Réaction musclée du gouvernement, ce mercredi, à Bujumbura, après publication, le 29 juillet, d’un document intitulé « Burundi – le verrouillage, lorsque l’espace politique se rétrécit. »
« Le gouvernement n’est pas surpris par pareille prise de position de cette organisation à la veille ou au lendemain des élections», souligne un communiqué de presse sorti, ce mercredi. Philippe Nzobonariba, secrétaire général et porte-parole du gouvernement, rappelle un rapport intitulé « Un pas en arrière –Torture et autres mauvais traitements aux mains du service de renseignements Burundais » publié le 23 août 2010. Amnesty International s’en prenait violemment aux services de sécurité burundais. Pourtant, poursuit-il, ils venaient de sécuriser avec brio les élections de 2010. Et la communauté internationale avait été satisfaite, précise M. Nzobonariba, déplorant que le présent rapport ait été publié sans l’avis d’un officiel : « Le gouvernement note avec regret cette prise de position sur le plan politique et social de cette organisation. Et tout cela en faveur des individus en conflit avec la loi, des groupes d’intérêts politiques et autres, des fois se réclamant de la société civile, » renchérit M. Nzobonariba. Pire encore, martèle-t-il, cette prise de position ne peut qu’encourager les dérapages et l’intolérance entre les groupes politiques à la veille de 2015.
Sur la libération de certains prisonniers, dont Pierre-Claver Mbonimpa, le gouvernement trouve des contradictions flagrantes : « Comment peut-elle demander de mettre fin à l’impunité, tout en exigeant la libération sans condition des individus ayant des dossiers judiciaires en cours ? »
Pour lui, « l’objectif principal de ce rapport n’est autre que ternir l’image du pays et de ses institutions. (…) » Il affirme qu’au Burundi, les libertés d’expression et d’association sont largement garanties. Concernant les actions des Imbonerakure, il parle d’une globalisation : « Chacun doit répondre de ses actes et la responsabilité pénale reste individuelle», rappelle-t-il.
Il invite la justice à ne pas céder à la pression de qui que ce soit : « Il faut juger en toute sérénité et équité toute personne qui se sera rendue coupable de la violation de la loi ».
Le gouvernement appelle la population à rester sereine pendant cette période pré-électorale. Aux partis politiques, il leur demande d’exercer librement leurs droits dans le respect de la loi, d’afficher une tolérance les uns envers les autres. « Il faut se garder des actes de provocation ou de violence », conseille-t-il.
A la communauté internationale, le gouvernement réitère son engagement à assurer des élections libres, transparentes et apaisées. Il ne lui demande qu’un accompagnement en rendant disponible à temps les moyens promis et un suivi du processus électoral.
1. En 2009, le pape Francois I a dit:
« Les droits de l’homme ne sont pas seulement violes par le terrorisme, LA REPRESSION OU LES MEURTRES, MAIS AUSSI PAR DES STRUCTURES ECONOMIQUES INJUSTES QUI CREENT D’ENORMES INEGALITES ».
Cet ancien archeveque de Buenos Aires ETAIT OPPOSE AU GOUVERNEMENT DE MADAME CRISTINA KIRCHNER (qu’il accusait de laisser grandir les inegalites en Argentine).
(Voir Radio France Internationale: « Le pape Francois a fait de la lutte contre la pauvrete son credo », http://www.rfi.fr, 13 mars 2013).
2. Cette declaration du pape a ete reprise dans le Rapport sur le Developpement Humain 2014 (publie par le PNUD) qui classe le Burundi 180 eme sur 187 pays.
RD Congo N0. 186 sur 187 pays; Burundi N0. 180; Ouganda N0. 164; Tanzanie N0. 159; Rwanda N0. 151, Kenya N0.147.
(Voir UNDP: « Human development report 2014 », http://hdr.undp.org/fr).
3. Le quotidien ougandais Daily Monitor se plaint que l’Ouganda (N0.164) est classe dernier en Afrique de l’Est et ne parle pas du cas du Burundi (pourtant classe N0. 180). Est-ce que le Burundi ne fait plus partie de l’East African Community?
