Le trafic et les échanges des marchandises sont au point mort. La population demande la réhabilitation de ce pont. L’administration demande l’appui des bienfaiteurs pour apporter leur contribution.
Ce pont qui se trouve sur la rivière Muhira était d’une importance capitale pour les deux communes de la province de Cibitoke. Les informations collectées sur place font savoir que ce pont a été emporté par les eaux de pluie torrentielle qui ont fait déborder à grande échelle la rivière, il y a de cela 3 ans. Selon un octogénaire rencontré sur place, ce pont facilitait le transport de divers produits de commerce de part et d’autre de ces deux communes. « Les biens et les personnes transitaient par là depuis longtemps. Les motos et les véhicules passaient par ce pont. A présent, aucun mouvement n’est enregistré. »
Les agriculteurs en provenance de la commune Rugombo qui ont l’habitude d’aller exploiter leurs champs de cultures de l’autre côté de cette rivière dans la commune de Murwi, ne peuvent plus s’y rendre. Ceci est valable également, d’après un administratif local, pour le commerce des produits Brarudi et des intrants agricoles qui transitent par-là vers la commune de Murwi. Les produits agricoles en provenance de Murwi périssent sur place et manquent de marché d’écoulement.
Selon une source locale cette situation freine également les activités des orpailleurs. « Il nous est actuellement difficile d’aller chercher des minerais dans les eaux d’une rivière qui ne dispose pas de pont au risque d’y laisser notre peau », explique un jeune orpailleur.
Des conséquences déjà visibles
Les différentes sources recoupées et vérifiées affirment que les retombées causées par ce pont inopérant sont visibles au niveau des taxes communales mais aussi du pouvoir d’achat et le bien-être des habitants de ces deux communes. Les prix de diverses marchandises ont sensiblement augmenté. « Quelques rares produits de commerce qui nous arrivent prennent un long chemin et il faut contourner et passer par la commune de Buganda », fait remarquer un commerçant.
Les entrées des taxes communales ont sensiblement chuté pour les deux communes. « Nous allons avoir des difficultés de combler les pertes immenses déjà subies », explique un des conseillers communaux à Rugombo.
Devant ce défi, les administratifs à la base de ces deux communes expliquent que leurs entités décentralisées ne disposent pas, pour le moment, des moyens financiers pour réhabiliter ce pont.
None abarundi Imana ntiyabahaye amaboko ngo biyibakire ivyo biraro canke barindiriye ko abanyamahanga abo aribo baza kuvyubaka?Harageze ko tuva ibuzimu tukaja i buntu.Nitwe tugomba kwubaka ivyo dukoresha kandi dufise amaboko.None ntitwoyakoresha hako twirigwa twidoga?Nigiki kigoye kubaka kandi on forme des ingénieurs tous les jours.A quoi servent-ils s’ils sont incapables de réparer et maintenir un pont?Nukurya ivyo twakoreye kuko ibihe vyarahindutse.Sinon tuzosubira au moyen âge ku vyerekeye ama infrastructures.On doit être capable de les construire et les maintenir nous mêmes!
@Terimbere
« … font savoir que ce pont a été emporté par les eaux de pluie torrentielle qui ont fait déborder à grande échelle la rivière, il y a de cela 3 ans… ». C’est vrai on croit rêver ! Que les administrateurs aillent voir les ingénieurs des services des routes pour donner des idées à la population comment remettre cette infrastructure de développement économique en place !!! Mbega yemwe dutwagwa gute !
Mutwagwa uko mwatoye.