Apparemment, dès le début, l’enquête de la police sur le triple homicide de Kamenge s’est orientée vers les « fous » des environs. Ainsi, Iwacu a découvert qu’avant l’arrestation de Bosco, présenté par la police comme le principal suspect, la veille, Benjamin, un autre malade mental avait été arrêté.
Nous sommes lundi, 8 septembre 2014, au lendemain de l’assassinat des trois sœurs italiennes de la paroisse Guido Maria Conforti à Mirango. Le quartier est sous le choc.
D’après nos enquêtes, entre 11 heures et 12 heures, un certain Mayele, chauffeur de l’administrateur de Kamenge, flanqué d’une autre personne, débarque au domicile de Benjamin Hakizimana. Ce garçon de 20 ans, est un malade mental, connu dans tout le quartier.
A cette adresse, ils trouvent la sœur de Benjamin, il lui demandent où est son frère.
Nullement inquiète, Françoise se dit que ce sont sûrement de bons samaritains envoyés par l’administrateur de la commune : « A cause de la pauvreté, ces derniers jours, mon frère n’avait pas bénéficié de soins à l’Hôpital Neuropsychiatrique de Kamenge dit chez « Le Gentil ». Je me disais que ce sont des émissaires de l’administrateur pour conduire Benjamin à l’hôpital. »
Mais à sa grande surprise, Mayele appelle aussitôt la police. Ce n’est pas une visite, mais une arrestation !
Trois véhicules, dont un pick-up de la police, arrivent en vitesse sur les lieux. Beaucoup de policiers envahissent le domicile de Benjamin. On le somme de « fournir l’arme du crime. »
De nature calme, Benjamin, effrayé, ne comprend rien. Il répète en swahili : « Ni bitu gani ? » (Qu’est-ce qu’il y a ?) .
Rapidement, il est menotté. Les voisins accourent. Ils prennent la défense de Benjamin, un garçon peu bavard mais non violent. Les voisins demandent qu’il soit traité humainement parce qu’il a depuis longtemps, une plaie sur les fesses qui lui fait très mal.
Sa sœur pleure, supplie, s’interpose, mais Benjamin est fourré manu militari dans un pick-up. « Les policiers l’ont carrément jeté dans la partie arrière du véhicule », témoigne Françoise. Le véhicule démarre sous les hués des habitants du quartier.
Sa sœur refuse qu’il soit embarqué seul
La sœur de Benjamin a peur. Elle ne comprend rien de ce qui arrive à son frère. Elle décide de l’accompagner. Intuitivement, elle comprend que quelque chose de grave se prépare. « J’ai pris mon enfant de quelques mois et je suis montée également dans le véhicule de la police ».
Françoise indique qu’ils ont été emmenés jusqu’à la Police Judiciaire du Parquet (PJP). Elle y a subi un interrogatoire de plus de quatre heures à la place de son frère.
Aujourd’hui, elle s’interroge : « Benjamin n’est pas loquace. Qu’est-ce qu’il aurait répondu à la police sans mon aide ? »
Au parquet, l’OPJ lui a demandé où était son frère le jour du triple homicide. Elle a répondu que son frère se déplaçait rarement hors du domicile : « Il ne sort que quand il va chercher à manger et, au plus tard, à 18h, il est toujours à la maison. » L’interrogatoire a duré longtemps, affirme-t-elle. L’OPJ revenait toujours sur les mêmes questions. Vers 17h30, las, le policier a décidé de les laisser partir. Le dossier de Benjamin était vide. Selon Françoise, un policier lui a demandé si elle avait de l’argent pour prendre le bus. Elle a répondu que non.
