Après la mort de deux babouins de la réserve naturelle de Kigwena en commune de Rumonge, renversés sur la route Bujumbura-Nyanza-Lac en mars, le président de l’association « Amis de la nature » demande à la police de réguler la vitesse des véhicules.
« Les babouins traversaient la voie pour aller manger des cultures se trouvant de l’autre côté de la route », raconte Mamert Sabushimike, président de l’association « Amis de la nature. Malheureusement, par manque de règlementation de la circulation routière au niveau de la réserve, les deux signes ont été emportés par des automobilistes qui se sont enfuis juste après.
Sa demande de panneaux de signalisation placés à ce niveau ou des patrouilles de la police pour vérifier le respect de la vitesse est rejointe par le responsable de l’Institut national pour l’environnement et la conservation de la nature (INECN) en province de Bururi, qui indique avoir déjà contacté le commissaire de la police à Bururi à cette fin.
Sinon, souligne Léonidas Nzigiyimpa, « si cela continue, nous n’aurons plus de touristes ou des chercheurs qui viennent à Kigwena pour sa faune et sa flore », d’autant plus que « ces babouins sont des espèces animales menacées d’extinction. »
Réputés pour « leur bonne chair », les babouins sont aussi victimes des braconniers qui les abattent pour vendre leur viande. Une avancée notable a été tout de même franchie sur ce point, puisque des gardes forestiers surveillant l’intérieur de la réserve ont permis de réduire de plus de moitié les incursions des braconniers.
Des gardes qui doivent aussi écouter la population qui vit à côté de cette réserve et qui se plaint des ravages que causent les singes dans les champs.
Iyo nkuru iretse kumbabaza irantwenza n’agira botangurira aha i Bujumbura no muyandi ma provinces bagakingira ubuzima bw’abantu d’abord hama bw’ibikoko apres
Mbe murabona ingene abantu batwara mu ma quartiers canke muri ville?
La construction de dos d’ânes à ce niveau pourrait aider à protéger les pauvres babouins. Il faut utiliser les recettes générer par les visites touristiques avec la participation de l’administration, les moyens devraient suffire.