Le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a présidé ce 8 septembre à Kinshasa la cérémonie de signature de l’accord portant statut de la force régionale de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC). Cet événement est intervenu un jour avant la fin de la réunion du 7 au 9 septembre des délégués et experts des pays membres de cette organisation sous régionale dans le cadre des travaux de sa Commission économique, écrit Actualité.Cd.
« Le déploiement de cette force se fera en exécution de la volonté politique exprimée par tous les Chefs d’Etat de la communauté, à savoir de régler définitivement la question de la stabilité, de la sécurité et de la paix dans la région des Grands lacs au sein de la communauté », a fait savoir Christophe Lutundula, Vice-premier ministre et ministre congolais des Affaires étrangères.
Le président Tshisekedi s’est, par la suite, entretenu avec des experts au sujet de cette force.
« Il a rappelé d’abord au commandant de la force et à tous ceux qui participent à cette opération les attentes des peuples de la communauté. Il a évoqué la conception des opérations. Il a rappelé également la durée qui est de six mois renouvelable chaque fois que le besoin l’exige », a indiqué Christophe Lutundula.
Pour le Secrétaire général de l’EAC, Peter Mathuki, le peuple de la RDC a besoin de la paix : « Tous les pays se sont mis d’accord pour monter cette force. Le peuple doit vivre en paix. Tous les pays ont démontré leur volonté politique de se mettre ensemble et de se rassurer qu’il y ait la paix en RDC et dans la région ».
Parmi les personnalités présentes à cette rencontre avec le Chef de l’Etat, Macharia Kamau, envoyé spécial du président kenyan au processus de Nairobi, Peter Mathuki, Secrétaire général de l’EAC et Serge Tshibangu, mandataire spécial du président Félix Tshisekedi.
Selon Actualité.Cd, les troupes burundaises dans le cadre de cette force régionale sont déjà sur le sol congolais. L’Ouganda y est aussi présent. Les autres contingents sont attendus dans les mois à venir.
Kenya : La Cour suprême confirme la victoire de William Ruto
La Cour suprême du Kenya a rejeté, ce 5 septembre, à l’unanimité les contestations des résultats officiels de l’élection présidentielle et a confirmé la victoire de William Ruto dans les présidentielles du 9 août. Il devrait prêter serment le 13 septembre.
Le candidat de l’opposition, Raila Odinga, avait soumis une série des irrégularités à la Cour suprême pour contester contre les résultats.
Selon le quotidien kényan The Star, la Cour suprême dit avoir trouvé peu ou pas de preuves pour les diverses allégations. Il a également exprimé sa perplexité quant à la participation des quatre commissaires dissidents jusqu’aux dernières minutes à un processus de décompte des voix qu’ils ont qualifié d’opaque.
La commission « a besoin de réformes profondes », a reconnu la Cour suprême, « mais devons-nous annuler une élection sur la base d’une rupture d’un conflit dans la commission à la dernière minute ?»
Les parlementaires de Kenya Kwanza à la tête de l’Assemblée nationale et du Sénat
« Je salue les députés pour avoir fait confiance à Kenya Kwanza pour assurer le leadership dans les deux chambres, une indication claire de notre soutien national », a indiqué William Ruto, président-élu du Kenya.
L’ancien sénateur de Bungoma, Moses Wetang’ula, a remporté, ce 8 septembre, le siège de président de l’Assemblée nationale après que son rival Kenneth Marende ait reconnu sa défaite au deuxième tour de scrutin, confie The Star.
L’ancien gouverneur de Kilifi, Amason Kingi, a été élu président du Sénat. Kingi a recueilli 46 des 67 voix, détenant la majorité absolue. Son élection est intervenue peu de temps après le retrait de Kalonzo Musyoka de la course.
Dans son discours, Wetang’ula a déclaré qu’il est prêt pour ces responsabilités : « Dans cette 13e législature, je m’engage à prioriser deux enjeux clés : renforcer la confiance de la population, entretenir et maintenir les relations entre les deux chambres du Parlement ».
Ouganda : Des glissements de terrain font au moins 15 morts dans l’ouest
Au moins 15 personnes sont mortes à Rukooki, dans le district de Kasese, dans l’ouest de l’Ouganda, après que leurs maisons aient été détruites suite aux coulées de boue, ce mardi 6 septembre, causées par des pluies torrentielles qui ont également déplacé des centaines d’habitants, confie Daily Monitor.
Plusieurs autres personnes sont portées disparues ou sont présumées mortes alors que les opérations de recherche et de sauvetage menées par les responsables de la Croix rouge ougandaise, les habitants et les autorités locales continuent.