Merci.
« Le gouvernement n’est pas surpris par pareille prise de position »
… Pareillement, Monsieur Nzobonariba, pour vos propos. Votre réaction, on la connaissait également déjà auparavant – car c’est toujours le même ténor. Et, de n’importe quoi.
J’aime l’ingéniosité de ses organismes d’oppression contre l’Afrique. Chaque jour, chaque mois, ils inventent un truc. Ils ont vu que leur plan macabre d’un génocide imaginaire n’a pas marché, il faut qu’ils inventent autre chose. Ne vous étonnez, pas il faut s’attendre à d’autre inventions pires encore. Leur machine est en marche, elle s’arrêtera le jour où le Burundi sera à feu et à sang. Mais Dieu protège le Burundi.
mon frère, merci de te donner comme pseudonyme: « Les chiens aboient ». c’est vraiment du toi à voir le contenu de ton texto. A plus
Bampere Léonce, tu n’as rien a dire.
je pense que les declarations de cette organisations sont correctes.si ce n’etaient pas correctent,pourquoi mbonimpa a demande que les enquetes soient faitent,et que l’on n’a pas contrarier ce qu’il a dit.mais bien sur,ce gouvernement des mujeri na cherche q’a tuer les hutu paisibleet chaque perssonne qui est contre les mauvaises action que fait e galeux de mujeri qui tue via plusieures manires ls htu tranquilles.pourquoi?puorquoi nous sommes tuespour il utilise n’importe quoi pour nous liquider.par la fin,les maladies,nous jete dans les rivieres ainsi de suite.pourquoi????????????????il est grand temps qu’on se leve et dire non a ce mujeri de nkurumbi et ces acolites assassins.
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A mon avis, je pense que seul le verrouillage de l’espace politique est une réalité. L’autre point à savoir le harcèlement des opposants et les membres de la SC n’est que pure invention de cette organisation internationale. Nous, burundais, nous sommes sur terrain et nous sommes conscients des réalités quotidiennes de notre pays. De ce fait, aucune organisation internationale fût-elle Amenesty International, ne peut venir nous imposer des pseudo-vérités. Dire que l’espace démocratique est verrouillé par le CNDD-FDD c’est vrai mais affirmer qu’il y a harcèlement des opposants, je ne suis pas d’accord et c’est faux.
Nzobonariba joue bien son rôle, défendre le gouvernement comme un diplomate, qu’il neige ou qu’il preuve. Mais il ne dit rien sur les dossiers concrets repris dans le rapport, je pense pour tromper ceux qui ne l’ont pas lu! Le chercheur a rencontré ses collègues et il reprend bien les réponses données pour des questions précises, où est le mensonge. Quant au contradiction relevés par cet ancien membre du RPB Nturenganwe, tout le monde le sait, au Burundi, le pouvoir utilise la justice d’un part pour opprimer les opposant, les leaders d’opinions, etc. (Voir les cas Léonce, Bamvuga, Sinduhije, Mbonimpa, Rufyikiri Isidore, etc) et d’autres parts pour effacer les les crimes commises par les hommes au pouvoir, les Imbonerakure, etc. (voir le cas de Gihanga où à des bandits armés, une année d’emprisonnement et 50 000 FBU d’amende au moment où les manifestants pacifiques sont frappés des peines de plusieurs année, les cas du procès Manirumva, cas Gatumba, Cahiers ougandais, Falcon 50, etc.)
C’est ridicule. Monsieur le porte parole, sache que: ico udashakako bakugirira, ntukigirire n’abandi, Ruriye abandi rutakwibagiye! Que ce que tu fais au moment où tu est haut placé au pouvoir pour honorer la mémoire de ton ancien compagnon de lutte Kabushemeye?
Tout ce que vous faites, soient sur que vous êtes observés et la vérité finira par vaincre!
