Toutes les sortes de boisson manquent dans toute la province de Cibitoke à commencer par l’Amstel. Là où on peut en trouver, le prix est passé du simple au double. Les consommateurs se lamentent. L’administration parle des cas de spéculation et met en garde les détenteurs des bistrots.
La plupart des exploitants des bars ont déjà mis la clé sous la porte et les travailleurs renvoyés à la maison. Pour cause, les produits Brarudi manquent cruellement. De l’Amstel très prisée à la bière Primus en passant par les limonades de type Fanta, il est très rare de trouver ces boissons localement.
Un responsable d’un bar moderne dans la commune Rugombo fait savoir qu’avec ses collègues, ils travaillent ces derniers temps à perte. « Nous manquons même des frais pour payer le loyer. Dans un proche avenir, si rien ne change, la solution est de définitivement fermer nos établissements », indique-t-il avec colère. D’après ses dires, la plupart des employés sont déjà au chômage avec des conséquences fâcheuses sur le bien-être de leurs familles.
Du côté des consommateurs, ils se lamentent partout car la situation semble n’est guère meilleure pour eux. Tel est le cas d’un habitant du chef-lieu de la province qui fait savoir qu’il est devenu difficile d’étancher sa soif même si on dispose de l’argent. Il fait savoir qu’il est actuellement difficile d’organiser des fêtes sociales dans ce contexte de manque criant de boissons Brarudi.
Sur place, les responsables indiquent que les dépôts de la Brarudi sont vides. Si on parvient à en trouver, les prix ont sensiblement grimpé. A titre d’exemple, le prix de l’Amstel qui est très rarement trouvé localement est passé de 3 500 à 6 000 Fbu voire plus. Il en est de même pour tous les autres produits Brarudi comme on a pu le constater sur place. Devant une telle situation, l’administration jette le tort sur certains commerçants. Ces derniers sont accusés de spéculation et des sanctions conformément à la loi seront appliquées.
Augmenter la production
Toutefois, les détenteurs des bistrots se défendent en des termes clairs. D’après eux, la production de la Brarudi a sensiblement chuté et les quelques faibles quantités de boissons disponibles sont approvisionnées sur le marché noir à un prix élevé. D’où ils sont contraints d’ajuster les prix.
De l’avis d’un expert en macro-économie, les prix sont régulés par la loi de l’offre et de la demande. D’après ses dires, il est primordial pour la Brarudi et le gouvernement de s’asseoir ensemble afin de revoir à la hausse la production si on parvient à obtenir les devises nécessaires pour se procurer les matières premières.
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