Une forte tension règne entre les deux communautés de notre grand voisin de l’Ouest. Si rien n’est fait, des têtes risquent de tomber encore une fois. Une délégation conduite par l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations-Unies vient de séjourner au Sud Kivu pour apaiser les esprits.
Au moins 4 mille personnes en grande majorité constituées par les Bafulero ont trouvé refuge à Sange, région du Sud Kivu, à une vingtaine de km de la frontière burundo-congolaise sur la rivière Rusizi. C’est après les massacres de Mutalure du début de ce mois de juin.
Pour cause, d’après une source locale, ce nouveau foyer de tension a commencé à se remarquer à partir du 18 juin après que les Bafulero composés à majorité par les combattants Mai Mai aient tenté, sans succès, de venger les leurs tués en date du 7 du même mois par les Barundi. Ces derniers, établis en RD Congo depuis plusieurs années, comme l’indique une source haut placée, craignant pour leur sécurité, avaient pris des mesures pour faire face à une éventuelle attaque de Bafulero.
Cette situation a poussé, en grande partie, les femmes et les enfants de la tribu des Bafulero de franchir la frontière congolaise à partir de la Rusizi pour se réfugier au Burundi dans la province de Cibitoke. « Les hommes ont préféré rester au Congo. Le risque d’une attaque des Barundi nous a contraint de fuir », témoigne un congolais de la tribu des Bafulero rencontré au site de transit des réfugiés de Cishemere, à 2 km du chef- lieu de la province de Cibitoke.
D’après une source sécuritaire au Sud Kivu, le risque d’affrontements entre les deux communautés n’est pas à exclure. « La situation est devenue délétère à telle enseigne que deux communautés risquent encore une fois d’en venir aux mains », déplore-t-elle. Comme elle l’indique sans ambages, les autorités administratives, militaires et la communauté internationale doivent s’impliquer davantage pour résoudre ces conflits récurrents en vue d’éviter un nouveau bain de sang.
L’ONU pointée du doigt
Les habitants de Sange et Mutalure rencontrés, jettent le tort sur les casques bleus présents sur place qui n’interviennent pas pour empêcher ces massacres intercommunautaires. « Le laxisme des militaires de la Monusco n’est pas à tolérer. Ces soldats sont mieux équipés pour arrêter ce genre de conflit », indique avec colère un notable de la communauté des Barundi.
Même son de cloche de la part d’un administratif issu des Bafulero qui fait savoir que la communauté internationale, à commencer par les Nations- Unies, ne peut pas croiser les bras devant les tueries entre les deux tribus de la RD Congo.
Cette situation, comme le fait savoir une source interne à la Monusco, a poussé le représentant spécial de Ban Ki-Moon d’effectuer une visite éclair ce vendredi 20 juin à Mutalure.
Martin Mobler a demandé aux deux communautés en perpétuel conflit de garder la sérénité. Ce fonctionnaire des Nations unies a promis des enquêtes pour établir les responsabilités des uns et des autres. « Une rencontre est prévue dans un proche avenir pour étudier les origines de ces conflits. Les soldats de la Monusco vont multiplier des patrouilles pour éviter des incidents entre les deux communautés », a-t-il promis devant une foule des Barundi du Congo et des Bafulero.
Non, c’est connu, il faut que c’est frontières fantaisistes cessent! Que le territoire burundais reprenne ses anciens frontières c’est tout! Hanyuma abo baja guhiga abo batabona ni baje ahubwo gufata karya karere ni ho bazoba bariko bagwanira igihugu! Tanzania na yo nyene ntirye ngo iryame itarasubiza intara yacu y’ubuha!!
vous dites ces derniers etablis en rd Congo depuis plusieurs annees,mais c est un mensonge.il faudrait consulter les livres d histoire sur la conferense de Berlin.aho haba aba rundi ba bakongoman hari mu Burundi kuva ku bami, ntibmubagire abanyamahanga.batabashaka muri Congo ni basubize n ubutaka babako.murakoze