Une décision de suspension de la mesure portant sur la restriction des importations entre le Burundi et la République démocratique du Congo a été prise par le ministre du Commerce extérieur de la RDC, Julien Paluku Kahongya, lors du lancement officiel de RECOS du COMESA, tenu ce mercredi 30 octobre 2024 à la frontière de Gatumba.
Il est 9 heures à la frontière de Gatumba. Plusieurs voyageurs se précipitent pour la mise des timbres et autres tampons sur leurs documents de voyage. Des femmes exerçant le petit commerce sont heureuses et impatientes du lancement de cette nouveauté annoncée pour leur faciliter la vie.
C’est à 9 h 30 que la ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme, Mme Chantal Nijimbere accompagnée par le ministre du Commerce extérieur de la RDC sont arrivés.
Des tambourinaires sont là de même que quelques groupes folkloriques. Plusieurs acclamations du public fusent. Les hymnes nationaux retentissent pour officialiser l’événement.
Dans son mot d’accueil, le gouverneur de la province de Bujumbura a remercié les deux ministres pour la mise en place de RECOS en expliquant que « le RECOS constitue une initiative régionale de très grande importance pour améliorer les relations commerciales entre la RDC et qui assurera aussi l’intégration économique régionale ».
Le RECOS a pour objectif de faciliter le commerce transfrontalier, c’est-à-dire l’élimination des barrières tarifaires, lutter contre la fraude commerciale et la fraude douanière, gérer et échanger les informations statistiques, gérer les aspérités au contrôle des normes de la qualité et harmoniser des vues sur la mise en œuvre du projet de facilitation du commerce.
Parmi les avantages du RECOS pour le commerçant figure le passage des frontières avec des marchandises rendu plus simple et plus clair. Ce n’est pas tout : « Le commerçant est mieux informé de ses droits et ses obligations et il y a moins de cas de harcèlement et de saisie ou perte de marchandises… »
Une nouvelle décision dans le commerce transfrontalier
« Je suspends la mesure portant restriction des importations entre nos deux pays. Cela va permettre d’entrer les marchandises localement produites sur le territoire congolais sans problème. Cela permet également aux produits congolais d’entrer sur le territoire burundais sans problème », a déclaré Julien Paluku, ministre congolais du Commerce extérieur.
Pour lui, la grande raison de cette décision est la création des richesses entre le Burundi et la RDC. « Lorsque nous favorisons ces échanges commerciaux, c’est pour créer de l’emploi. Notre Afrique ne peut se développer que s’il y a réellement une intégration économique régionale ».
Le ministre Julien Paluku a également rappelé aux commerçants qui exercent le commerce transfrontalier qu’ils ont listé 66 produits qui vont faire l’objet d’échanges.
« Ce sont les produits d’origine congolaise et ceux d’origine burundaise qui doivent faire l’objet du trafic. Cela va nous permettre d’augmenter nos capitaux, de payer les frais à nos enfants, et finalement d’être des citoyennes et des citoyens à mesure d’affronter les défis de la vie », a-t-il noté.
Dans son mot de lancement officiel de RECOS, la ministre du Commerce, Mme Chantal Nijimbere, a remercié son homologue pour la décision de suspendre la mesure portant restriction des importations entre le Burundi et la RDC.
Elle a expliqué que le RECOS a été mis en place par le COMESA pour aider ceux qui font le commerce de petite quantité de marchandises à simplifier les procédures de dédouanement et réduire les coûts de transaction commerciale.
« L’objectif est de promouvoir le développement du commerce transfrontalier en permettant aux marchandises de petits commerçants transfrontaliers de bénéficier de l’élimination du droit de douane pour bénéficier d’un traitement préférentiel du COMESA sur les marchandises figurant sur les listes communes de 66 produits ».
Elle a tenu à tranquillisé les petits commerçants transfrontaliers pour leur inquiétude face à la liste des produits exportables en faisant savoir que la liste n’est pas définitive, qu’elle peut être modifiée en cas de nécessité.
La ministre Chantal Nijimbere a enfin appelé les commerçants à se regrouper dans les coopératives pour multiplier la production en se référant aux 66 produits se trouvant sur la liste des marchandises à exporter.
1. Vous ecrivez:« Elle a tenu à tranquillisé les petits commerçants transfrontaliers pour leur inquiétude face à la liste des produits exportables en faisant savoir que la liste n’est pas définitive… »
2. Ma question
Sur quoi exactement porte cette inquietude? Seulement nous devons essayer de vendre des produits de la meilleure qualite possible qui peuvent attirer les consommateurs congolais.
Nk’izo nkuru zivuga ko dans nos deux capitales (Gitega et Bujumbura) hamwe ushobora kurya inyama y’akayabu utabizi, BISHOBORA GUTUMA ABAKONGOMANI BINUBA KURYA MUMARESTAURANT YACU.
1. Je doutais fort que les six ou huit tissues de pagne que j’ai achete en octobre 2018 au marche Kwa Siyoni chez une commercante congolaise etaient reelement fabriques en RD Congo. Mais, de toute facon, les membres de ma famille qui ont eu ces pagnes etaient tres contents.
2. Ma chemise de pagne porte la marque Orientar et il s’avere que Orientar Kingtex est une entreprise chinoise. Donc ce Regime commercial simplifie (RECOS) du COMESA ne va pas du tout stopper la fraude des pagnes de fabrication chinoises a partir de la RD Congo.
« Orientar Holdings Ltd (Orientar Kingtex) started to do the trade of African style printed textile fabrics to African counties since the year of 2007…
Our Famous brands are ORIENTAR KINGTEX, SUPER ORIENTER, DUANAS, BINTA WAX, SUPER VINVA, etc…
Tel:+86-10-58700388 +86-10-58700127 Mail:[email protected]
Address:Room 3016,Tower A of the Spaces International Center:No 8 of Dongdaqiao Road,Chaoyang Dist.Beijing,China »
http://www.orientar.com.cn/english/company/company.asp