Samedi 23 novembre 2024

Archives

« Rassurez-vous, les équilibres ethniques sont respectés au sein de l’armée burundaise »

05/05/2013 Commentaires fermés sur « Rassurez-vous, les équilibres ethniques sont respectés au sein de l’armée burundaise »

Le porte-parole de la FDN (Force de Défense Nationale) l’a souligné au cours d’une conférence de presse tenue dans les enceintes de l’Etat-major ce jeudi 13 décembre 2012, pour tranquilliser les politiciens "soucieux du respect de ces équilibres".

<doc6404|left>Cette intervention du porte-parole de l’armée burundaise est consécutive aux inquiétudes exprimées par Tatien Sibomana, un des chefs de file du courant de réhabilitation du parti Uprona, qui se dit "inquiet par la procédure de recrutement en cours à l’armée", allant jusqu’à proposer "un recensement au ministère de la Défense nationale". Car, assène M. Sibomana, "rien ne garantit que l’équilibre ethnique est toujours respecté au sein de la Force de Défense Nationale !"

Voici donc le Colonel Baratuza dans l’explication de la procédure de recrutement au sein de l’armée burundaise, qui, au passage note-t-il a été "la première institution à mettre en application les clauses de la Constitution issue de l’Accord d’Arusha, dans la transparence et au quotidien, avec tout un département des ressources humaines chargé de ce dossier. Et ce fut un succès. "
Parmi les lois qui guident ce travail, l’article 14 du Protocole III de cet accord qui stipule que "pendant une période à déterminer par le Sénat, la force de défense nationale ne compte pas plus de 50 % de membres appartenant à un groupe ethnique particulier, compte tenu de la nécessité d’assurer l’équilibre ethnique et de prévenir les actes de génocide et les coups d’Etat …"

Une fois enrôlé, note le porte-parole de la FDN, toute recrue doit impérativement respecter trois principes sacrés à l’armée : l’éthique militaire, la discipline et l’honnêteté : "Si on ne remplit pas ces trois conditions, on n’est pas éligible. Si on te demande qui tu es, tu le dis toi-même et personne n’a peur. Il n’y a pas de magie et nous ne regardons pas le nez ou la taille. Chacun décline son ethnie, Hutu ou Tutsi, et les procédures continuent", tient à préciser le Colonel Baratuza.
Qui tient aussi à appeler à l’arrêt "des spéculations : il n’y a pas d’histoires de permanence des partis politiques qui entrent en jeu dans le recrutement ou des administrateurs communaux qui refuseraient de délivrer des documents officiels à certains candidats, comme certains politiciens semblent vouloir l’affirmer …"

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Question à un million

Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)

Online Users

Total 1 536 users online