Un véhicule de la police va conduire Benjamin et sa soeur non pas à la maison, mais jusqu’à la 5ème avenue Gituro. « Avec mon frère, nous avions tellement faim et soif que nous avons eu de la peine pour arriver chez nous. Françoise arrivera chez elle affamée mais heureuse d’avoir sorti son frère, malade mental, des mains de la police. L’arrestation de Benjamin sera passée sous silence. Un autre « fou », Christian Claude Butoyi, sera arrêté le lendemain. Lui aura moins de chance. On connaît la suite…
Un test ADN serait une bonne chose pour faire la lumiere sur tout ca. Je dis un test ADN de tous du chauffeur au fou en passant par tous ceux qui courent derriere ces fous pour trouver des preuves montées de ttes pieces car je suis sur que c parmi ceux la meme que l’assassin se trouve.
J’aurais aimé encore une fois entendre le porte-parole de la Police nous dire où l’on en est avec les enquêtes. Oh pauvre homme!
ubwicanyi bwabo ntaho buzobashikana Christan butoyi yarabuze umuherekeza none raba ari mu mpimba atagira ikimuburanira,bama bakora ubwicanyi babuteguye bateguye nabo babusukako nkakumwe bagira Manirumva ba Babikira bi Kiremba na bandi benshi cane bishwe ntihabe inrikizi, mugabo abantu ni bareme hazoteba haboneke ubutungane bwigenga abicanyi bose bazoja imbere yi Ntahe murakoze nsavye societe civil na Bamenyesha makuru kukurikirana ayo ma dossier
Jewe burapfutse umunwa kweli. On cherche les pistes de ceux qui ont assassiné ces soeurs? Iwacu nous en révèle une très importante. Le chauffeur du chef de zone Kamenge s’est rendu au domicile de ce garçon en qualité de qui? Sûrement qu’il en sait quelque chose sur cette affaire.
de toute les façons celui qui a tué ces religieuses n’est pas un fou et pour le prouver ne peut pas durée plusieurs jours. et contrairement aux inquietudes de la criminologue les traces ne sont pas effacés parce que ces soeurs sont enterées dans un lieu connus. malheuresement chez nous on se méfie des recheches scientifiques sur la vérite pour les cas des homicides.vparce que ça ne sera pas le première fois.
Avec les scénarios que nous proposent le pouvoir Cndd-Fdd, on se croirait dans une pièce de théâtre des fous. Plus de surprises que de logiques
Ni inkinamico….!!!!!
Enfinnnn Mbonimpa P.C est enfin libre. Il va nous aider à enquêter sur le fou qu’on a détenu à Mpimba. L’histoire retiendra que le parti CNDD-FDD est en fait un tigre en papier et que le pouvoir NKURUNZIZA est une marionnette qui agit malgré lui sur injonction d’un président étranger. Ils nous font honte ces gars!!!
Madame Ngabire Lyse, merci de tes recherches fouillées sur le drame que le gouvernement cherche à occulter. La chasse aux fous de Bujumbura risque d’être interprétée comme une perte de la raison par notre police « professionnelle ». Je loue le courage de Françoise, la soeur du fou Benjamin qui a bravé les dangers en accompagnant son frère malade jusqu’à payer à sa place de cette interrogatoire musclée. Ceci ouvre une autre piste de recherche criminelle qui vient démentir toutes les affabulations du Commissaire Hérmenegilde porte parole de la PNB. Le moins que je peux dire au CNDD-FDD et ses multiples porte parole dans les institutions du pays, c’est qu’il trompe ses membres quand il leur fait croire qu’ils sont en sécurité grâce à deux ou trois policiers ou miliciens marchant derrière eux comme protection. Pourquoi? La sœur italienne tuée l’aube du 08/9/2014 était bien gardée par plus d’un peloton de policiers lourdement armés. Un malade mental est entré inaperçu, trompant la vigilance de notre police postée à toutes les issues, pour égorger la victime et repartir comme il était venu. Tirez vous-mêmes la conclusion.
oui on connait bien ces malfaiteurs pas les fous ce sont ces mecques( généraux et autres DDISTES de 1er rang) qui nous prennent tous comme un fou heuresement leurs jours ca comptes au bout du doigt.