catégoriquement les faits et précisé qu’elle n’a jamais porté plainte contre qui que ce soit.
La nettoyeuse a demandé aux commissaires d’assurer sa protection, car elle recevait des menaces pour accepter de charger le commissaire en question. Excédés, les commissaires vont demander au président de la CNIDH de fournir des preuves de cette allégation. Ce qu’il n’a pas fait jusqu’à présent.
Une enquête sur les allégations du président
Début décembre 2022, M. Nimuraba écrit cette fameuse note au chef de l’Etat qui fait couler beaucoup d’encre. Dans la note, il tente d’impliquer la Vice-présidente de la CNIDH, Mme Consolate Habimana qui aurait « couvert » la nettoyeuse pour des raisons « ethniques. » Mais là encore, l’intégrité de la vice-présidente reconnue par tous au sein de la CNIDH n’a pas permis cette machination.
Aujourd’hui, à la CNIDH plusieurs personnes interrogées par Iwacu se disent « fatiguées » et « outrées » par cette histoire. Elles demandent que la lumière soit faite et que le président de la CNIDH s’explique et prouve ces charges graves envers un membre de la commission. L’honneur de l’institution est en jeu. Pour rappel, lors de la prestation de serment, le président de la CNIDH déclare : « Devant le président de la République, devant le Parlement, moi…, membre de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme, je jure de remplir fidèlement, en toute indépendance et impartialité mon mandat, de ne me laisser jamais guider par aucun intérêt partisan et de me consacrer entièrement à la protection et à la promotion des droits de l’Homme, dans le strict respect de la Constitution de la République du Burundi, de la Charte de l’Unité Nationale et d’autres lois en vigueur. »
Si jamais l’enquête prouve que le président de la CNIDH a menti et alerté officiellement et consciemment les hautes autorités sur base de rumeurs non vérifiées pour régler ses comptes avec un commissaire, cet acte pourrait être qualifié comme une extrême déloyauté à l’égard de son pays et du chef de l’Etat à qui il a présenté son serment. Cela pourrait être un « Vignygate ». L’affaire ne fait que commencer.
Il me semble que c’est un peu léger ou précipité de rapporter au Président des faits qui sont au stade embryonnaire d’enquête et qui sont de surcroît contestés par la personne dite lésée. C’est ce qu’on qualifie d’aller trop vite en besogne, mais pour aboutir à quoi? Simplement informer le Président? il n’est pas interdit de le faire. L’orienter sur des futures décisions à prendre? C’est ici que commencent les spéculations.
@Jereve
Si vous relisez le texte, il est indiqué que la note a été envoyée au Président au début de décembre 2022, pour un événement qui s’est produit en février 2022, soit presque 10 mois après.
À mon avis, c’est la présidence (peut-être le président lui-même) qui a demandé des éclaircissements sur cet incident quand il est parvenu à leurs oreilles. Le délai entre l’événement et la note au Président laisse croire que le président de la CNIDH avait classé l’affaire sans suite, mais apparemment des gens ne voulaient la laisser passer inaperçue.
Comme dit dans le texte, il y a une lutte de positionnement au sein de la CNIDH. Une enquête approfondie devrait mettre au jour ce qui s’est réellement passé et établir les responsabilités. Je trouve mal avisé d’accuser quelqu’un qui n’était même pas présent sur place lorsque l’événement s’est produit.
Quand un leader ne fais plus consensus dans une équipe, soit on change le leader, soit on lui donne une nouvelle équipe. Va pour le reste de l’équipe au complet!… après l’enquête.
« …Dans la note, il tente d’impliquer la Vice-présidente de la CNIDH, Mme Consolate Habimana qui aurait « couvert » la nettoyeuse pour des raisons « ethniques. »… »
Dans quelles circonstances une victime aurait besoin d’être « couverte »?
Je propose au président de la CNIDH de donner le titre de préposée à la propreté à cette dame plutôt que celui de nettoyeuse. Concernant l’acharnement contre elle, je pense qu’il y s’agit de harcèlement moral. Est-ce qu’il y a une loi qui punit le harcèlement dans notre code pénal?
@Kaziri
Ou préposée à l’entretien.
Ou encore « technicienne de surface «
La clé est dans la clé!
Madame ne dit pas si le commissaire lui a remis la clé de sa chambre au retour des toilettes. Trouvez qui a gardé la clé pendant la nuit et résolvez le mystère.
Il s’agit d’une mise en scène maladroite pour donner au monsieur la clé de la chambre… pour qu’il puisse la rejoindre dans la nuit.
Les employés de l’hôtel doivent en savoir plus sur la « difficulté d’ouvrir et de fermer » cette porte.
« La nuit porte « conseils »! »
Gacece
la pauvre dame est majeure et vaccinée.
Pourquoi la traînez vous dans la boue pour des gens don’t on connaît leurs morality, lorsqu on analyse les rapports biaisés qu’ils écrivent.
S Elle a dormi Avec quelqu’un, where is your problems?
Basta
@Kibinakanwa
Je n’ai rien contre une personne que je ne connais ni de près ni de loin, y compris les autres… et vous aussi.
Madame a le droit de coucher avec qui elle veut… « à l’amiable ou pas ».
