«L’Assemblée Nationale se joint à leurs excellences Pierre Nkurunziza, président de la République du Burundi et Mohammed Abdullahi Farmajo, chef d’Etat somalien, pour redire non à la décision de la Commission Paix et Sécurité de l’Union Africaine de retirer les troupes burundaises de l’Amisom».
Telle est la déclaration du président de l’Assemblée Nationale, Pascal Nyabenda faite ce jeudi 28 février lors des cérémonies de clôture de la session parlementaire de décembre 2018.
Il fait savoir que la paix et la sécurité ne règnent pas encore sur tout le territoire somalien. «Les shebabs, dont le terrorisme constitue une menace non seulement pour la Somalie et toute la région, n’ont pas encore été vaincus».
Pour lui, cette décision de retrait ne devrait pas être de la compétence de cet organe de l’UA «Une telle décision devrait être prise après une rencontre des pays contributeurs de troupes». L’Honorable Nyabenda rappelle que «le président de la Somalie a reconnu le rôle joué par les militaires burundais de l’Amisom dans le recouvrement de la paix à Mogadiscio».
Pour rappel, la Commission Paix et Sécurité de l’UA a décidé que mille militaires burundais de l’Amisom devraient être rapatriés le 28 février. Parmi eux, 400 ont été rapatriés jeudi et samedi derniers. Mais jusque dans la soirée de ce jeudi, les 600 restants étaient toujours sur le territoire Somalie. Réunies en congrès jeudi dernier, les deux chambres du parlement sont remontées contre la commission de l’UA, criant à l’injustice.