Après la désignation du président Pierre Nkurunziza comme candidat du ’’parti de l’aigle’’ aux présidentielles malgré les contestations des frondeurs, de l’opposition et de la société civile, plusieurs membres du Conseil des sages ont été radiés. Il s’agit pour la plupart de ceux qui ont osé ouvertement ou indirectement s’opposer à ce mandat de plus. Il s’agit notamment du député à l’EALA Jérémie Ngendakumana, Augustin Nsanze, l’ex Chancelier des Ordres nationaux, Pie Ntavyohanyuma, le président de l’Assemblée nationale et Gervais Rufyikiri, le deuxième vice-président de la République. Quelques personnalités de ce parti ont fait leur entrée dans ce cercle plus ou moins fermé, il s’agit de Zénon Ndaruvukanye, ancien gouverneur de Bujumbura, du sénateur Gélase Ndabirabe, actuel porte-parole du Cndd-Fdd et du Sénateur Révérien Ndikuriyo, actuel président de la FFB.
Conseil des sages? Ahahahahahahahahahahahah! Les sages qui y étaient viennent de sortir!
Pourquoi ne pas soutenir la candidature comme indépendant de Jérémie Ngendakumana qui pourrait s’associer à Rwasa pour une alliance des plus fortes, en attendant évidemment le dénouement, disons positif, du cataclysme qui s’abat sur le Burundi suite à la candidature inattendue de Nkurunziza qui ne respecte pas la Constitution nationale. Rappelons que Nkurunziza avait promis à tous ceux qui veulent bien l’entendre, que les élections présidentielles seront plus que jamais paisibles et transparentes, et que personne n’y connaîtra d’atrocités ni ne de mort. Et maintenant que tout ce qu’il a dit ne s’est avéré que des mensonges, peut-il encore juré celà, quand sa milice d’Imbonerakure traumatise la population et la pousse aux lendemains imprévisibles au delà des frontière du Pays, à l’exil je veux dire? Peut-il encore convaincre le Le Conseil de sécurité des Nations unies et la Communauté internationale qu’il règne la Paix Burundi, lorsque sa police et armée s’acharnent à menacer les citoyens paisibles de les tabasser et les arrêter pour toutes manifestations pacifiques contre le mandat antidémocratique du président sortant Nkurunziza? Que reste-t-il sérieusement à prouver à la Communauté internationale et à l’Organisation des Nations unies, que le Burundi est déjà en pleine guerre politique, et que Nkurunziza risque de multiplier des actes ignobles contre une population paisible parce qu’il n’est présentement pas le Répondant suprême de la Nation? Pourtant, il manigance tout support avec les institutions et organes gouvernementaux sous table, telle la police et l’armée qui sont chargées d’opérer la chasse à l’homme envers ceux qui ne sont pas d’accord avec son fameux 3è mandat. Il faut savoir que Nkurunziza n’a pas présentement d’immunité présidentielle qui le protègerait contre les crimes qu’il pilote aujourd’hui avec le soutien de sa milice Imbonerakure et ses fidèles soldats et polices, ex-rebelles du Cndd-Fdd. Il doit obtempérer cela va de soi, s’ils veulent avoir la Paix avec lui mais hélas, faut-il laisser les choses comme ça, si nous pouvons faire appel unanimement au Conseil de sécurité des Nations unies pour que Nkuruniza soit au plus vite arrêté et traduit en justice (CPI) pour les crimes en cours liés à son 3è mandat anti-constitutionnel qu’il pilote directement ou indirectement avec sa clique? Nul n’est aujourd’hui à l’abri de ses exactions odieuses, mêmes ceux qui l’ont épaulé jusqu’ici au sein de son parti politique subissent les méfaits de sa rage? Combien alors de cadavres restent-ils à étaler dans les rues et places publiques avant de décréter l’état d’urgence au Burundi? La population reste sans défense ni proctection, car ceux-là mêmes qui sont sensés de les protéger sont aujourd’hui sous les ordres et commendement du Président sortant Nkurunziza? Faut-il alors la laisser à elle-même pour qu’elle soit zigouillée au complet, ou ça prend des mesures d’urgence pour les protéger et les sauver de ce génocide politique? Par ailleurs, j’aimerais savoir au moment où je rédige ce SOS, qui acceptera de porter l’odieux de la complicité de non-assistance au Peuple burundais en danger, lorsque la Communauté internationale observe à distance l’enfer qui s’abat sur le Burundi sans secours immédiat et tangible, et que malgré tout, Nkurunziza, lui, poursuit vigoureusement sa chasse à l’homme à quiconque ne veut soutenir son coup d’État contre la Constitution nationale? Dites-moi, oui dites-moi, et ce, sans rechigner, qui osera encore dire qu’il/elle a serré la main du diable cette fois-ci au Burundi, alors qu’il y avait moyen de l’éviter même in extremis?