C’est après une participation à un atelier régional tenu à Nairobi du 15 au 16 que l’ONG locale Propreté, Environnement et Santé (PES) demande au gouvernement de moderniser les infrastructures routières et d’exiger l’importation de véhicules consommant du carburant propre.
<doc5953|right>Dans cette conférence, des délégués de 24 pays et des représentants de la société civile y ont pris part. Elle était organisée dans le cadre de l’initiative mondiale pour les économies de carburants. Il était question d’améliorer l’efficacité des véhicules. L’ONG locale PES recommande de revoir et de promouvoir le transport en commun et le transport non motorisé (vélo, marche à pied).
Elle encourage la promotion des solutions alternatives. «Si par exemple, on pouvait avoir un seul bus pour déplacer tous les fonctionnaires du building des Finances, cela pourrait diminuer les embouteillages dans les heures de pointe », propose Jean Donatien Nshimirimana, représentant légal de l’ONG locale PES. D’après lui, cela peut aussi être applicable pour les écoles secondaires de Bujumbura.
Pour Jean Donatien Nshimirimana, le remplacement des vieux véhicules par des véhicules modernes et la limitation de l’âge à 10 ans des véhicules d’occasion, permettra de diminuer la pollution dans tous les centres urbains en général et dans la ville de Bujumbura en particulier.
Il demande au gouvernement d’empêcher toute importation de vieux véhicules au lieu d’infliger des lourdes amendes à ceux qui les importent. Selon lui, les dépenses occasionnées par les maladies liées à la pollution sont de loin supérieures à ces amendes.