Le Parlement européen a adopté aujourd’hui une résolution condamnant la détérioration continue de la situation des droits humains au Burundi à l’approche des élections de mai 2020. Les parlementaires ont lancé un appel pour la libération d’Iwacu. Tom Gibson du Comité pour la Protection des journalistes salue la résolution.
Comment le CPJ a accueilli cette résolution d’urgence sur le Burundi ?
Le Comité pour la Protection des Journalistes salue la résolution du Parlement européen d’aujourd’hui qui demande, entre autres choses, la libération des journalistes d’IWACU. Cela montre qu’il existe un réel soutien international pour la liberté de la presse au Burundi. Les autorités burundaises doivent maintenant libérer les journalistes sans plus tarder, et les institutions de l’UE doivent continuer à élever la voix jusqu’à ce qu’ils soient libérés.
Quelle est l’importance de cette résolution pour nos collègues en prison?
Ils doivent se rappeler qu’ils ne sont pas seuls et que le Parlement européen est solidaire avec eux – et que les appels internationaux pour leur libération continuent. Les diplomates de l’UE à Bujumbura doivent désormais jouer leur rôle en continuant à prendre toutes mesures possibles pour défendre et soutenir les journalistes.
Comment le CPJ va poursuivre son engagement pour la liberté d’expression ?
Le Comité pour la protection des journalistes continuera de faire pression pour la libération des journalistes d’IWACU . Nous ne devons jamais nous arrêter dans nos appels à rétablir un espace pour une presse libre au Burundi.
Propos recueillis par Antoine Kaburahe