Après le tollé suscité par ses récentes mesures portant réglementation sur les heures d’ouverture des bistrots (de 17h à 21 h pendant la semaine et de 13h à 21h pendant les jours fériés), Freddy Mbonimpa a donné plus de lumière sur certains points polémiques.
«Que les gens se détrompent. Contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux, ces mesures ne visent pas à renforcer la sécurité. Nous les avons prises pour le bien et la santé de nos concitoyens », a-t-il tenu à expliquer.
D’après les rapports du personnel de la mairie, dans certaines localités, à 9h du matin, on peut trouver des personnes ayant déjà commencé à boire. « Ces personnes deviennent improductives au travail».
Il fait savoir que les stations-services, les boutiques… continueront à servir comme à l’accoutumée. Idem pour les boîtes de nuit ou les snack-bars. Même cas de figure pour ceux qui ont des cérémonies (mariage, dot, etc.). « S’ils ont avisé l’autorité administrative à la base, ils pourront facilement aller au-delà de l’heure convenue car il n’y a pas de couvre-feu ».Et de prévenir les tenanciers de bars : «S’ils refusent d’obtempérer à la décision de fermer leurs bars, ils écoperont d’une amende.»
Concernant les vendeurs de crédits téléphoniques sous les parasols, il indique que la décision n’a été motivée que par le désordre qu’ils engendrent, avant de nuancer : « Toutefois, nous sommes en train de nous concerter avec les responsables de ces sociétés de télécommunication pour voir de quelle manière agir.» Idem pour les vendeurs ambulants. « Comme on ne peut pas connaître qui paie l’impôt ou pas, nous avons jugé bon de les éloigner de la commune Mukaza en attendant que la marie construise un autre endroit pour les relocaliser ».Pour rappel, la mairie de Bujumbura avait prises ces mesures, le 21 novembre.