Des catastrophes naturelles du début de cette saison pluvieuse ont causé plusieurs dégâts matériels dans certaines communes de la province de Cibitoke. Les populations victimes sont dans le désarroi total. L’administration lance un appel vibrant à tout bienfaiteur pour leur apporter de l’assistance.
Deux communes, à savoir Bukinanyana et Murwi sur les six communes qui composent cette province de l’Ouest du pays ont été touchées par des catastrophes naturelles du début du mois d’octobre 2024. Dans ces deux communes, 238 maisons ont été littéralement détruites par des pluies torrentielles mêlées de la grêle et des vents violents. Les infrastructures scolaires et sociales n’ont pas été épargnées.
Au moins 16 salles de classe et 4 églises ont été quasiment démolies. Partout, comme on a pu le constater sur place, le vent emporte d’abord la toiture avant de provoquer la démolition totale de l’infrastructure. Dans les mêmes communes, plusieurs centaines de hectares de champs de maïs, de bananerais et de manioc ont été sérieusement endommagés.
Manque d’assistance
Plus de 350 ménages qui totalisent au moins 721 personnes sont sans abris. Ils ont trouvé refuge chez leurs proches et/ou voisins. Entre temps, l’aide tarde à s’organiser car les victimes manquent toute assistance en termes de vivres, de médicaments et de matériel de couchage. L’eau potable manque cruellement pour les populations touchées. Ce qui fait craindre le risque des maladies des mains sales dans un contexte de l’épidémie du Mpox.
Par manque du kit scolaire, les enfants ne vont plus à l’école et les soins de santé font défaut pour les personnés âgées. Les habitants touchés lancent un appel pressant à tout humanitaire pour leur venir en aide.
De la transparence
Un octogénaire rencontré au chef-lieu de la zone Gahabura de la commune Bukinanyana demande la transparence durant le processus de distribution des vivres et d’autres sortes d’aide.
Ce père de dix enfants et de plusieurs petits enfants plaide pour la gratuité des soins de santé et des frais de scolarité en faveur des victimes. L’administration quant à elle appelle avant tout à la solidarité communautaire. L’une des autorités administratives a clairement signifié que des listes fiables des victimes sont en train d’être établies pour les présenter aux âmes charitables afin de venir en aide aux populations sinistrées.
Réagissant aux craintes des populations victimes à propos du manque de transparence durant le processus lié à leur assistance, cette autorité tranquillise et fait savoir que seules les populations touchées seront assistées suivant leur degré de vulnérabilité.
Pour prévenir ces dégâts, un spécialiste des questions écologiques conseille aux habitants de ne pas ériger leurs habitations sur les montagnes. Il faut qu’ils utilisent aussi des techniques modernes agricoles pour éviter la dégradation des sols. Par rapport aux infrastructures publiques, cet expert fait savoir que l’étude du terrain où on doit ériger une école joue un rôle crucial.
Ubukene (hamwe n’ububegito?) buratuma abantu bubaka inzu zidafise normes minimales kugira bikingire imvura z’isegenya hamwe n’ibihuhusi bifise inguvu nyishi.
Reba nk’iyo nzu iri ahantu hamanuka mugabo idafise n’agaserege kocisha imivo y’imvura kure y’impome z’inzu. Sinzi ko iyo nzu yoba ifise na fondation.
Raba nka toiture uko imeze, nta n’akabaraza kofasha kugira impome ntizinyagirwe.
Mbora mbona kuri Youtube ingene muri villages zo muri Uganda, Kenya, Indonesie usanga abantu bubaka inzu zikomeye (bloc ciment, briques cuites).
Jewe sindi umuhinga muvyo kubaka mugabo abarundi dukwiye kugira akigoro kadasanzwe muvyo twubaka.