… Maintenant que la guerre bat son plein au Burundi, ne devrions-nous pas insister et implorer au Conseil de sécurité des Nations Unies et à la Communauté internationale d’appréhender Nkurunziza et le traduire en justice d’avoir non seulement violé la Constitution national, mais aussi d’avoir eu à planifier en cachette les massacres de tout opposant contre son 3è mandat usurpé au grand jour? C’est à nous d’initier les actions tangibles à mener immédiatement avec le soutien et la protection de la Communauté internationale et du Conseil de sécurité des Nations unies qui sont loin de savoir la dure réalité que nous subissons aujourd’hui à cause du 3è mandat de Nkurunziza qu’il veut lui-même faire passer comme une lettre à la poste. Ça presse et il faut agir vite, mais dans l’entre temps, ne faut-il pas user de nos méninges pour stopper cette maudite candidature de Nkurunziza, laquelle à mon avis, et ce, jusqu’à nouvel ordre, n’a pas encore fini de faire des ravages et des morts gratuites! Faisons de sorte que tous les noms de ces victimes innocentes soient officiellement reconnues comme «Incungu z’u Burundi» lorsque nous aurons reconquis notre démocratie visiblement délabrée par Nkurunziza, lui-même qui avait juré de l’apprivoiser jusqu’à sa mort. Avouons que cette tournure inattendue est triste pour tous les hommes et femmes épris de Paix, mais que c’est aussi révoltant si personne ne veut voir la démocratie chèrement acquise s’évaporer dans la nature sans rien faire. Gardons espoir de voir à tout moment un retour à la situatiion normale, car Dieu veille toujours sur ses filles et fils burundais. Qu’ils soient vivants ou trépassés/disparus, Il garde un oeil sur nous Tous!… Excusez de mes longs textes, je suis sérieusement dépassé par les événements macabres en cours au Burundi. Sans surprise, le Passé noir du Pays est en train de nous ratrapper à grand pas, faisons alors vite vite pour qu’il ne nous décime pas …
trop long ton commentaire pour être lu
Mon frère,cette communauté internationale va amener les biscuits après que l’irréparable aura été commis. Depuis que les imbonerakure s’entrainent en territoire congolais;Le Conseil de Sécurité, l’Union Européenne ,les USA le savaient…..maintenant c’est chose faite. nous sommes d’être massacres d’autres fuient pendant que cette communauté multiplie des déclarations sans effets. Et pourtant c’est même communauté qui prêche ou investit les moyens immenses pour la protection des libertés d’ opinion,la culture de la démocratie, la bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique et… Pourquoi alors fermer les yeux au lieu de sanctionner ces Chefs d’Etat qui gère le pays comme propriété privée?Donc je ne peux lancer un cri de détresse pour que le conseil de sécurité agisse plus vite. le peuple burundais a compris c’est que le respect de la loi fondamentale qu’est la constitution .le peuple a réagit contre le petit groupe qui a viole la constitution de notre chère Patrie;mais hélas il est entrain d’être massacre aux yeux de la communauté internationale.
chers Messieurs laissez moi exprimer mon admiration à vitre égard. l’un alors président du sénat… il a fait preuve de maturité en échappant aux tentatives de déstabilisation de son institution. il a était demandé de chasser les sénateurs pro Radjabu mais vu la loi et la complexité du sénat il y a renoncé. chose impardonnable selon son PF… il sera remplacé par un probable fidèle du PF. toujours dans le raisonnement « gushira mu gaciro » son collègue de la basse chambre se retrouve aussi dans l’oeil du cyclone. évidement car homme homme de logique et ancien ami de Simon Nyandwi.