Mais imaginons que le but de cette scène était de créer ce faux scandale! La vérité ne vous intéresse donc pas? Je pense qu’ils ont réellement couché ensemble et qu’après l’acte, ils ont fait semblant de se dispu*ter pour qu’on ne les soupçonne pas. Un employé de l’hôtel a entendu la fausse disp*ute et l’a rapportée comme une tentative de viol. Est-ce que c’est dans l’ordre du possible?
N.-B. : Ne tenez pas compte de ce que je viens d’écrite dans le paragraphe précédent, c’est (in)juste mon imagination qui me joue des tours!… Faites la même chose pour tous mes commentaires sur cet article d’ailleurs.
Et question de moralité : si l’un ou l’autre des 2 personnes impliquées est marié.e, ne trouvez-vous pas que votre conception de la moralité devrait s’appliquer à ces deux-là?
P.-S. : Je refuse catégoriquement de marcher dans la boue… pour y trainer une pauvre dame.
La question devrait être plutôt,pourquoi vouloir utiliser cette pauvre dame dans ces manyanga des coups bas des responsables du pseudoCNIDH qui ne fait rien que bouffer l’argent d’y contribuable Burundais et européen
Cette histoire sent très mal.
Des sanctions devraient tomber.
La justice s’en saisir.
Nul n’est censé ignorer la loi
« 3.Que risque l’auteur de la note au président ?
Sur le plan juridique, le président de la CNIDH est considéré comme « dénonciateur ». Il risque des poursuites judiciaires pour « dénonciation calomnieuse », une infraction réprimée par le code pénal burundais en son article 422. »
L’envers de la médaille : Est-ce que le président de la CNIDH était du voyage à Cibitoke? S’il n’y était pas allé, ceux qui lui ont rapporté « le mensonge » (ou « la vérité niée ») sont soit ses complices, soit les complices de celui ou ceux qui veulent le voir partir de son poste. Dans ce dernier cas, il s’agit d’un complot… y’aurait-il aussi un article de loi qui réprime le complot?
Sur le plan juridique… il faudrait également voir sous quelle forme (bouche à oreille ou document écrit) cette histoire est parvenue au président de la CNIDH. L’auteur pourrait être le véritable « dénonciateur calomnieux ».
Trop de flou dans cette histoire de f*ou!
Que cette nettoyeuse ne soit pas nettoyee en attendant qu’il y ait de l’hygiene dans cette institution qui en tellement besoin.
Est-ce que vous avez pensé qu’il a peut-envoyé cette note au Président de la République parce que la rumeur serait parvenu jusqu’aux oreilles du Président ou son entourage à la présidence?
D’expérience, quand on veut se débarrasser de quelqu’un, on s’assure de fédérer tous les appuis avant de déclencher quoi que ce soit. Et de la façon dont cette affaire est racontée, j’ai l’impression que c’est le président de la CNIDH qui est tombé dans un piège… à co*ns!
Quand on veut résoudre un chaos, il faut aller à son origine : la façon dont la sélection des gens qui devaient se rendre à cet événement s’est faite… Qui a fait la sélection? Qui a donné les autorisations? Qui en a fait la planification? Qui a annulé à la dernière minute? Qui a remplacé quelqu’un à la dernière minute? Qui a insisté pour y aller? Qui a insisté pour ne pas y aller? Qu’est-ce qui a semblé anormal par rapport aux voyages précédents? Qui bénéficiera de la destitution, de la démotion ou de la démission du président de la CNIDH?
L’acteur principal de ce drame semble être le commissaire… et que, malgré elle, cette nettoyeuse s’est retrouvée prise entre deux feux croisés… Ou toutes les personnes qui ont fait partie de ce voyage sont impliquées.
Mais… mais… Il se pourrait que le coupable soit le président de la CNIDH…
Mais… mais… mais… si le consensus était de se le faire dégager de son poste? Espérons qu’on va évaluer son rendement en se focalisant sur l’ensemble de ses réalisations et non sur cet événement anodin…
Note
Non, une tentative de viol, réalisée ou non, n’est pas un événement anodin.
Merci
Réponse à la Note
Comment une tentative peut-elle être « réalisée ou non »? Soit il y a eu tentative, soit il n’y en a pas eu. Le mot « viol » n’a plus aucun sens en l’absence d’une tentative.
Et de la façon dont la présumée victime le raconte elle-même, il semble qu’il n’y a rien eu. Donc l’événement est en soit anodin. Une note sur un événement anodin, aussi grave soit-elle, est une erreur qu’on est en train d’amplifier inutilement… même si le président de la CNIDH semble s’être mis seul les pieds dans les plats.
Mais il y a des trous dans l’histoire de cette dame : elle ne dit pas si le commissaire en question lui a remis la clé de la chambre quand il est revenu au comptoir. Et à en croire le récit, il avait gardé cette clé puisqu’il lui a dit qu’il n’avait pas pu refermer la porte. Un bon observateur ne rate pas un tel détail… et c’est comme cela que les rumeurs naissent… Les gens savent lire entre les lignes… d’une mise en scène (réelle ou simulée).
En lisant l’interview du Dr Nimuraba par Iwacu (Au coin du feu), j’ai quand même de l’espoir parce que je remarque qu’il ne tolère pas le mensonge et l’hypocrisie.
J’ai bon espoir et il est rare que je sois déçue !
Cette histoire rappelle l’affaire Nafissatou et DSK; histoires sordides, toutes les deux!