Jeudi 21 novembre 2024

Sécurité

Région Sud/Bururi : Un groupe de « terroristes » sème l’insécurité

18/05/2023 2
Région Sud/Bururi : Un groupe de « terroristes » sème l’insécurité
Le chef de la zone urbaine de Bururi explique comment ces criminels opèrent

Les personnes qui attaquent des gens à la machette ont été qualifiées de « groupe de terroristes » par le gouverneur de la province ce mardi 16 mai. C’était au cours d’une réunion de sécurité tenue par l’assistant du ministre de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique. Mais on ne connaît pas pour qui roule ce groupe et pour quels mobiles.

Le colonel Léonidas Bandenzamaso n’a pas mâché ses mots en qualifiant les personnes qui sèment la terreur et la désolation dans sa province de « groupe de terroristes » organisé recevant un commandement de quelque part, compte tenu des déclarations faites par des terroristes arrêtés. Il a indiqué que des cas de meurtres enregistrés en province de Bururi ne sont pas des actes isolés. « Ils émanent d’un groupe organisé de terroristes qu’il faut démanteler et anéantir ».

Le gouverneur de la province de Bururi a indiqué qu’on ne connaît pas pour qui roule ce groupe de terroristes ainsi que leurs mobiles. Il a demandé aux chefs de collines des communes Bururi, Songa et Vyanda, qui étaient invités dans cette réunion de sécurité tenue au chef-lieu, de donner toutes les informations qu’ils disposent sur ce groupe.

« Donner des informations par écrit et dans l’anonymat »

La réunion de sécurité était dirigée par le Général de brigade Célestin Nibonabonansize, assistant du ministre de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique accompagné par le Général de brigade Frédéric Budomo, inspecteur général de la police.

L’assistant du ministre a indiqué que l’état d’insécurité qui prévaut au chef-lieu de la province de Bururi et ses environs est très préoccupante. « Raison pour laquelle tous les responsables administratifs de la base au sommet doivent conjuguer leurs efforts pour combattre ce groupe de terroristes. » Il a invité les chefs de collines présents dans cette réunion à donner toutes les informations sur ce groupe par écrit et sans mettre leurs noms afin d’avoir plus de connaissance sur ce groupe de criminels.

Il a fait savoir que ces derniers résident sur les collines qu’ils dirigent et pour ce, ils doivent les identifier et collaborer avec la police pour les arrêter.

Dans les interventions faites en cette réunion, un parlementaire élu dans la circonscription de Bururi a précisé que certains détenus libérés de la prison de Bururi ne retournent pas dans leurs provinces d’origine et restent au chef-lieu où ils se rendent souvent responsables des actes de vol, de viol et de meurtres. Il a demandé au ministère de la Justice d’organiser le retour des détenus libérés des prisons surtout en cas de grâce présidentielle, des libérations conditionnelles en masse et autres grandes décisions de justice.

Un autre intervenant a voulu que les jeunes scolarisés et non scolarisés sur les collines soient identifiés pour les occuper utilement.

Certains chefs de collines ont demandé que les criminels arrêtés et remis dans les mains de la justice ne soient pas libérés. Le chef de la colline Mudahandwa a indiqué que les présumés auteurs qui ont tenté de tuer un retraité de la police en le blessant sur les bras ont été identifiés et arrêtés et remis aux mains de la justice.

L’assistant du ministre a recommandé qu’il y ait échange d’information dans la fraîcheur des faits surtout en ce moment où les chefs de collines viennent de recevoir des téléphones.
Signalons qu’une vingtaine d’irréguliers ont été arrêtés au chef-lieu de la province de Bururi pour des raisons d’enquête.

Forum des lecteurs d'Iwacu

2 réactions
  1. Gacece

    La meilleure école du crime, c’est la prison. Libérer des criminels sans conditions ni aucune forme de suivi, c’est comme lâcher un loup affamé dans une bergerie. J’espère que les autorités observent et apprennent.

  2. Kabanyura

    Merci pour avoir corrigé le nom de l’inspecteur général de la police nationale parce que dans un un autre numéro son nom était .

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