Abantu twese twemera Imana n’ububasha bwayo, nimuze dusabire igihugu cacu, dusaba ngo Imana ituronse indongozi nyazo, abungere batarota gushiha izo boshituye.
#Jambo
Tu m’as mal compris. Les 2 n’ont pas été élevés dans la cour des grands. ils ont été chassés du conseil des sages parce qu’ils n’ont pas soutenu le 3 eme mandat.
Citoyen 2
Pourquoi d’apres toi les 2 messieurs ont l’air si triste malgre leur promotion dans la cour des grands? Saches que la joie ne se cache pas ;meme sans le sourire elle illumine tout le visage.
Au lieu de crier ,je conseille à la société civile politisée et l l’opposition de présenter un programme digne de ce nom comme ça la population va les voter il y a un agenda caché derrière les manifestations
Quelle humiliation????? Il fallait les laisser arriver. S’installer avec tous les honneurs et Puf!!! On a pas besoin de vous, lâches, hypocrites, qui oublient vite d’où nous étions.
mais ces rigolot avec les dd, ils ne pensent que là où ils étaient mais ne réfléchissent pas sur là où ils vont!!!!!
T’as tout compris ils ont oublié Gihahe comme nouveau membre de ce conseils des »sages »
Nimwebwe bashingantahe, incabwenge zari muri CNDD, mubona kure. Turazi ko mubiste amabanga menshi.
Mwaranse gusomera abarundi batubiste umukanda mu nda. Muhitamwo guhagararira ukuri. Ni muje hamwe n’abandi
bakunda igihugu, muwranire kuba ho n’imiryango yonyene, mugihe bariko basaba kw’abo batari kumwe bokwicwa ou bakiyahura.
Abo bangushi baguma batigita abantu basemerera, iminsi y’ukubesha, iminsi yo kwiba yose iraharuye. Hirya y’ejo nimwe
muzohabwa icubahiro n’ijambo nabo bahabwe induru. Mukomere kandi mwicunge, igihe cose bazoba baburiwe
bazohora babahindukirira ngo ni mwebwe.
batama nimuhumure na none musanzwe muhumuye,nimba kurutonde abana b’igihugu bazomenya nimwembwe mwanse kuba ba NIRYO.
La constitution, tout le monde parle de cette lois qui peut etre interpreté de diverses facons.
D’ailleur ceux qui soutiennent Mr le dictateur Peter évoque le premier madant de ce dernier,
il a été élu au second dégré et la constitution parle d’une élection au suffrage universelle.
S’agit il du respect de la comstitution ou de l’homme. En réalité peter n’est pas démocrate
et ne le sera jamais, meme si la constitution permettrait de s’éterniser au pouvoir un bon
fils qui aime son pays dix ans au pouvoir c’est dejas trop, ce qu’il n’a pas pu faire pendant
tout ce temps, peut etre fait par un autre de son parti. Le CNDD a t’il un projet que seul
Peter est capable d’executer?
La réalité est que Peter et ses amis ses soutients amis du CNDD ne veulent pas lacher le
pouvoir avec les avantages qui vont avec et surtout ils ont peur qu’une fois parti, la justice
s’occupera d’eux, alors les burundais doivent se soutenir s’ils veulent vraiment une démocratie,
vous avez affaire à une bande que je comparerais à la mafia….
