Effectifs pléthoriques, salles de classe insuffisantes, manque de bancs pupitres, tels sont quelques défis auxquels font face certaines écoles basées en Mairie de Bujumbura en ce jour de rentrée scolaire. Leurs responsables appellent l’Etat à agir.
« Nous avons des effectifs pléthoriques surtout dans les classes de 1ère année et 7e année. Chaque classe à 95 élèves. Dans d’autres classes, les effectifs varient entre 80 et 95 dans des salles destinées à 45 élèves », a indiqué Augustin Sinzobakwira, directeur de l’école fondamentale Gasenyi II basée dans la zone urbaine de Gihosha au nord de la ville de Bujumbura.
Ce 12 septembre, la rentrée scolaire s’est passée à l’Ecole fondamentale Gasenyi II comme dans tout le pays. A 10 heures, les cours ont déjà commencé dans certaines classes. De l’autre côté, des élèves nettoient les salles de classe. Devant la direction, des parents y font une queue pour demander des places pour leurs enfants. Néanmoins, l’école est déjà dépassée.
« Nous avons des salles de classe insuffisantes. Ainsi, nous ne pouvons pas ouvrir des classes parallèles pour désengorger les autres », explique le directeur de cette école ayant environ 1500 élèves. Selon lui, l’école a besoin d’au moins 6 autres salles de classe pour maîtriser la situation.
En outre, il regrette l’insuffisance des bancs pupitres. Selon lui, des élèves devront s’asseoir à quatre ou cinq par banc pupitre initialement destiné à deux élèves : « Il y aura même ceux qui s’assiéront par terre ». Pour lui, l’Etat devrait établir une politique de remplacer les bancs pupitres tous les trois ans.
L’Ecofo Gasenyi II fait aussi face au manque des enseignants. Selon le directeur, cette école a besoin de 6 enseignants pour combler le vide : « Avant cette rentrée scolaire, il y a eu 5 départs. Comble de malheur, nous avons des enseignants ayant un âge avancé. Ils sont maladifs alors que nous n’avons pas des suppléants ».
Face aux effectifs pléthoriques et manque de bancs pupitres, des enseignants de l’Ecofo Gasenyi II soulèvent des contraintes pédagogiques : « Il est difficile d’enseigner dans de telles conditions. On ne peut pas contrôler la classe. Les élèves ne peuvent pas aussi suivre les cours attentivement ». Ils appellent le ministère de l’Education à bien équiper cette école pour assurer une éducation de qualité.
« Nous sommes dans le vide »
A l’Ecole fondamentale Bassin I basée dans la zone urbaine de Buyenzi en commune Mukaza, la rentrée scolaire a commencé avec des salles de classe en piteux état.
« Les salles de classes n’ont pas de portes, ni de fenêtres. Nous sommes dans le vide. Pendant la saison pluvieuse, les précipitations perturbent les activités », signale Germaine Bandira, directrice de l’Ecole fondamentale Bassin I, une école ayant environ 700 élèves de l’école maternelle à la sixième année de l’école primaire. Selon elle, des consommateurs de drogues passent la nuit dans ces salles de classe vu qu’elles ne sont pas fermées.
Pour rencontrer la directrice de l’école, il faut se rendre dans une école voisine où est basé ses bureaux : « La direction reste toujours basée au Lycée municipal Buyenzi. On n’a pas d’infrastructures où on peut conserver les livres et autres documents administratifs. Ces bâtiments ne sont pas dignes d’être des salles de classe ».
Selon elle, les salles de classe sont aussi insuffisantes : « Nous n’avons que 10 salles de classe alors qu’on a besoin de 13 ». Cependant, elle se réjouit d’un nombre suffisant des enseignants et de bancs pupitres. Et d’appeler l’Etat à réhabiliter cette école le plus rapidement possible.
Bonjour « Iwacu Burundi « ,
Je viens de lire l’ article sur les écoles primaires au Burundi.
J’ai étudié à l’école « Bassin « , de la 1ere année à la 7ème année primaire. Je garde un très (de très bon ) souvenir (s), de cette école , qui a été la base de ce que je suis.
J’ai toujours eu un rêve de faire quelque chose pour cette école, et J’ essaie de » rêver » de comment remettre sur cette école , des portes, des fenêtres et de la peinture.
Je vous saurai gré de me mettre en contact avec la direction de cette école.
Je vous remercie pour votre travail de journaliste et vous souhaite bien de bonne choses.
God bless » Bassin » ….
« …Et d’appeler l’Etat à réhabiliter cette école le plus rapidement possible ».
Pensez-vous que notre capitale économique sera-t-elle un jour propre ? La question est posée en effet car si les élèves uburundi bwejo ou abanyabujumbura bejo barerewe aho tubona ifoto, ntibazohava bakura badatangazwa nububi vyibibakikije ?
Vive Leta Nkozi kandi Mvyeyi II.