61 candidats officiers viennent d’entrer officiellement à l’Institut Supérieur des Cadres Militaires ce 31 janvier.
<doc6937|left>Accord d’Arusha et Constitution obligent, la parité ethnique a été respectée, selon le colonel Aloys Bizindavyi, commandant de l’Iscam : parmi ces candidats, 30 sont des Tutsi, 30 des Hutu plus un Burundi d’ethnie Twa qui s’est classé 4è à l’issue des tests finaux : "Je voulais depuis très longtemps entrer à l’armée" témoigne Vital Ndereyimana, originaire de Nyanza-Lac, qui en profite pour inviter ses confrères twa à suivre son exemple.
Les filles sont au nombre de six (3 Tutsi et 3 Hutu), soit 10% des recrus. Pour Evelyne Munezero, une des candidates tutsi venue de la commune de Bisoro (Mwaro), c’est aussi la joie : "Je suis heureuse, et merci encore à ma famille m’a tellement soutenu et encouragé" souffle-t-elle dans le micro, d’une voix timide.
Le colonel Aloys Bizindavyi annonce que durant ce weekend le matériel militaire leur sera distribué que ce 4 février, la formation d’une année va commencer. En janvier 2014, ces candidats entameront la formation académique : "Il faut mettre en avant la compétence, et la discipline est de rigueur. Ne vous basez jamais sur vos provenances, car le renvoi est toujours possible", entend-on de loin, alors que les futurs officiers sont déjà au garde-à-vous.