Nta gishasha kirimwo kuko twamaze kumenyera iyo ngendo yo gukura no gusubiriza abatavuga rumwe na Nkurunziza. Mugabo bibuke ko muri politique vyose bihinduka k’umunota, kandi ko Nkurunziza nawe atazi ikimurindiriye imbere. Abansi bamaze kuba benshi, ntazomenya urumuhitanye iyo ruvuye na burya afise abacungera umutekano. Abaja mw’ibarabara mu myiyerekano nabo, murimba mwigera kuko ntawuzomenya irengero ryanyu. Nta numwe bazorasira mw’ibarabara nkuko bavyemereye Communauté internationale, ariko ikizoba kirindiriye abazo bafashwe bakajanwa mw’ibohero ntawukizi. Isi yameze amenyo, kandi ntidushobora kuyifatira distance ngo bikunde kuko niyo ducumbitseko, ni kumwe bavuga ngo ntawutinya inkuba ari musi y’Ijuru naburya kitabuza uwuyumvise wese isemerera kwinyegeza canke kugira ubwoba. Alors, il faut rester toujours prudents et vigilants pour ne pas tomber dans des pièges fatidiques.
Rwasa, les fameuses négociations commencent quand avec ce président élu à 700%?
Tu n’as pas encore compris qu’il faut travailler avec les autres qui sont apparemment plus forts politiquement que toi????
Rwasa se croit fort comme opposant. C’est une illusion sans nom ! Il ne veut pas travailler avec les autres parceque il pense qu’il gagnera les élections !!!! Chose impossible parceque sans faire l’union avec les autres il n’est que l’ombre de lui même. Sauvons notre pays ensemble.
Je partage ton idée. Si Rwasa se rallier dans l’immédiat, on n’aurait que deux jours pour que Nkurunziza se plie à la volonté des patriote et non à la volonté des ventriotes!
willy nyamitwe n’est pas sage????? Oh dommage !!!! Et pourtant avec tout ce qu’il a fait il devrait accéder à ce cercle des « sages de sages »
Il faut prier pour notre pays.
Citoyen 2 vient de conclure son message par I have a dream . Eh birm moi je n’ai plus de rêve , nous sommes dirigés des fous furieux . On fera tout pour nous opposer à ce coup de force . La vérité et le bon sens ne meurent pas , ils s’évanouissent seulement le temps que l’orage passe .
Où allons-nous avec ce parti sans têtes?
Les burundais et les amis du Burundi doivent unir leur force pour stopper la catastrophe annoncee. Si non la loi de la jungle va bientot s’installer en lieu et place de la democratie. Un Nkurunziza qui appelle sa milice d’ugushirika, sachant qu’il vient d’operer un coup de force et un porte parole, devenu membre de bande de criminel(« Sage ») qui regrette que les gens qui ont des idees differentes des siennes meritent la mort comme c’etait le cas dans le maquit. L’equipe s’en fout de tous les conseils et protestations tant nationaux qu’internationaux.
Dans la situation actuelle, ca ne vaut pas la peine d’organiser les elections(toutes) jusqu’a ce que les puchistes abandonnent les tristes idees.
Les burundais doivent franchement etre unis, depasser la peur et refuser d’être des esclaves d’un charlattan pasteur et sa bande. On n’a pas d’autres choix.
Cher deux sages (Rufyikiri et Ntavyohanyuma), vous avez fait de votre mieux. Ne soyez donc pas si désolé. On ne se bat pas avec les fous mais sachez que la folie ne gagne jamais. Partez donc la tête haute et dites- vous que vous faites désormais partie de rares hommes intègres qui ont dirigés notre pays. Le peuple aura beaucoup a souffrir de cette mauvaise épisode mais il en sortira ragaillardi. Quand il comprendra que le salut du pays (et de l’Afrique) se trouve dans le respect des textes, dans le respect de mandats constitutionnelles, dans le respect de l’autre (qui qu’il soit, même son pire ennemi) et aussi dans le respect de la chose publique; quand il comprendra qu’un bon dirigeant est la pour lui servir et non se servir, enfin quand il comprendra que la paix et la prospérité ne se chantent pas mais se vit alors la seulement il acceptera de prendre son destin en main et le Burundi redécollera de se méandres. on pourra enfin dire ouf!
I have a dream!