Pourquoi cette acharnement des puissances etrangeres contre ce petit pays? Je demanderai aux intelectuels et journalistes Burundais de bonne foi bien sure de faire des investigations sur les vraie raisons d’existance de ces organisations comme HRW, Amnisty International etc. A ce que je sache, ils sont deffenseurs de tout sauf les droits de l’homme. Un genocide est en cours en Palestine ou les femmes et enfants sont tue au quotidien sans que ces organisations levent le petit doigt. En France le gouvernement viens d’interdire toute manifastations en faveur de la Palestine et la meme Amnisty International (France) n’a aucun problem avec ca. En produisant de tels rapports sans consulter aucun officiel du gouvernement et surtout a l’approche des elections demontre bien leur mechancete envers le pouvoir en place. Agati gateretswe n’Imana ntigahenurwa n’umuyaga
Nzobonariba a une mémoire courte. Il était parmi les activistes qui appréciait chaque rapport de cette organisation avant 2006. Mais depuis que son ventre est rempli à craquer grâce aux biens mal acquis, c’est lui que le Cndd-Fdd envoie injurier les membres de la communauté internationale. Burya ntazi ko imbonerakure atawuzibeshera ku kabi zikora? Il gagnerait à bien garder sa langue, car demain, il peut se retrouver dans une position où on lui demandera des explications.
Ariko wewe « uwarurwanye » jewe hariho ibintu nibaza kera vyaransiga none ubu naratohoje. Jewe nabonye imbonerakure ziwacu zimeze neza. Muratubwira tubabwirire imbonerakure zino iwacu zize zigishe imbonerakure ziyo iwanyu kugirango zimere kumwe. Iyo iwanyu ibintu bibayo sinzi ivyarivyo. Jeewe nama ndiko ndasaba imana kugirango izo mbonerakure ziyo iwanyu zidasa nizindi ntizize zanduze imbonerakure ziwacu.
« un rapport intitulé « Un pas en arrière –Torture et autres mauvais traitements aux mains du service de renseignements Burundais » publié le 23 août 2010. »
Est-ce vrai que le SNR torture et inflige de mauvais traitements aux citoyens Burundais? Au juste, quel est le budget annuel qui est alloué à ce service? Ses dépenses sont-elles vérifiées par un auditeur indépendant? Des rapports sont-ils produits et où peut-on les consulter?
Je suis toujours étonné par les gens qui martèle « la responsabilité individuelle ». Aide-moi à comprendre en revisitant l’histoire.. « Qui a mis fin aux atrocités des SANS ECHEC et SANS DEFAITE en 1996? Est-ce la justice qui aurait statué sur la responsabilité individuelle ou la dissolution aurait été conséquente d’une stratégie politique de BUYOYA qui aurait décidé un jour de mettre fin à cet anarchie et qui a balayé d’un coup de revers cette milice. Je pourrais allonger la liste aux Ivoiriens en Côte d’Ivoire, aux….. Il n’y a jamais de justice individuelle en Afrique dans des groupes proches du pouvoir, c’est une décision politique qui met fin à ces groupes un point et un trait…..
Le rapport d’Amnisty Intl est à prendre dans le contexte socio-politique actuel du pays avec le pouvoir d’un côté, la société civile et les partis d’opposition de l’autre. Certains des reproches sont certes fondées, d’autres pas ou mal interprétées..mais sur le fond, Amnisty est dans la méconnaissance totale des réalités de ce pays et d’une certaine manière, cette institution se décrédibilise car son rapport ne diffère pas de ce que la société civile et les partis politiques racontent et l’on sait qu’à la veille des élections, c’est de bonne guerre si on arrivait à enfoncer son « ennemi politique », sauf que les forces en présence sont déséquilibrées.
Dans les faits, la main du pouvoir est lourde quand il faut juger les errements des journalistes et femmes&hommes de l’opposition. Ils sont coupables toujours de quelque chose malgré tout…c’est le cas de M. Mbonimpa ( oui il a fait des choses bien mais a commis un crime en même temps!), c’est le cas des militants du MSD ( oui ils ont commis de crime en séquestrant par exemple des agents de l’ordre… mais ne méritent pas la perpétuité) etc…
Que dire maintenant de cette société civile avec leurs tapages de ces derniers jours sur les prétendus Imbonerakure qui s’entraineraient en RDC et le dementi cinglant des autorités de ce pays? Et si le pouvoir réagissait pour cesser ce genre d’agissement, l’Amnisty crierait sur les toits qu’il y a violation des droits de la société civile? Oui l’amnisty meconnait la réalité ou alors il est complice…en légitimant l’illégitime!
