«Le gouvernement du Burundi a appris avec indignation l’adoption de la résolution du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies de renouveler le mandat de la Commission d’enquête sur le Burundi alors que celle-ci avait déjà été rejetée» a souligné Prosper Ntahorwamiye, porte-parole du gouvernement, dans un communiqué sorti ce lundi 8 octobre.
D’après lui, cette résolution et les rapports «politiquement motivés et téléguidés» qui l’ont précédée sont nuls et de nul effet. Il parle entre autres des rapports de la Commission d’enquête sur le Burundi.
M. Ntahorwamiye accuse la commission présidée par Doudou Diène d’avoir produit un ‘‘faux rapport, diffamatoire et mensonger’’. «Ce rapport tendancieux vise à discréditer les institutions élues démocratiquement et à semer le doute, la confusion et la discorde parmi la population burundaise».
En outre, M. Ntahorwamiye évoque la mise en place d’une commission chargée de «faire les contours de différentes décisions unilatérales et injustes de ce conseil envers le Burundi». En plus, elle devra proposer au gouvernement une décision adéquate à prendre.
«Elle procédera à une analyse globale approfondie des divers rapports produits sur le Burundi depuis 2015, des différentes réactions, suggestions et recommandations formulées par le peuple burundais et diverses institutions publiques sur diverses résolutions et rapports produits par certaines organisations étrangères contre le Burundi».
Les autorités burundaises ont déclaré persona non grata les trois membres de cette commission qui a été reconduite.