Il venait de s’entretenir, ce lundi 23 janvier, avec l’Ombudsman, Cheik Mohammed Rukara sur un sujet bien précis : les lacunes du système judiciaire burundais…
<doc2742|left>Deux dossiers étaient principalement à l’ordre du jour : le dossier Manirumva et celui de François Nyamoya. Le bâtonnier, sans langue de bois « reproche au système judiciaire l’absence de l’indépendance de la magistrature. »
Pour lui, il est vital d’obtenir une justice indépendante où les magistrats et les juges peuvent être recrutés et gérés en termes de carrière afin qu’ils puissent assurer la stabilité de la société, ou qu’ils puissent assurer la sérénité des investisseurs tant nationaux qu’internationaux.
Le problème étant que « nos juges ne sont pas indépendants » regrette M. Rufyikiri qui donne l’exemple de Maître Nyamoya détenu " sans raison, en violation des procédures judiciaires et du code pénal ".
M. Rufyikiri s’est dit tout de même très satisfait de l’écoute de l’Ombudsman « qui s’est montré disponible et qui partage les mêmes soucis. » Ce dernier a promis de s’impliquer personnellement sur ces dossiers pour remédier à cette situation.