Denis Nshimirimana, secrétaire général de la Chambre fédérale du commerce et de l’industrie au Burundi (CFCIB), se félicite de la réouverture de la radio CCIB FM+. Celle-ci avait été sanctionnée et fermée pour trois mois. Le CNC reprochait à cette station «d’avoir diffusé une information contraire de sa ligne éditoriale».
Dans un point de presse de ce mercredi 6 décembre, il a fait savoir que la fermeture de leur station les avait affectés. Elle constitue, indique-t-il, son canal de mobilisation pour l’amélioration du milieu d’affaires au Burundi.
Il intervient après la décision du Conseil national de Communication (CNC) de ce lundi 4 décembre, tombée un mois avant l’échéance des sanctions.
M. Nshimirimana réaffirme la fidélité de la CFCIB à la ligne éditoriale de la radio. Elle vise la promotion de l’économie. Néanmoins, tient-il à nuancer, les questions d’ordre sécuritaire, social, éducatif les interpellent. A condition, explique-t-il, qu’elles soient directement liées à l’économie.
Il appelle à la responsabilité des journalistes. Ils les exhortent à cadrer leurs programmes en conformité avec des objectifs de la CFCIB : «Ils transparaissent dans la convention signée avec le CNC».
La radio CCIB FM+ avait été sanctionnée le 2 octobre pour trois mois à la suite d’un éditorial sur le massacre de réfugiés burundais à Kamanyola, à l’Est du Congo.
Bonjour M.Nshimirimana
Le cadre est fixé. Quant au reste, chers journalistes, fermez les yeux !