Selon les responsables de la Croix rouge, cinq autres corps sans vie ont été trouvés le lendemain. Six autres personnes ont été secourues et transférées dans un hôpital voisin.
« La majorité des morts sont des mères et des enfants », a fait savoir Irene Nakasita, porte-parole de la Croix rouge ougandaise.
D’après le président du conseil local, Simon Buhaka, les corps ont été récupérés dans les décombres de maisons effondrées après des fortes précipitations qui ont duré environ six heures.
Selon Daily Monitor, le district de Kasese est sujet aux glissements de terrain, en particulier pendant la saison pluvieuse, car il se trouve dans les contreforts des montagnes Rwenzori qui chevauchent la frontière avec la République démocratique du Congo.
De fortes pluies sont tombées sur une grande partie de l’Ouganda depuis fin juillet, causant des morts, des inondations et la destruction de cultures, d’habitations et d’autres infrastructures. En juillet, des inondations causées par de fortes pluies ont tué au moins 24 personnes dans le district de Mbale, dans l’est de l’Ouganda.
L’agence météorologique du pays a prévenu qu’il y aura des pluies exceptionnellement fortes et destructrices pendant la saison août-décembre. Elle a appelé aux personnes vivant dans les zones montagneuses d’être vigilantes.
Tanzania : Des prélèvements sur les transactions bancaires électroniques divisent
Le parti au pouvoir en Tanzanie Chama cha Mapinduzi (CCM) a ordonné, ce 8 septembre, au gouvernement d’écouter et prendre en considération les inquiétudes et l’opinion des citoyens concernant les prélèvements sur les transactions électroniques dont l’exécution a débuté fin août, écrit The Citizen.
Les directives du Comité centrale du parti CCM interviennent alors que la population s’inquiète sur l’introduction de prélèvements sur les transactions bancaires électroniques. Des experts proposent la suppression de ces prélèvements.
« Il est incontestable que les prélèvements ont permis au gouvernement de mettre en œuvre plusieurs projets comme la construction de 234 centres de santé, 214 écoles secondaires et de nombreux autres projets qui touchent la vie quotidienne des citoyens », a indiqué Shaka Hamdu Shaka, secrétaire chargé de l’idéologie et de la publicité au parti CCM.
Cependant, après une réflexion et une discussion approfondie, ajoute-t-il, le comité central a vu l’importance pour le gouvernement d’écouter les inquiétudes des citoyens sur l’exécution du budget, en particulier dans le domaine des transactions électroniques. Selon lui, le comité central du parti CCM a ordonné au gouvernement d’examiner la situation réelle et de prendre les mesures appropriées concernant les besoins des citoyens sur ces prélèvements.
Le Comité central a également demandé au gouvernement d’envisager et de se concentrer sur la prise de mesures de réduction du coût de la vie, la création d’environnement favorable et propice à la croissance économique dans l’intérêt des citoyens et du pays en général.
Rwanda : Les fortes pluies font 11 morts en 20 jours
Le ministère de la Gestion des urgences (MINEMA) fait savoir que les catastrophes causées par la pluie au cours des 20 derniers jours ont coûté la vie à 11 personnes. Il exhorte les Rwandais à développer des mesures proactives contre les incidents connexes pendant la saison pluvieuse, révèle Igihe.
Les chiffres du ministère montrent que les catastrophes causées par la pluie ont blessé 36 personnes, détruit 100 maisons et ravagé 142 hectares de terres arables depuis ce 15 août.
L’Agence rwandaise de météorologie (Mateo Rwanda) a récemment prédit des précipitations moyennes dans tous les districts de la province de l’est entre 200 et 300 millimètres. Des pluies entre 300 et 400 millimètres sont aussi attendues dans différents districts de la province Nord. De fortes précipitations entre 400 et 500 millimètres sont prévues dans différentes parties du district de Musanze et le nord-ouest du district de Burera.
Le secrétaire permanent du MINEMA, Philippe Habinshuti, appelle la population à s’approprier les mesures de prévention des catastrophes. Et de rappeler que la gestion des effets des catastrophes est plus coûteuse que la prévention. Selon lui, le gouvernement rwandais a investi 10 milliards de francs rwandais dans des projets de construction de 12 500 maisons pour les citoyens touchés par la catastrophe.
« Nous devons consacrer beaucoup d’efforts à la prévention des catastrophes. Nous encourageons les citoyens à construire des fondations solides de peur que l’eau ne pénètre à travers les murs et à quitter les zones à haut risque ».