Mbe mushigantahe kuvuga ngo barabe contexte igihe bahora basohora ama rapports cndd-fdd itarashikira ubutegetsi ko itavuga ngo ce genre de rapports est à relativiser? Il applaudissait des deux mains au contraire de même que nzobonariba qui a visiblement une mémoire de poule muga bayina 10 ans ça commence à faire beaucoup kandi biragoye gukomana induru indya mu kanwa… Ces gens là d’amnesty sont constants icahinduse gusa ni situation y’abadutwara ubu kare bakoma amashi kubera bashaka ikintu kimwe gusa: otes-toi que je m’y mette ata kintu na kimwe baje guhindura muri pratique du pouvoir. Pour ce qui est de la supposée méconnaissance du pays, bose bavuga uko kuva muri syrie kwa bachar gushika muri zimbabwe ya mugabe, kuva muri erythrée ya aferworki gushika muri corée du nord ya kim et j’en passe et des meilleurs!!! On dirait que tous les autocrates du monde se sont passés le mot…
Nzobonariba dit » au Burundi, les libertés d’expression et d’association sont largement garanties. Concernant les actions des Imbonerakure, il parle d’une globalisation : « Chacun doit répondre de ses actes et la responsabilité pénale reste individuelle »
Comment peut-il répondre individuellement alors qu’ils disent agir sur ordre et injonctions des responsables du parti au pouvoir ?
Comment peut –il oser dire que les libertés d’expression et d’association sont largement garanties alors que même des gens sont recensées maison par maison pour être enrôlés au CNNDD FDD par intimidation, alors que des gens sont quotidiennement tabassés, torturés et tués pour avoir refuser de porter la casquette DD, alors que des gens sont menacés et tabassés car ils s’expriment dans l’émission Kabizi, etc,etc…………
Finalement ce sont plus seulement les burundais qu’on veut prendre pour des idiots et aveugles.
Le verrouillage de l’espace politique, le harcèlement des opposants et les membres de la société civile sont des réalités quotidiennes, mais hélas, le pouvoir CNDD-FDD refuse de reconnaitre ces accusations d’Amnistie Internationale. Les faits sont têtus et la vérité blesse.
A mon avis, je pense que seul le verrouillage de l’espace politique est une réalité. L’autre point à savoir le harcèlement des opposants et les membres de la SC n’est que pure invention de cette organisation internationale. Nous, burundais, nous sommes sur terrain et nous sommes conscients des réalités quotidiennes de notre pays. De ce fait, aucune organisation internationale fût-elle Amenesty International, ne peut venir nous imposer des pseudo-vérités. Dire que l’espace démocratique est verrouillé par le CNDD-FDD c’est vrai mais affirmer qu’il y a harcèlement des opposants, je ne suis pas d’accord et c’est faux.
@Kibuti
Quand on refuse la direction du parti Uprona aux vrais Badasigana, quand la police maltraite des femmes UFB, des femmes Inziraguhemuka(cas d´Euphrasie Bigirimana et compagnie), quand on refuse le parti FNL aux vrais militants dont Rwasa, quand on refuse l´UPD aux vrais militants, vous appelez ça comment? Quand on met en prison à vie les militants du MSD parce qu´ils ont osé manifester leur degoût et on punit d´une année d´emprisonnement les Imbonerakure qui ont dévalisé la population sur des routes? Pour vous c´est juste un verrouillage de l´espace politique? Pas de harcelement? Et envoyer un assassin dans un bistrot pour aller y « chercher quelqu´un », vous appelez cela comment? Quand des leaders des partis d´opposition doivent s´exiler car craignant d´être liquidés physiquement, vous appelez ça comment?