Les autorités rwandaises ont procédé ce vendredi 30 juillet à la remise aux autorités burundaises de 19 personnes soupçonnées d’être à l’origine d’une attaque meurtrière perpétrée dans le nord du pays en septembre 2020 et qui s’étaient repliées vers le Rwanda via la forêt de Nyungwe avant d’être arrêtées. Gitega se réjouit.
C’est au poste frontière de Nemba-Gasenyi au nord du Burundi, dans la province de Kirundo que cette opération a été menée sous la supervision du Mécanisme conjoint de vérification de la CIRGL.
« Nous nous réjouissons de la décision des autorités rwandaises de remettre à la justice burundaise 19 criminels qui ont endeuillé le nord du Burundi en 2020 », s’est félicité le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, lors de la 19ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’États et de Gouvernements de la CEEAC (Communauté économique des Etats d’Afrique centrale) par visioconférence.
Sur le compte Twitter de la Présidence, le chef de l’Etat burundais parle d’un ’’acte louable posé par le Rwanda’’. Il a encouragé Kigali ’’à remettre les putschistes de 2015 afin qu’ils soient traduits devant la justice’’.
Cette requête a été plusieurs fois formulée. Elle a été suivie de cette demande réitérée plusieurs fois par Gitega de remettre ces présumés rebelles capturés au sud du Rwanda, des conditions posées pour renormaliser ses relations avec son voisin du nord.
Depuis la rencontre d’octobre dernier entre les deux chefs de la diplomatie rwandaise et burundaise au poste frontière de Nemba-Gasenyi au nord du Burundi, suivie de la participation par le Premier ministre rwandais aux cérémonies marquant le 59ème de l’indépendance du Burundi, l’heure semble être au dégel et au rapprochement.
Joint au téléphone, le Colonel Floribert Biyereke, porte-parole de l’Armée burundaise a confirmé l’arrivée de ces présumés criminels mais a tenu à préciser que leur cas n’est pas du ressort de l’armée. « Les instances habilitées vont traiter ce cas et statuer sur leur sort ». Il n’a pas voulu faire d’autres commentaires.
Ces présumés rebelles sont accusés d’être les auteurs d’une attaque survenue dans la nuit du jeudi 10 septembre 2020 dans la commune Matongo de la province Kayanza au cours de laquelle 6 personnes avaient trouvé la mort.
Ce sont plutôt des gens comme les inventeurs de « MADE IN AFRICA »/Fabriqué en Afrique qui devraient servir de modèles pour notre jeunesse burundaise.
https://www.youtube.com/watch?v=cK7er1x9DdI&t=710s
Ntivyoroshe, ntivyoroshe gutahura;
Un Général rwandais avec un nom « Nyakarundi », ancien diplomate auprès des NU remet des « combatants burundais » à un Colonel burundais.
Mais le Colonel, un presque inconnu du publique burundais et un peu intimidé récoit ces « criminels, vagabonds » burundais.
Waouw akavyica; le tweet de la présidence burundaise ishimira abanyarwanda mais mesdames et messieurs, désormais et officiellement; les combattants burundais ont enfin « un visage » et apparemment ubuhoho ils sont bien gras et bien habillés!
Bob, ne t’en fait pas. Le general Nyakarundi est un natif de la commune Rugombo, Cibitoke et est le chef de renseignement militaire rwandais. C’est comme, le general Kazura, le chef d’etat major rwandais qui est aussi natif de Cibitoke. Leur choix n’est pas au hasard car ce sont des gens qui sont nes et grandi au Burundi.
Mr ou madame Bellum il ne faut pas faire l’amalgame tout crime est un crime qui doit être puni! Ceux qui ont commis les crimes que tu viens d’enumérer seront jugés tôt ou tard!!! Il faut les dénoncer !!
Mais ces Red Tabara ils revendiquent quoi ? Qui est le chef ? Nibavuge ibibazo bituma bica abantu bikemurwe pacifiquement si non Kagame ntamenyerwa azobatoza intoke bose abarungike i Bujumbura mama yangu!!
Le paradoxe burundais. Ces jeunes accusés d’avoir exécuté des paysans de Kayanza sont taxés de criminels. Mais sont héros ceux qui ont brûlé vifs les enfants de Kibimba, exterminé les familles de Teza, massacré les élèves de Buta, exécuté l’hécatombe de Bugendana, supplicié les petites vieilles sœurs italiennes de Kamenge (des européennes et blanches dont la mort paradoxalement indiffère l’occident et l’Eglise catholique), assassinés des manifestants pacifiques avec bras en l’air, torturé, castré, violé, exilé des milliers de citoyens, sans oublier le crime contre la démocratie : le vol des élections…Deux poids, deux mesures.
@Bellum
Ceci pour nous dire que ce n’est pas du tout criminel d’exécuter des paysans de Kayanza?
Je me suis mal exprimé. Tout crime doit être puni et l’assassinat d’innocents est impardonnable. Mais dans la logique burundaise, les crimes de génocide commis par les vainqueurs ne sont pas des crimes. C’est ainsi que le seul génocide condamnable aux yeux du régime et de sa CVR est le génocide contre les Hutus mais pas les génocides récurrents contre les Tutsis. D’où mon assertion sur le deux poids deux mesures de la justice des vainqueurs burundais.
Les crimes des vainqueurs sont aussi impardonnables que n’importe quel autre crime. Je trouve qu’ils sont en situation aggravante lors que pour les commettre des moyens de l’État sont utilisés. Et je déteste aussi l’histoire relatée par les vainqueurs. Car souvent elle est diamétralement opposée à la réalité.
….les crimes des vainqueurs!!! Ils n’ont jamais été vainqueurs, pas du tout. Il y a eu des négociations entre les ex-rebelles et l’Etat qui a abouti aux accords d’Arusha. C’est grâce à cet accord qu’ils sont rentrés et vous connaissez toute la suite. Ironie du sort, le même accord d’Arusha qui a fait qu’ils soient ce qu’ils sont aujourd’hui, ils l’ont pourtant déjà enterré, avec ce qui va avec en termes de démocratie, de libertés d’expression, de multipartisme politique, de liberté de la presse, etc.
Et maintenant au Burundi c’est la pensée Unique, c’est la vérité Unique, c’est la vision Unique; celle du Parti de l’Aigle. Et le travail de la CVR c’est aussi la même chose, mais les voix de ceux qui voient autrement ce mécanisme « non consensuel » sont vite étouffées.
Un jour je crois qu’il y aura la vrai vérité, celle discutée et qui aboutit à un consensus
@Jigou Matore
1. Vous écrivez: « Et maintenant au Burundi c’est la pensée Unique, c’est la vérité Unique, c’est la vision Unique; celle du Parti de l’Aigle…
Un jour je crois qu’il y aura la vrai vérité, celle discutée et qui aboutit à un consensus… »
2. Mon commentaire
a). Aujourd’hui au Burundi, il y a toute une multitude d’opinions puisqu’il y a plus d’une quarantaine de partis politiques reconnus dans ce pays.
b). Ces 19 jeunes gens risquent de passer de longues années en prison.
Aujourd’hui au Burundi, qu’il y ait application intégrale des Accords de Paix d’Arusha ou pas, les jeunes burundais devraient préparer leur avenir en passant par l’éducation à fin d’être plus compétitifs au Burundi, au sein de l’East African Community et à travers le monde.
Ariko abo bagabo ko mbona ari abasirimu vu leur apparence ntibokwiyumvira kwica les pauvres paysans de Kayanza !!!! Quelles sont leurs revendications??? Pourquoi assassiner les paysans??