Pour raison de mise en état du dossier, l’affaire a été remise au 11 avril. La chambre judiciaire de la Cour suprême a siégé à Gitega, ce lundi 7 mars, dans le procès en appel des 28 personnes poursuivies par le ministère public pour participation au putsch manqué du 13 mai 2015.
Le siège devait traiter le cas des conclusions non encore transmises à toutes les parties et même à la cour. Les généraux Cyrille Ndayirukiye et Zénon Ndabaneze ont soulevé la question de leurs avocats récusés en première instance par la cour. Le siège leur a demandé d’en chercher d’autres. Le ministère public a demandé que le dossier d’appel des trois parties soit fondu en un seul. Ces parties sont : le ministère public lui-même, les condamnés et la partie civile : radio Rema Fm, le parti Cndd-Fdd, la police nationale du Burundi et les forces de défense nationale.
Deux personnes acquittées par le premier juge manquaient à l’appel. Il s’agit de Richard Hagabimana et de Déo Ngabirano.
Signalons aussi que toutes les parties se disent satisfaites de la conduite de l’audience. Des observateurs nationaux et internationaux assistaient à l’audience qui a duré deux heures. La population de Gitega ne s’est pas déplacée massivement pour suivre le procès. Mais la cour avait pris soin d’installer des haut-parleurs à l’extérieur de la salle d’audience.