Mohamed Rukara a effectué une visite à la Regideso ce jeudi 26 janvier pour constater que les multiples plaintes actuelles de la population sont fondées ou pas. Même le directeur de l’institution a reconnu l’existence d’une corruption de plus en plus inquiétante au sein de la société.
<doc2796|left>Les grognes de la population sont surtout liées à des coupures répétitives d’électricité qui endommagent les appareils électroménagers : « On assiste maintenant aux conflits causés par la surintensité, à la surtaxation des factures, au retards observés dans la distribution des factures et à l’insécurité du public quand il y a des câbles sectionnés et laissés en plein air », se plaint un client de la Regideso qui fait la queue devant un guichet pour l’achat de quelques unités d’électricité.
Ainsi, l’Ombudsman burundais, a constaté que la Regideso a besoin de serviteurs et non de fonctionnaires : « Elle a besoin d’hommes qui se donnent pour le peuple et non ceux qui se considèrent comme des bureaucrates », suggère-t-il avant de trouver la nécessité de mettre en place une commission de lutte contre la corruption au sein de l’entreprise.
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> [Prix de l’eau et de l’électricité : les dessous de la hausse selon Parcem->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article1853]
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De son côté, le directeur de la Regideso, qui ne nie pas l’existence d’agents corrompus au sein de l’institution, annonce que le port de badges a été instauré : « […] pour éviter les cas de corruptions ou de vol observés surtout au moment de la distribution des factures. »
En outre, Mr Pascal Ndayishimiye indique qu’un centre d’écoute des doléances de la population est en place avec un téléphone gratuit : « Il y a des agents pour recevoir et enregistrer toutes les plaintes qui serviront de points de repères pour essayer de corriger les différentes imperfections constatées dans les services de la Regideso.»